Un contrat signé de la main de Dieu

Par Alexandre Sarranle 24 septembre 2017

Est-ce que vous avez l’impression, parfois, que Dieu ne se soucie pas beaucoup de vous ? Est-ce que vous avez l’impression que vous ne comptez pas beaucoup aux yeux de Dieu ?

Honnêtement, il y a 7,5 milliards de personnes sur terre, répartis dans environ 200 pays différents ; il y a des conflits militaires, des génocides, des tractations géopolitiques avec des enjeux planétaires, il y a des ouragans, des tremblements de terre, des épidémies, des famines, sans parler de l’épuisement des ressources naturelles, de la pollution, du changement climatique, des grèves contre la réforme du code du travail… C’est sûr que Dieu, il a de quoi s’occuper ! Alors moi, ma vie, mes problèmes, mes tentations, mes peurs, mon avenir… ça doit être le cadet de ses soucis, comme on dit !

Mais vous savez quoi ? Dans le texte qu’on est sur le point de lire, Dieu veut nous convaincre du contraire. Dieu veut nous faire prendre conscience que nous sommes reliés à lui de façon si exceptionnelle que nous retenons son attention la plus constante, la plus résolue, la plus intime, parmi tout ce qui se passe dans tout l’univers, et cela, de par le simple fait que nous participons à la vie d’une église chrétienne.

Ça vous semble un peu exagéré ? Écoutez bien. Le texte qu’on va lire, c’est Moïse qui l’a écrit pour rappeler aux Israélites un événement très important de leur histoire, en tant que peuple : c’est le moment où leur relation privilégiée avec le Dieu unique et vivant, a été entérinée solennellement par une sorte de grande cérémonie officielle. Et le but, c’est que les Israélites se disent : « Wow, c’est pas rien, d’appartenir au peuple d’Israël ! On est peut-être dans le désert en ce moment, mais c’est vrai, on s’en souvient : le Dieu unique et vivant s’est attaché à nous ! On est relié à lui par un truc exceptionnel, ce qui veut dire qu’il se soucie de nous tout particulièrement, et que nous, en retour, on vit pour lui ».

Et ce qui est vraiment important à comprendre aujourd’hui, c’est que nous qui sommes réunis ici, nous sommes la continuité directe de ce qui se passe dans ce texte. Les Israélites de ce passage sont nos ancêtres dans la foi ; notre église est la p’tite-p’tite-p’tite-p’tite fillote (comme dirait Godefroy de Montmirail) de l’assemblée d’Israël réunie au Mont Sinaï ; et ce qui s’est passé là-bas il y a 3500 ans nous concerne (et nous engage) aujourd’hui !

Si bien que nous pouvons dire à notre tour : « Puisque je fais partie de l’Église, je ne suis pas n’importe qui aux yeux de Dieu » ! Il se soucie de moi, et c’est pour lui que je vis.

Un engagement (v. 1-8)

La première chose que Dieu veut nous faire comprendre dans ce passage, c’est qu’il s’est lié à l’Église par un contrat.

Il se passe quelque chose de très solennel dans le texte. Moïse rapporte aux Israélites les paroles de Dieu, et en retour les Israélites s’engagent à suivre Dieu (v. 3). Cet accord entre les deux est ensuite entériné par une série d’actes cérémoniels : Moïse met par écrit les termes du contrat (qui correspondent alors aux 4 chapitres précédents), il construit un autel et des stèles, il fait offrir des sacrifices en répandant la moitié du sang sur l’autel, il lit le contrat à voix haute, le peuple répond par la positive, et pour sceller cet engagement, l’autre moitié du sang est répandue sur le peuple. Le texte insiste sur le côté très cérémoniel, et donc très officiel, du contrat qui a été établi, et qui engage Dieu et son peuple.

