Comment croire aux promesses de Dieu ?

Par Alexandre Sarranle 13 août 2017

Si vous avez un petit peu d’expérience dans la vie chrétienne, si vous êtes déjà venu à l’église quelques fois, si vous avez déjà feuilleté la Bible ou écouté quelques prédications sur internet, vous savez sans doute déjà que Dieu promet beaucoup de choses à ceux qui croient en lui. Dieu nous promet un cœur nouveau, il nous promet de nous garder de tout mal, il nous promet la vie éternelle, il nous promet que nous règnerons avec lui sur la terre, il nous promet de faire disparaître du monde toute souffrance et toute injustice… Nous affirmons ces choses intellectuellement (en tout cas dans notre église !), mais est-ce que nous les croyons sincèrement ? En réalité, nous avons un sérieux problème, c’est que les circonstances présentes et ordinaires de notre vie nous semblent souvent contraires à l’accomplissement des promesses de Dieu. Et par conséquent, ces circonstances sont susceptibles de provoquer le doute en nous. Dieu m’a promis un cœur nouveau ? Pourtant je continue de pécher contre lui et contre mon prochain ! Dieu m’a promis de me garder de tout mal ? Pourtant me voilà gravement malade, ou victime d’une agression ou d’un cambriolage, ou handicapé à la suite d’un accident de la route ! Dieu m’a promis la vie éternelle ? Pourtant je suis sur le point de mourir ! Dieu a promis que les croyants règneraient avec lui sur la terre ? Pourtant le monde semble être dirigé de plus en plus par des gens qui sont anti-chrétiens ! Dieu a promis de faire disparaître la souffrance et l’injustice, mais on n’a pas l’impression que ces choses sont en train de diminuer dans notre histoire ! Or, ce genre de perplexité, ce n’est pas quelque chose de nouveau, puisque les croyants l’ont eu plein de fois au fil du récit biblique, depuis Abraham jusqu’aux apôtres. Et tout particulièrement, les Israélites vers le 6ème siècle av. J.-C. étaient dans une situation où tout leur semblait contraire à l’accomplissement des promesses de Dieu. Ils étaient censés être le peuple élu de Dieu, vecteur de la bénédiction de Dieu pour le monde, un peuple qui devait être plus nombreux que les étoiles dans le ciel et le sable sur la plage, qui devait prendre possession de pratiquement toute la Mésopotamie, et qui devait être gouverné selon les lois bienfaisantes de Dieu. Mais. Voilà que les Israélites au fil de l’histoire ont connu le déclin spirituel, économique, politique, territorial. Peu d’Israélites sont fidèles à Dieu. Les rois d’Israël promeuvent l’idolâtrie. Les ennemis d’Israël les assaillent militairement de toutes parts. Alors elles sont où, les belles promesses de Dieu ? Et c’est peut-être la question que vous vous posez, vous aussi, aujourd’hui, avec un brin de cynisme. Où sont passées ces belles promesses que Dieu fait aux croyants ? Eh bien c’est pour répondre à cette perplexité des croyants que Dieu a envoyé le prophète Abdias auprès de son peuple, à peu près vers cette époque où les Israélites avaient toutes les raisons de douter de la fiabilité des promesses de Dieu. Et vous allez voir que le message que Dieu a confié à Abdias concerne particulièrement un peuple ennemi d’Israël, du nom d’Édom ; et ce message consiste tout simplement en l’annonce de la destruction à venir d’Édom. Mais comprenez bien quel est le contexte : pour les Israélites, Édom fait partie de ces nations puissantes et ennemies qui sont en situation de force dans la région, tandis qu’Israël est un peuple très faible et vulnérable. Et donc l’annonce de la destruction d’Édom est un message favorable à Israël, destiné en fait à consoler les croyants et à les encourager dans leurs afflictions, avec cette leçon qui nous est destinée à nous aujourd’hui : les circonstances de notre vie, si impressionnantes soient-elles, changent ; mais la Parole de Dieu ne change pas, et demeure toujours fiable.

