Croyant et (vraiment) pratiquant

Par Alexandre Sarranle 2 juillet 2017

Je suis sûr que vous connaissez des gens qui se disent « croyants non pratiquants ». Qu’est-ce que ça veut dire, d’habitude ? Ça veut dire qu’on croit qu’il y a un Dieu, et si on est d’une tradition chrétienne, ça veut sans doute aussi dire qu’on croit que Jésus est quelqu’un d’important et qu’il a enseigné des choses importantes et qu’il a fait des choses importantes. Mais ça veut aussi dire qu’on n’a pas de pratique religieuse particulière : c’est-à-dire qu’on ne va pas à l’église (ou rarement), et qu’on ne s’embête pas vraiment à prier ou à lire la Bible ou à faire des choses de ce genre. Finalement, quand on est « croyant non pratiquant », on a une vie (du point de vue de la pratique, justement) qui ne se distingue pas beaucoup de celle de monsieur tout-le-monde.

Et au moment où je vous parle, manifestement, votre vie à vous se distingue de celle de monsieur tout-le-monde, puisque vous êtes en train de faire quelque chose de « religieux », en assistant à ce culte et en écoutant très attentivement cette prédication ! Mais demain à la même heure, est-ce que votre vie se distinguera de celle de monsieur tout-le-monde ? Lorsque vous rentrerez du travail et que vous retrouverez votre conjoint ou vos enfants ? Ou lorsque vous sortirez du collège ou du lycée et que vous serez en train d’attendre le métro ou le bus avec vos amis ? Ou lorsque vous vous mettrez à table et que vous départagerez la nourriture et que vous discuterez de l’actualité et que vous planifierez vos prochaines dépenses et que vous fixerez peut-être le programme de vos congés qui approchent ?

Finalement, les dimanches où on vient à l’église, on peut dire qu’on est un croyant pratiquant (de 17h à 18h30) ; mais le reste du temps, est-ce qu’on est un croyant très pratiquant ? Je crois que nous avons tous tendance à ne pas être assez « pratiquants », si j’ose dire, et le texte qu’on va lire va nous confirmer cette réalité, puisque c’est un texte dont le but est de nous mettre en garde contre la tentation de sous-estimer l’étendue pratique de l’appel que Dieu adresse aux croyants. Autrement dit, on ne pense pas que la foi concerne tant d’aspects pratiques de la vie que ça !

Mais dans ce texte, qui s’adresse à l’origine au peuple d’Israël à l’époque de Moïse, vous allez voir que Dieu énumère toutes sortes d’obligations auxquelles les croyants étaient censés se soumettre, dans toutes sortes de domaines de la vie différents. Et la moralité de ce passage, c’est la suivante (et ce n’est pas très compliqué !) : c’est que le peuple de Dieu doit avoir une vie centrée sur Dieu. C’est-à-dire que notre foi, si nous sommes croyants, engage notre vie tout entière, dans toutes ses parties ; ou pour le dire encore autrement, il n’y a pas un domaine de notre vie qui ne se trouve pas sous la juridiction de Dieu et donc qui ne serait pas concerné par Dieu et par son œuvre. Et on va voir que cette réalité a des implications pratiques peut-être plus importantes qu’on ne le croit.

Des instructions englobantes

En lisant ce texte, la première chose qu’on peut remarquer, c’est le caractère englobant des instructions que Dieu donne à son peuple. Il y a toutes sortes de sujets différents qui sont abordés.

Quand on y regarde de plus près, on pourrait classer ces sujets en deux catégories générales différentes : la catégorie des relations horizontales entre les hommes, et la catégorie des relations verticales entre les hommes et Dieu. On pourrait dire le « social » et le « cultuel ». Mais ce qui est intéressant, c’est la façon dont les instructions contenues dans ce texte alternent entre les deux (v. 15-16, mariage et famille ; v. 17-19, rites religieux interdits ; v. 20-26, la protection sociale des vulnérables ; v. 27-30, la consécration à Dieu ; v. 1-12, la justice sociale et sociétale ; v. 13-19, les fêtes en l’honneur de Dieu).

Ce va-et-vient constant entre les obligations sociales et les obligations cultuelles des croyants montre que pour Dieu il n’y a pas de séparation entre les deux. L’appel que Dieu adresse à son peuple forme un tout. Dieu a libéré les Israélites de l’esclavage en Égypte, il a fait alliance avec eux, il en a fait un peuple, son peuple, dont la vocation consiste à le connaître et à le faire connaître. Et cette vocation les engage entièrement, aussi bien pour ce qui concerne leur pratique religieuse que pour ce qui concerne tout le reste de leur vie.