Ce qui se passe ici ressemble un peu à ce qui se passe de nos jours, quand un couple passe devant le maire pour se marier. C’est une cérémonie officielle qui entérine un engagement. Ce côté cérémoniel est souligné par plusieurs choses : le représentant de l’autorité civile doit porter une écharpe tricolore, la cérémonie doit être ouverte au public, il doit y avoir des témoins expressément désignés, certains articles de la loi doivent être lus à voix haute, il faut donner un consentement libre et manifeste, et il faut signer des papiers. Tout cela sert à souligner l’importance du moment, et la portée de l’engagement des époux qui dorénavant « se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance » (Article 212 du Code civil). On ne se marie pas juste en s’échangeant quelques paroles au téléphone.

Et de la même façon, par ce texte, Dieu veut nous rappeler que la relation de l’Église avec Dieu ne repose pas juste sur nos intentions ou nos sentiments, ni même juste sur des paroles. Cette relation repose sur un véritable contrat historique, entériné par des cérémonies historiques—ce que la Bible appelle une alliance.

Et donc dans le texte, on a un exemple de cérémonie historique (particulièrement solennelle) qui entérine (confirme, ratifie) la relation de Dieu avec son peuple, et il y en a eu d’autres, de ces cérémonies, à d’autres moments de l’histoire (on va y revenir). Mais il suffit de savoir pour l’instant que la substance de l’alliance qui relie Dieu à son peuple dans l’histoire a toujours été la même : Dieu propose d’être notre Dieu, et nous son peuple, pour toute l’éternité. Dieu s’est lié à l’Église par un contrat, et nous devons nous rappeler que lui, il est le parti irréprochable dans ce contrat. Il est celui qui se souvient toujours des termes du contrat, et qui les remplit parfaitement.

Et c’est la première chose que ce texte veut nous faire comprendre, si nous avons l’impression, parfois, que Dieu ne se soucie pas beaucoup de nous. C’est faux ! Et le fait de relire ce texte, ça devrait être pour nous comme rouvrir l’album photo de notre mariage. Peut-être qu’avec le temps, on a l’impression qu’on s’est distancé de son conjoint. On est devenu un peu égoïste. On est peut-être même tenté d’aller voir ailleurs. Mais l’album photo nous rappelle la solennité de l’engagement qui a été pris un jour, et la réalité de ce contrat qui existe et qui nous relie à cette personne. On n’est pas n’importe qui pour elle, et elle n’est pas n’importe qui pour nous, et on peut revenir à elle avec confiance et se re-consacrer avec enthousiasme à cette relation.

À plus forte raison dans le cadre de notre relation avec Dieu, nous savons que Dieu, lui, est toujours fidèle à ses engagements ! Et donc la réalité du contrat d’alliance que Dieu a établi avec son peuple, et qui le relie à l’Église, devrait vraiment nous consoler et nous encourager quand on est en proie au doute, ou découragé, ou tenté de se conformer aux valeurs du monde, ou quand on s’adresse à Dieu dans la prière, mais qu’on a l’impression qu’il n’y a personne à l’autre bout du fil. C’est faux ! Regarde l’album photo ! Dieu s’est lié à l’Église par un contrat solennel, signé de sa main.

Une vision (v. 9-11)

Et pour nous persuader encore plus de cette attention privilégiée que Dieu porte à l’Église, le texte nous fait comprendre une deuxième chose extrêmement importante, et même bouleversante : c’est que Dieu s’est révélé à l’Église en personne.

Après la ratification solennelle de l’alliance entre Dieu et le peuple, il se passe quelque chose d’incroyable. Moïse et les principaux responsables du peuple montent un peu sur la montagne pour s’approcher de Dieu (conformément à l’ordre de Dieu, cf. v. 1), et ils voient Dieu. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la portée de cette affirmation. Au début du récit de l’Exode, Moïse se cachait le visage lorsque Dieu l’a appelé depuis le buisson ardent, car « il craignait de diriger ses regards vers Dieu » (Ex 3.6). Plus tard, Moïse demandera à Dieu de lui montrer sa gloire, et Dieu lui répondra :

« L’homme ne peut me voir et vivre. » (Ex 33.20)

C’est donc incroyable ce qui se passe ici, et le texte le reconnaît bien, en disant que Dieu a épargné ces gens (v. 11), ce qui sous-entend aussi que c’était une vision extatique mais pas la vision littérale de Dieu dans sa gloire (vision extatique que l’on rencontre ailleurs dans la Bible).