La suprématie de Dieu (v. 1-9)

Ce texte, c’est donc un message adressé au peuple d’Édom, mais à l’attention d’Israël. Dieu prononce un jugement contre Édom, mais dans le but d’encourager Israël. Et si on prend les choses dans l’ordre, la première chose que Dieu veut faire comprendre à son peuple, c’est que lui, Dieu, est capable de surmonter l’insurmontable. Dans le texte (v. 1-9), Dieu annonce donc que la nation d’Édom va être châtiée et détruite, et cela malgré le fait que cette nation se croit invincible. Dieu nous fait comprendre ici que s’il décide d’agir dans un sens ou dans un autre, rien ne peut lui résister. Édom était une nation très sûre d’elle-même (v. 4) : pleine d’audace et de confiance en elle-même (v. 3), idéalement située géographiquement (v. 3), ayant établi des alliances militaires stratégiques (v. 7), plutôt prospère économiquement (v. 5), et semble-t-il avec une véritable intelligence politique (v. 7-8). Pourtant, qu’est-ce qui va lui arriver ? « Je t’ai rendu petit parmi les nations, tu es l’objet du plus grand mépris » (v. 2) et : « Tes vaillants seront dans l’épouvante, pour que tout homme soit retranché de la montagne d’Ésaü par suite de la tuerie ! » (v. 9).

Pour les Israélites qui entendent ce message, c’est comme si aujourd’hui, Dieu nous disait : « Tu vois cette grande puissance mondiale, avec toute sa suprématie économique, culturelle et militaire ? Bientôt ce sera un pays insignifiant, plus faible qu’un pays du tiers-monde ». Certains de mes enfants aiment bien jouer à un certain jeu vidéo où il faut essayer d’établir une civilisation et la développer pour qu’elle soit la plus puissante de la partie. Bien sûr, on essaie de construire les différents bâtiments dans des endroits stratégiques, on essaie de développer son économie et sa force militaire, on essaie de faire alliance avec les bonnes personnes, on se protège en construisant des tours et des murs. Et il arrive un moment où on se dit : « Là, c’est bon, on ne peut plus rien me faire, je suis idéalement placé pour gagner. » Et c’est le sentiment qu’avaient les Édomites.

Et c’est aussi le sentiment qu’avaient les Israélites concernant les Édomites ! Comme quand on joue au jeu de société Catane et qu’on voit qu’un des joueurs a réussi à construire des villes sur toutes les bonnes tuiles, et qu’il a un super réseau de routes, et qu’on se dit : « Ben c’est sûr, c’est lui qui va gagner », les Israélites non plus n’avaient aucun espoir de l’emporter face à Édom. Mais Dieu leur fait comprendre ici que lui, Dieu, est capable de surmonter l’insurmontable. Bien sûr, puisqu’il est Dieu ! S’il décide d’agir, rien ne peut lui résister, même ce qui nous semble insurmontable ou invincible. Concernant l’histoire des nations, d’ailleurs, cette histoire est jonchée de débris d’empires prétendument invincibles. Dans l’Antiquité, l’empire Assyrien qui s’étendait de l’Égypte jusqu’en Irak a été renversé par les Mèdes, puis les Mèdes ont été renversés par les Perses, les Perses par les Grecs (dont le territoire s’est étendu jusqu’au-delà du Pakistan), les Grecs par les Romains (qui ont occupé tout le bassin méditerranéen et l’Angleterre mais pas l’Écosse). Le 20ème siècle à lui tout seul a vu l’effondrement de sept empires : l’Empire de la dynastie Ching en Chine, qui a régné pendant pratiquement trois siècles jusqu’en 1911, l’Empire allemand (1871-1918), l’Empire austro-hongrois (1867-1918), l’Empire ottoman (1299-1922, soit plus de 6 siècles), l’Empire du Japon (1868-1945), l’Empire britannique (du XVIe à la décolonisation, 33 millions de km² à son apogée, pas loin d’un quart de la superficie des terres émergées), et l’union soviétique (1922-1991). Autant de puissances impressionnantes, semble-t-il invincibles à certains moments, et comment pouvait-on imaginer que ces empires puissent décliner et disparaître ?