Il est déjà important de remarquer cette réalité, pour commencer, parce que nous sommes tentés, comme l’étaient sans doute aussi les Israélites, de nous dire que la foi (c’est-à-dire notre relation à Dieu) relève seulement de ce qui est « spirituel » ou « théologique » ou « religieux », et se cantonne à un espace séparé du reste. Mais c’est absurde.

Imaginez que le nouveau président de la République vous nomme ministre du gouvernement. Vous ne pourriez pas ensuite vous dire que vous êtes ministre seulement à certaines heures de la journée, ou à certains endroits, ou quand vous faites certaines activités. Vous ne pourriez pas prétendre que votre fonction de ministre n’existe plus, et que vous redevenez un simple citoyen lorsque vous êtes sur les réseaux sociaux ou à la radio, par exemple.

De la même façon, notre vocation en tant que croyants nous engage complètement. Nous sommes « ministres » de Dieu, et il n’y a pas de domaine de notre vie qui ne soit pas concerné, d’une façon ou d’une autre, par cette vocation que Dieu nous adresse, et qui consiste à être (collectivement) son peuple saint, c’est-à-dire le peuple à part dans le monde, qui connaît Dieu et qui le fait connaître.

Ce que ça veut dire, vous l’avez bien compris, c’est que tout dans ma vie, si je suis croyant, devrait s’éprouver à l’aune de la révélation spéciale de Dieu ; c’est-à-dire que je devrais chercher à savoir ce que Dieu pense non seulement de ma relation « privée » avec lui, de mon culte, de ma louange, de mes prières, de ma compréhension théologique de qui il est, etc., mais aussi de la façon dont j’élève mes enfants (ou de la façon dont je me comporte avec mes parents), de la façon dont je traite mon conjoint, de la façon dont je dépense mon argent, de la façon dont je parle à mon prochain et de mon prochain, de la façon dont je gère mon temps, etc. Et Dieu nous a donné un outil pour savoir ce qu’il pense : c’est la sainte Bible, constituée des 39 livres de l’Ancien Testament et des 27 livres du Nouveau, qui, comme le dit notre confession de foi, « ont tous été inspirés par Dieu pour être la règle de la foi et de la vie » (Conf. de Wesminster, I.2).

Des instructions cohérentes

Donc Dieu nous donne des instructions englobantes. Mais il nous donne aussi des instructions cohérentes.

Quand on lit ce texte, on se dit : « Ouh là là, Dieu est quand même vachement exigeant ! ». Et parfois, on se demande même si les instructions de Dieu ne sont pas un peu arbitraires. Pourquoi Dieu est-il contre ceci ou cela, puisque ça ne fait de mal à personne ? En réalité, quand on regarde le texte d’un peu plus près, on se rend compte qu’à plusieurs reprises, Dieu « justifie » en quelque sorte ses instructions, en les rapportant à qui il est et à ce qu’il a fait (v. 20, 26, 7, 9, 15…).

En fait, Dieu est en train de montrer à son peuple que ses instructions sont en adéquation avec le réel, comme s’il disait : « Vous vous demandez pourquoi vous devez faire ceci ou cela ; c’est simple ! Rappelez-vous mon caractère et mes œuvres, et vous comprendrez mieux dans quel monde vous vivez, et vous verrez plus clairement que mes instructions correspondent bien mieux à la réalité que le mode de vie des peuples environnants ».

Et dans le texte, cette idée est parfois explicite, mais parfois elle est implicite : le respect du mariage comme cadre exclusif de la sexualité remonte à la création du premier homme et de la première femme ; l’interdiction de la sorcellerie, des rites de fertilité ou du syncrétisme est cohérente avec le dualisme biblique (deux réalités : le créé et le non-créé) ; les règles qui concernent la consécration des prémices et des premier-nés (et qui représentent la pleine consécration à Dieu) s’appuient sur le fait que Dieu a payé un grand prix pour le rachat de son peuple ; les croyants doivent dire la vérité car cela reflète le caractère de Dieu ; le motif du sabbat (six plus un) reflète le motif de la création en six jours ; etc.

Bref, les instructions de Dieu correspondent au réel. Le peuple de Dieu doit recevoir ces instructions non pas comme une contrainte, mais comme un mode d’emploi : « le monde est ainsi fait (puisque tels sont le caractère et les œuvres de son Créateur-Rédempteur) que la meilleure façon d’y vivre, c’est comme ça » (cf., peut-être, l’expression idiomatique v. 19b).