Cet événement est rapporté ici pour montrer à quel point Dieu est vraiment engagé dans sa relation avec son peuple. Ce n’est pas un Dieu distant, mais un Dieu qui veut une relation personnelle.

J’ai un ami qui va bientôt se marier, et il a envoyé il y a quelques semaines des faire-part à tous ses amis. Mais il a aussi envoyé des invitations à quelques personnalités, comme à Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et Jean Lassalle. Emmanuel Macron a répondu par l’intermédiaire de son chef de cabinet qui a apposé sa signature à un document tout fait, sans doute une réponse-type à ce genre de demande. Mais Jean Lassalle, lui, a inclus dans sa lettre de réponse quelques lignes écrites et signées de sa main. C’est touchant, n’est-ce pas ? Dans le premier cas, on a une célébrité distante, une réponse formatée, signée par un secrétaire, et dans le second, on a une célébrité qui s’est impliqué personnellement.

Et c’est ce que le texte veut nous faire comprendre ici par rapport à Dieu. Ce qui relie l’Église à Dieu, ce n’est pas un document générique, signé par un secrétaire pour le compte de Dieu, sans que Dieu se soit impliqué plus que ça. Rendez-vous compte qu’à l’occasion de la signature de ce contrat d’alliance, Dieu s’est révélé en personne ! Dieu a montré à quel point il s’impliquait personnellement dans sa relation avec l’Église.

C’est déjà incroyable, ce qui se passe dans le texte, mais il y a plus incroyable encore : Dieu s’est fait homme pour se montrer à son peuple ! C’est ce qu’on découvre avec la venue de Jésus. L’apôtre Jean dit de lui :

« Nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » (Jn 1.14)

L’apôtre Pierre dit de lui : « Nous avons vu sa majesté de nos propres yeux », à l’occasion de sa transfiguration sur la montagne (1 Pi 1.16). L’auteur de l’épître aux Hébreux dit de lui qu’il est « le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression de son être » (Hé 1.3).

Imaginez que je sois le gérant d’une petite start-up qui développe un nouveau produit destiné à optimiser l’usage des réseaux sociaux, et que je vous dise que les fondateurs de cette start-up ont rencontré Mark Zuckerberg et que Monsieur Zuckerberg les a assurés de son soutien personnel dans le projet. Ça aurait du poids, non ? Imaginez que sur le mur de mon bureau, dans cette start-up, j’ai une photo des fondateurs de l’entreprise qui serrent la main à Mark Zuckerberg. Pas mal, pour motiver le travail et crédibiliser le produit, non ?

Maintenant, si je vous disais que les fondateurs de notre église… ont rencontré Dieu ? Et voici la « photo » (la Bible) ! Nous sommes réunis ici aujourd’hui, et chaque dimanche, dans la continuité directe de nos pères fondateurs qui ont vu Dieu : Abraham (Gn 15), Isaac (Gn 22), Jacob (Gn 32), Moïse, les anciens d’Israël, un certain nombre de juges, de rois et de prophètes, et bien sûr les apôtres qui ont côtoyé Jésus, qui l’ont vu et entendu, et qui ont mangé avec lui.

Comment douter de l’attention que Dieu porte à nous tous qui prenons part à la vie de son Église, comment douter de l’attention qu’il porte à notre situation particulière, et à nos problèmes, et à nos tentations, et à nos luttes, et à nos peurs, et à notre avenir, quand on considère jusqu’où Dieu est allé pour s’impliquer dans cette relation ?