Mais comme on le voit dans ce texte, Dieu « tutoie » les puissances de ce monde. Dieu n’est pas impressionné, même si nous le sommes. Parce que rien n’arrive à la cheville de Dieu. Ni la puissance politique, ni la puissance économique, ni la puissance intellectuelle, ni la puissance de la maladie, ni la puissance des démons, ni la souffrance, ni le péché, ni même la mort (toutes ces choses qui peuvent nous paraître insurmontables) ! Rien ne peut résister à Dieu, et c’est la première chose que Dieu veut nous faire comprendre, si nous sommes tentés de douter de la fiabilité de ses promesses, à cause des circonstances présentes et ordinaires de notre vie, qui nous semblent contraires à ses promesses. C’est la base, mais c’est quand même super important : Dieu est capable de surmonter l’insurmontable.

Le jugement de Dieu (v. 10-16)

Mais ensuite, la deuxième chose que Dieu veut faire comprendre à son peuple, dans le texte, c’est que le jour vient, où Dieu va rendre la justice. Regardons la suite du texte. Maintenant (v. 10-16), Dieu pointe un problème particulier chez Édom, c’est qu’il a l’habitude de se rallier aux ennemis d’Israël. Et quand on y pense, c’est vraiment stupide de faire cela si on se fie aux promesses de Dieu. Pour bien comprendre ce qui se passe ici, il faut comprendre qu’Édom, tout en étant un peuple païen, étranger à l’alliance de Dieu avec Israël, n’est pas non plus un peuple comme les autres. Les Édomites, ce sont les descendants d’Ésaü, le frère jumeau de Jacob, auquel Jacob s’est substitué par de subtils subterfuges pour lui piquer sa place en tant qu’aîné de la famille et héritier naturel de la bénédiction (cf. Gn 25-27). Les Édomites sont donc des descendants directs d’Abraham et d’Isaac, et donc ils ne sont pas non plus complètement étrangers aux promesses de l’alliance. Mais ce que Dieu dénonce ici, c’est que dans leur haine contre Israël, ils se sont ralliés aux ennemis d’Israël, ils se sont rendus complices des afflictions qui touchent Israël, et ils applaudissent même lorsqu’Israël est en souffrance. C’est particulièrement odieux, non ? Et Dieu dit à Édom : « Arrête de faire ça ! ».

Les Édomites font un peu comme les Écossais par rapport aux Anglais. On a cette tradition en Écosse, dans le monde du sport notamment, qui est de toujours soutenir l’équipe qui est opposée aux Anglais. Les Lyonnais font un peu ça par rapport aux Stéphanois, d’ailleurs. Ça procède d’une espèce de haine irrationnelle ! Mais dans le texte, c’est particulièrement grave puisque l’objet de cette haine, c’est le peuple de Dieu. Édom doit arrêter de se comporter comme ça. Pourquoi ? Parce que le jour vient, où Dieu va pleinement rendre la justice. Il est déjà en train de rendre la justice en châtiant son propre peuple, les Israélites, à cause de leurs péchés et de leur obstination dans leurs péchés malgré les nombreux avertissements qu’ils ont reçus au fil des siècles. Conformément aux prophéties, Dieu est en train d’utiliser les nations païennes environnantes pour châtier son peuple : c’est le « jour » de son infortune, de sa ruine, de sa détresse et de son désastre (v. 12-14). Mais gare à ceux qui applaudissent en ce jour-là, et gare à ceux qui se rallient à ces peuples païens, ennemis d’Israël ! Parce que Dieu est en train de rendre la justice, et il rendra la justice jusqu’au bout, c’est-à-dire que le jour de la rétribution de toutes les nations viendra aussi (v. 15-16). Et il faut que cette réalité conditionne les choix présents d’Édom comme les nôtres.