Il n’y a pas très longtemps, nous avons remplacé notre cuisinière. Notre nouvelle cuisinière fonctionne au gaz, et j’étais très fier d’avoir réussi à raccorder les brûleurs et à les faire marcher. Sauf que. L’oncle de Suzanne qui a utilisé la cuisinière quelques jours plus tard nous a fait remarquer que les gicleurs n’étaient pas les bons. Les gicleurs étaient adaptés au gaz de ville et non au gaz propane en citerne. Et en fait, c’est très dangereux de faire fonctionner une cuisinière avec les mauvais gicleurs. Alors j’ai regardé les instructions d’installation, et je peux vous dire que ça avait l’air très compliqué, de changer les gicleurs ! J’aurais pu me dire, « Mais quelle contrainte ! Ça a l’air de très bien marcher comme ça, je ne vais pas m’inquiéter ». Mais en fait, ce qui m’apparaissait comme une contrainte, c’était juste une mesure de sécurité et d’optimisation de ma cuisinière.

C’est pareil quand on considère les instructions de Dieu. Ça a l’air compliqué et contraignant. On ne les comprend pas toujours. On a même l’impression qu’on peut assez bien fonctionner sans les suivre, ces instructions. Pourquoi ne pas avoir des relations sexuelles sans être marié ? Tout le monde le fait et semble très bien s’en porter. Pourquoi ne pas consulter mon horoscope ? Parfois il y a des conseils vraiment utiles. Pourquoi ne pas laisser tomber le culte un dimanche de temps en temps ? Il y a plein de gens qui n’y vont jamais. Pourquoi je ne devrais pas favoriser les gens qui sont gentils avec moi ? Il n’y a rien de plus naturel ! Etc.

Mais dans ce texte, Dieu rappelle aux croyants que ses instructions sont en adéquation avec son caractère et ses œuvres, et donc si nous sommes le peuple de Dieu, appelés à être saints, c’est-à-dire à part pour Dieu, pour le connaître et le faire connaître, nous devons prendre à cœur toutes les instructions de Dieu, parce qu’elles sont fiables, en adéquation avec le réel, et fondamentalement bonnes pour nous et pour le monde. Dieu a sauvé les Israélites de l’esclavage pour les rétablir comme êtres humains ; et de même, Dieu sauve aujourd’hui les gens pour les réparer : il veut réparer l’homme, réparer les relations, réparer la famille, réparer la société, réparer même la nature. Ses instructions sont destinées à optimiser le monde. Mais est-ce que nous le croyons, lorsque nous les recevons, ces instructions ?

Des instructions extravagantes

Donc les instructions de Dieu sont englobantes, et elles sont cohérentes, c’est-à-dire qu’elles correspondent à qui Dieu est et à ce qu’il fait, et donc au monde dans lequel nous vivons, et donc, elles correspondent, fondamentalement, à notre bonheur ! Mais troisièmement et dernièrement, vous trouvez peut-être, en lisant ce texte, que les instructions de Dieu sont par moment extravagantes.

Dans ce texte, on a remarqué que Dieu voulait la justice, la droiture, l’intégrité morale, l’équité. Dieu veut que nous respections les règles. Mais Dieu veut que nous fassions même mieux que respecter les règles. Dieu veut que nous fassions mieux, ou plus, que simplement exercer la justice et l’équité. Nous pouvons prêter à nos frères vulnérables, mais sans exiger d’intérêt (v. 24) ; nous pouvons prendre un gage, mais pas priver celui qui est dans le besoin de son strict nécessaire (v. 25-26) ; nous devons nous montrer activement bienveillant, même à l’égard de celui qui nous déteste (v. 4-5) !

Ce motif, on l’a déjà vu la dernière fois (ou il était question, par exemple, de donner en compensation « le meilleur produit de son champ ou de sa vigne », et donc d’aller au-delà de ce qu’exige la simple justice). Et c’est un motif qui nous révèle l’esprit de la loi de Dieu : le but, ce n’est pas de faire le minimum pour être dans les clous, mais plutôt de faire le maximum pour refléter le caractère de Dieu, qui lui-même n’est pas seulement juste, mais il est aussi riche en bonté, en patience, en compassion. Et il fait grâce (cf. v. 26).

C’est pourquoi Jésus lui-même dit : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent. Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Mt 5.44-45). Un peu plus loin, il ajoute : « Si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi, eux-mêmes, n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait ».

C’est extravagant, n’est-ce pas ? Et est-ce que vous y arrivez ? Ou est-ce que vous pensez qu’avec de l’entraînement, vous pourriez y arriver un jour ? Non, et c’est fait exprès ! Dieu communique à son peuple ses instructions, qui sont englobantes, qui sont cohérentes, et qui sont extravagantes, et ce que cela devrait produire en nous, c’est d’abord le désir de les suivre (parce que nous savons qu’elles sont bonnes), mais ensuite, cela devrait produire en nous une certaine introspection. Pourquoi ? Parce que nous devrions nous rendre compte que ces instructions, en fin de compte, sont au-dessus de nos forces et nous devrions nous demander, honnêtement, et humblement, pourquoi.