Un héros (v. 12-18)

Surtout qu’il y a encore une dernière chose qu’il faut remarquer dans ce texte. C’est que non seulement Dieu s’est lié à l’Église par un contrat, et non seulement Dieu s’est révélé à l’Église en personne, mais en plus, Dieu a pourvu l’Église d’un intercesseur.

Notez bien ce qui se passe dans la dernière partie de ce passage. Moïse doit monter jusqu’en-haut de la montagne, mais tout seul. C’est pour recevoir les tables de la loi de la part de Dieu, pour le peuple. Et il y a comme un suspense dans le récit : Moïse monte, il dit aux anciens de l’attendre, il arrive près du haut, et des nuages épais couvrent le sommet de la montagne : quelque chose qui manifeste la gloire de Dieu et qui ressemble à un feu dévorant. Quelque chose de terrifiant. Moïse patiente six jours. Sans doute qu’on peut encore distinguer Moïse depuis plus bas. Finalement le septième jour, Dieu appelle Moïse, et celui-ci se lève, et pénètre dans la nuée. Générique de fin. La suite dans la prochaine saison.

Le texte veut nous faire sentir combien ce qui s’est passé ce jour-là est trépidant. Ça me fait penser à ce film que j’ai vu il y a longtemps, qui raconte l’histoire vraie d’un avion qui transportait une équipe de rugby et qui s’est crashé dans les Andes. Une quinzaine de personnes survivent au crash, mais se retrouvent coincées dans la montagne, à plus de 3600 m d’altitude, exposées à la faim, au froid et aux avalanches. Finalement, quand les personnes se rendent compte, après soixante jours à survivre dans ces conditions, que personne ne va venir les chercher, deux des rescapés décident de quitter l’abri constitué par le reste du fuselage de l’avion, et d’affronter les éléments pour essayer de retrouver la civilisation, et pour alerter les secours. Ils s’enfoncent dans le blizzard, et personne ne sait s’ils vont y arriver. Mais ce qui est sûr, c’est que ce sont des héros (ils trouveront les secours 10 jours plus tard).

Et c’est un peu ce qui se passe dans le texte ici. Moïse s’enfonce dans la nuée, il s’approche du feu dévorant, et on ne sait pas ce qui va lui arriver ! Mais ce qui est sûr, c’est que c’est un héros. C’est le héros que Dieu a choisi pour accomplir une tâche précise, qui consiste à s’approcher de lui et à assurer, par sa fonction, un lien constant entre Dieu et le peuple. Moïse représente le peuple auprès de Dieu, et Moïse représente Dieu auprès du peuple.

Dieu fournit donc un médiateur, ou un intercesseur, c’est le héros qui, seul, est habilité à faire des allers-retours entre le haut et le bas de la montagne. Et ça, c’est une grâce de Dieu, puisque ça montre que Dieu prévoit les moyens pour que la distance infranchissable entre lui et les hommes soit franchie.

La suite du récit nous apprendra qu’en-haut de la montagne, Dieu va montrer à Moïse une réalité spirituelle : celle de sa relation avec son peuple, et de comment cette relation se réalise pour de vrai (de façon pérenne, complète, éternelle). Moïse va redescendre de la montagne avec les plans d’un temple et de tous ses ustensiles : des choses que les Israélites vont utiliser pendant des siècles pour leur représenter sous forme imparfaite la réalité spirituelle que Moïse a vue sur la montagne.

Mais quelque chose de mieux que ce temple, et mieux que les prêtres, et mieux que Moïse est venu ensuite pour non seulement représenter cette réalité spirituelle, mais pour véritablement l’accomplir. C’est Jésus, « ministre du véritable tabernacle » (Hé 8.2), « médiateur d’une alliance meilleure » (Hé 8.6), car « il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire […] avec son propre sang » (Hé 9.12). Ce qui se passe dans notre texte, où l’on voit que Dieu a fourni aux Israélites un intercesseur en la personne de Moïse, pointe en avant dans l’histoire vers le jour où Dieu a pourvu l’Église du véritable intercesseur en la personne de Jésus-Christ.