C’est un peu comme si vous habitiez sur une île paradisiaque située dans l’océan pacifique, qui s’appelle l’île de Guam. Qu’est-ce qu’on y est bien, là-bas ! Mais un jour, un voisin vous prévient que la Corée du Nord est sur le point d’envoyer un missile nucléaire sur l’île. Vous avez le choix de le croire ou non. Disons qu’un deuxième voisin vous dit la même chose, et le lendemain, vous le voyez qui abandonne son domicile avec sa famille pour partir à l’autre bout du monde. Disons que vous allumez la télévision et que tout le monde parle de cette attaque nucléaire imminente. Disons que des militaires américains tapent à votre porte pour vous dire d’évacuer. Vous avez toujours le choix de le croire ou non. Mais selon toute vraisemblance, vous allez le croire et en tirer des conséquences assez drastiques et pratiques pour votre vie ! La réalité d’un événement futur peut, et parfois doit, conditionner nos choix présents, n’est-ce pas ?

C’est le même principe dans le texte. Après avoir dit qu’il était capable de surmonter l’insurmontable (ou de vaincre l’invincible), Dieu dit maintenant qu’il va le faire. Le jour vient, où Dieu va rendre la justice. Dieu exerce ses jugements au fil de l’histoire, souvent de façon partielle ou limitée, mais le jour vient où il va rendre pleinement la justice. Et donc nous avons le choix aujourd’hui, face aux circonstances de notre vie qui nous semblent contraires aux promesses de Dieu, de le croire ou non. Et de vivre en conséquence ou non. Non, les puissants de ce monde n’auront pas le dernier mot. Non, l’argent n’aura pas le dernier mot, ni la force militaire, ni le diable, ni le péché, ni la maladie, ni la souffrance, ni l’injustice, ni même la mort. À nous de choisir maintenant : est-ce qu’on va conduire notre vie en fonction de ces réalités-là, ou en fonction du plan de Dieu, qu’il nous a fait connaître par le moyen de la Bible, et d’après lequel le jour vient où il faudra être sûr d’être du côté de Dieu ?

Le triomphe de Dieu (v. 17-21)

Ça fait un peu peur ce que je dis, là. Et sans doute que c’est précisément l’effet que Dieu voulait produire sur tous ceux qui, jusque-là, écoutent la prophétie d’Abdias. Mais la fin de son message est là pour justement nous remplir d’espérance. En effet, la dernière chose que Dieu veut faire comprendre à son peuple, dans le texte, c’est qu’en fin de compte, son plan en faveur des croyants va triompher. La conclusion de la prophétie est extrêmement positive pour les Israélites qui se confient en Dieu. Dieu annonce qu’il va rétablir une relation entre lui et les croyants, il va rétablir la sainteté du peuple, il va donner à son peuple la suprématie sur ses ennemis, il va donner à son peuple le territoire promis. Bref, Dieu va réaliser ce qu’il avait promis il y a bien longtemps à Abraham : un peuple nombreux, dans un pays béni, ayant le privilège de connaître Dieu.

Finalement, ce que Dieu fait ici en conclusion de ce message, c’est qu’il répète et renouvelle tout simplement ses promesses. Comme s’il disait à Israël : « Vous êtes d’horribles pécheurs, je vous ai averti depuis longtemps contre les conséquences de vos péchés, vous êtes en train de cueillir les fruits de votre obstination, c’est ce qui explique le succès des peuples méchants, semble-t-il ; mais je sais aussi que dans votre affliction, vous êtes tentés de croire que mes plans ont changé et que je ne tiendrai pas mes promesses en faveur des croyants ; détrompez-vous ! Mon plan tiendra bon ! Je suis précisément en train de le réaliser. Je vous répète que je vais accomplir pour tous ceux qui se confient en moi précisément ce que je vous ai promis. »

Ça me fait penser un peu à ma relation avec mes enfants. Contrairement à Dieu, moi des fois je ne tiens pas mes promesses, et mes enfants ont sans doute raison, parfois, de douter de ma parole. Je l’avoue ! Mais parfois aussi, je leur promets quelque chose, et quand ils se demandent si je vais vraiment le faire (peut-être parce qu’ils ont l’impression qu’il y a des circonstances qui peuvent compromettre cette promesse), je leur dis, et leur répète : « Fais-moi confiance ! Ne t’inquiète pas, tu vas voir. » Et il arrive parfois que le moment venu de faire ce qui était promis, cela dépasse même leurs attentes ! « Je vous avais promis qu’on irait faire un bowling ; vous ne vous attendiez pas à ce qu’on fasse trois parties de bowling, et qu’on mange au restau, et qu’on aille au cinéma après ! »