C’est comme si je vous disais : « Regarde ce magnifique tableau de Rembrandt. C’est extraordinaire, et même sublime, n’est-ce pas ? Maintenant, tiens, je te donne une toile, un pinceau et de la peinture, et c’est à toi de jouer. » Vous pourriez avoir envie de faire aussi bien, mais vous vous rendriez compte que même avec de l’entraînement, vous n’y arriveriez jamais. Mais comment ça se fait ? Ce sont les mêmes peintures, les mêmes outils, sans doute la même motivation et le même goût esthétique !

Voici ce que dit l’apôtre Paul :

« Je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur, mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif… de la loi du péché qui est dans mes membres. Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Rm 7.22-23)

Et mes amis, si à ce stade de cette prédication, c’est la question que vous vous posez, c’est que la Parole de Dieu est en train d’atteindre son but !

Les Israélites qui reçoivent la loi de Dieu par l’intermédiaire de Moïse reconnaissent logiquement que cette loi est bonne ; mais ils sont renvoyés à l’état de leur propre cœur, et ils sont censés se reposer humblement sur Dieu et sur ses promesses de grâce. Et dans ce sens, la loi est à la fois bonne et utile pour leur vie, et pour leur culte, en tant que nation sainte, mais les exigences de la loi sont telles qu’elles préparent aussi le peuple à accueillir le messie, celui qui saura accomplir parfaitement la loi au nom du peuple, et qui pourra ainsi délivrer le peuple de la malédiction de la loi. Autrement dit, les instructions de Dieu à la fois orientent la vie, et créent en même temps une attente.

Cette attente a été parfaitement satisfaite par Jésus, le messie. Il est venu de la part de Dieu, conformément à ses promesses de grâce, pour se substituer aux croyants, d’une part pour obéir à leur place, et d’autre part pour subir le châtiment de leurs péchés à leur place. Ainsi, Jésus échange sa justice parfaite (englobante, cohérente et extravagante) contre les péchés des croyants. Il impute aux croyants les conséquences de son obéissance, et il prend sur lui les conséquences de nos fautes. C’est comme s’il peignait un tableau plus magnifique encore que celui de Rembrandt, et qu’il le signait… avec notre nom.

Et donc quelle était la question qu’on se posait au départ ? Aujourd’hui, à 18h15, vous êtes manifestement un croyant pratiquant. Mais demain à la même heure, est-ce que votre vie se distinguera de celle de monsieur tout-le-monde ?

On a vu que ce texte nous mettait en garde contre la tentation de sous-estimer l’étendue pratique de l’appel que Dieu nous adresse si nous sommes croyants. C’est vrai qu’on ne pense pas que la foi concerne tant d’aspects pratiques de la vie que ça ! Mais en réalité, les instructions de Dieu sont englobantes ; elles sont aussi cohérentes ; et elles sont parfois extravagantes. Tel est le programme de Dieu pour le peuple sur lequel son nom est invoqué.

Le peuple de Dieu doit avoir une vie centrée sur Dieu ; et cela d’autant plus que Dieu a payé un prix extraordinairement élevé pour le racheter, son peuple. C’est-à-dire que Dieu, il est le Créateur tout-puissant du monde, et c’était déjà une raison suffisante pour lui obéir ; mais il est aussi le Régisseur du monde et le Juge parfait, et donc on peut être sûr que ses instructions sont bonnes pour nous, et moralement justes. Donc c’est sûr que notre vie devrait être centrée sur lui. Mais en plus… Dieu est notre Sauveur, et « il a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3.16).

Quoi de plus normal que de considérer maintenant que tous les domaines de notre vie le concernent ? La façon dont je me comporte avec mes proches. Ma vie de prière et ma piété personnelle. La façon dont je dépense mon temps ou mon argent. Mon investissement dans l’église et auprès de mes frères et sœurs dans la foi. Ma relation avec les gens qui ne m’aiment pas. Ma vie intérieure, mes pensées, mes motivations, même mes émotions.

Dieu a un bon programme pour nous, puisqu’il nous a rachetés pour nous réparer ; et ce n’est pas une contrainte, c’est une chance ; les instructions de Dieu ont pour objet, comme on l’a vu dans ce texte, le rétablissement de notre dignité, de nos relations, le bien de la société et même le bien de la nature. C’est comme cela que nous devons les recevoir, ces instructions, et chercher humblement à les comprendre et à les appliquer, en demeurant suspendus à sa grâce, qu’il nous a manifestée en Jésus.

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