Et Jésus il est tellement mieux que Moïse ! Il est Dieu fait homme, il a vécu une vie parfaite, il a accepté de se substituer à tous ceux qui lui font confiance, pour porter à leur place leurs péchés sur la croix où il est mort, il a offert ainsi son propre sang pour la purification de nos péchés, il est ressuscité le troisième jour, il est monté au ciel, et il plaide perpétuellement pour nous en faisant valoir les mérites de son sacrifice.

Donc est-ce que vous avez l’impression, parfois, que Dieu ne se soucie pas beaucoup de vous ? Que vous ne comptez pas beaucoup à ses yeux ? Vous tous qui prenez part ce soir à la vie du peuple de Dieu, écoutez bien : il existe un contrat signé de la main de Dieu qui nous relie en tant qu’Église au Dieu unique et vivant.

On pourrait l’imaginer ainsi : « Contrat d’alliance entre le Créateur du ciel et de la terre, souverain Régisseur de l’univers, Rédempteur et Juge, Père, Fils et Saint-Esprit, ci-dessous dénommé ‘l’Éternel’, d’une part, et les gens sur qui le nom de l’Éternel est invoqué depuis la création jusqu’à la fin du monde, c’est-à-dire les gens qui font partie de l’Église dans toute l’histoire, ci-dessous dénommés ‘le peuple de Dieu’, d’autre part ; il a été arrêté et convenu ce qui suit : l’Éternel offre le pardon des péchés, la vie éternelle et l’héritage du monde à venir, à son peuple, par le moyen de la foi en Jésus-Christ, le médiateur, incarnation-même de l’Éternel, qui signe avec nous les présentes, par son sang. »

La substance de cette alliance a toujours été la même, depuis Abraham jusqu’à aujourd’hui (cf. Rm 4 ; Ga 3 – 4), et des cérémonies diverses ont ratifié ce contrat à des moments particuliers de l’histoire (qui est notre histoire), comme dans cet épisode que nous venons de voir.

Mais il y a eu dans l’histoire une cérémonie encore meilleure que celle qui s’est déroulée au Mont Sinaï, lorsque Jésus, juste avant d’être livré pour être crucifié, a donné du pain à ses disciples en leur disant que c’était son corps, qui allait être offert en holocauste pour le péché des croyants, et ensuite, il leur a donné une coupe à boire, et il leur a dit, en s’appropriant les paroles de Moïse dans ce passage :

« Ceci est mon sang de l’alliance. » (Mt 26.26-28)

Mes amis, la sainte-cène que nous distribuons en principe chaque dimanche dans notre église est la continuité directe de ce qui s’est passé ce jour-là en présence des apôtres, mais aussi de ce qui s’est passé au Mont Sinaï en présence de Moïse, des anciens d’Israël et de tout le peuple. C’est la commémoration solennelle de l’attention que Dieu nous porte, au milieu de tout ce qui se passe dans tout l’univers, parce que nous sommes son Église, le peuple qu’il s’est choisi. Il est attentif à tout ce qui se passe dans le monde, mais il est attentif en particulier à la situation de son peuple. Il est attentif à nos prières, à nos souffrances, à nos luttes, à nos bonnes journées et à nos mauvaises journées, à nos espoirs et à nos craintes, à nos désirs, à nos déceptions, à nos projets, à nos besoins…

« Puisque je fais partie de l’Église, je ne suis pas n’importe qui aux yeux de Dieu » ! Il se soucie de moi, et c’est pour lui que je vis. À moi donc de répondre à la sollicitude de Dieu par la foi, une foi authentique, personnelle, docile, fructueuse et persévérante.

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