Et de la même façon, Dieu rassure son peuple ici, en lui disant qu’il fera exactement ce qu’il a promis. Mais la suite de la Bible nous montre qu’il a fait même plus que ce que beaucoup d’Israélites attendaient. Alors que le peuple d’Israël, 6 siècles plus tard environ, vivait encore sous l’oppression d’un peuple païen, Dieu a envoyé un libérateur qui a fait encore mieux que libérer les croyants d’un oppresseur politique : il a libéré les croyants de leurs propres péchés qui étaient la cause de cette oppression. Jésus s’est offert comme une rançon pour la délivrance des croyants, et il est ressuscité en vainqueur, pas juste pour délivrer les croyants des Romains, mais pour les délivrer du mal, de la souffrance et de la mort ! Par sa mort et sa résurrection, Jésus n’a pas juste renversé un empire politique temporel, mais il a renversé l’ordre du monde. Il a dépouillé Satan et ses démons. Il a établi son règne sur toutes choses par sa résurrection et son ascension auprès de Dieu le Père. Et aujourd’hui, Dieu nous renouvelle ses promesses, les promesses qu’il a faites à Abraham, à Isaac, à Jacob, et qu’il a répétées tout au long de l’histoire d’Israël par les prophètes (comme par le prophète Abdias), sauf que ces promesses aujourd’hui ne s’appuient pas seulement sur sa Parole, mais aussi maintenant sur l’œuvre accomplie du messie, qui est venu, qui a vu et qui a vaincu. Parce que Jésus est mort et ressuscité, je peux vous le dire solennellement de la part de Dieu : si vous vous confiez en lui, vos péchés vous sont pardonnés ; Dieu vous donne un cœur nouveau, sensible à sa loi, qui désire le suivre ; Dieu ne permettra pas au mal de l’emporter sur vous et de vous arracher de sa main ; Dieu vous destine à ressusciter au dernier jour et à vivre éternellement avec lui ; Dieu vous réserve une place dans son royaume qui s’étendra dans le monde entier ; Dieu essuiera toute larme de vos yeux, il vous consolera parfaitement de toutes vos souffrances, et il fera disparaître définitivement, en votre faveur comme en faveur de tous les autres croyants, toute injustice, tout mal, et même le dernier ennemi qu’est la mort.

Pour conclure rapidement. Les circonstances de notre vie, si impressionnantes soient-elles, changent ; mais la Parole de Dieu ne change pas, et demeure toujours fiable. C’est toute la leçon de ce texte. Comme les Israélites à l’époque d’Abdias, les circonstances présentes et ordinaires de notre vie peuvent nous sembler contraires à l’accomplissement des promesses de Dieu, et par conséquent, provoquer le doute en nous par rapport à ces promesses. Quelles sont ces circonstances dans votre vie ? Est-ce que c’est un péché récurrent, ou une addiction ? Est-ce que c’est l’actualité qui vous déprime ? Est-ce que c’est une maladie, un handicap ? Est-ce que c’est tout simplement votre condition mortelle ? Quoi qu’il en soit, prenez à cœur le message d’Abdias. N’oubliez pas que Dieu est capable de surmonter l’insurmontable, que le jour vient où il va rendre la justice, et que son plan en faveur des croyants va triompher. Rien ne peut résister au plan de Dieu, ce plan est favorable à ceux qui se confient en lui ; et notre espérance aujourd’hui s’appuie non seulement sur le fait que Dieu est Dieu, et non seulement sur le fait que Dieu a fait des promesses et que sa Parole ne change pas ; mais encore sur le fait que Jésus le messie, le libérateur, le Fils-même de Dieu, est venu, qu’il est mort pour nos péchés, qu’il est ressuscité, et qu’il siège maintenant à la droite de Dieu, jusqu’au jour où il viendra de là pour établir son règne, une fois pour toutes, dans le cosmos tout entier.

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