Dieu nous veut près de lui

Par Alexandre Sarranle 29 octobre 2017

Quelle est votre relation à Dieu aujourd’hui ? Peut-être que vous êtes athée, c’est-à-dire que vous ne croyez pas en Dieu. Et aujourd’hui vous êtes en train d’entendre ce que la Bible dit sur Dieu, et peut-être que ça suscite de l’intérêt chez vous, parce que vous n’avez jamais pensé à Dieu comme ça. Mon souhait le plus sincère, et ma prière, c’est que Dieu vous convainque aujourd’hui de son existence et de son amour pour vous.

Mais peut-être que vous êtes déjà croyant. Inutile de vous convaincre qu’il y a un Dieu, vous le croyez déjà. Mais vous n’êtes pas trop sûr de l’intérêt que Dieu vous porte… à vous. Vous vous dites peut-être que Dieu est une sorte de grand empereur cosmique, plutôt froid et sévère et intimidant, qui daigne recevoir quelques prières sur son bureau chaque jour—celles qui sont le mieux formulées (celles des prêtres et des pasteurs, sûrement)—mais qui est plutôt inaccessible aux gens comme vous.

Ou bien peut-être que vous êtes croyant depuis longtemps, un chrétien engagé dans la foi depuis plusieurs années, qui avez fréquenté assidûment une église protestante évangélique fidèle, qui avez connu une relation personnelle profonde et vivante avec le Seigneur ; mais aujourd’hui, ça ne va pas fort spirituellement. C’est le désert. La sécheresse. Peut-être que votre relation avec Dieu a décliné lentement, sans trop que vous sachiez pourquoi ; ou bien peut-être que vous savez très bien que vous avez fait des mauvais choix dans la vie, et que ce sont ces choix qui ont nui à votre relation avec Dieu.

Quoi qu’il en soit, que vous soyez athée, agnostique, croyant non pratiquant, nouveau chrétien, vieux chrétien en perte de vitesse… le texte qu’on va lire aujourd’hui veut nous parler de notre relation à Dieu ! Et ce passage veut nous annoncer, ou nous rappeler, une vérité fondamentale qui concerne notre relation à Dieu : c’est qu’il la désire, cette relation ; il désire que nous lui soyons proches. Il nous appelle à lui.

Aujourd’hui-même, Dieu souhaite que l’on s’approche de lui, que l’on vienne, ou revienne, à lui, et il a mis en place les moyens pour cela, comme on va le voir à travers ce texte.

C’est un passage qui s’inscrit dans la continuité de ce qu’on a vu ces dernières semaines : Dieu est en train de communiquer à Moïse les plans d’un sanctuaire que les Israélites, il y a à peu près 3500 ans, devaient construire pour leur signifier la présence de Dieu au milieu d’eux. Dieu a commandé la construction de plusieurs objets très importants, et d’une tente où ranger ces objets, appelée le « tabernacle », elle-même séparée en deux espaces : le lieu saint et le lieu très saint. Ces objets et cette tente en disent déjà très long sur la relation que Dieu compte avoir avec les hommes.

Maintenant, Dieu va parler de deux autres éléments, cette fois à l’extérieur de cette tente : d’abord d’un autel (où l’on offre des sacrifices), puis d’un parvis (c’est-à-dire d’un espace délimité, une sorte de cour, autour de la tente). Et si vous prêtez bien attention à ce message, vous allez voir que ces choses aussi sont très significatives pour notre foi aujourd’hui.

L’autel : Dieu nous règle un problème (v. 1-8)

Dans ce passage, pour commencer, on a donc Dieu qui commande la construction d’un autel, c’est-à-dire d’un objet qui sert à offrir des sacrifices. Jusqu’ici, Dieu a parlé du tabernacle, cette grande tente d’environ 90 m² qui devait représenter aux Israélites la présence de Dieu au milieu d’eux. Maintenant, Dieu commence à parler de ce qu’il doit y avoir à l’extérieur de cette tente, et même devant la tente, c’est-à-dire dans la zone de contact entre la demeure de Dieu, et les hommes.

Je me souviens du jour où je suis allé à l’ambassade des États-Unis à Paris : il y avait un check-point à l’extérieur, sur le trottoir, avant même d’arriver devant la porte de l’ambassade proprement dite. Il y avait des sacs de sable empilés par terre, et des militaires armés, parce que c’était précisément la zone de contact entre l’ambassade et le public.

Et c’est un peu la même chose dans le texte. Sauf que devant la demeure de Dieu, il y a un autel, c’est-à-dire objet qui sert à offrir des sacrifices.

C’est très significatif. Pourquoi ? Eh bien on a déjà vu, dans les passages précédents, que c’était difficile pour Dieu et les hommes de cohabiter, pour une raison toute simple, c’est que Dieu est pur et saint, et que les hommes sont contaminés par le mal. Les Israélites en ont bien conscience (cf. Ex 20.18-19). Les hommes ne peuvent pas s’approcher de Dieu, parce que les hommes font le mal, et parce que Dieu est un juste juge qui doit punir le mal. La fonction des sacrifices est donc de fournir un substitut qui puisse porter la culpabilité d’une personne à sa place et être punie à sa place. En l’occurrence, pour les Israélites, ce sont des animaux qui seront offerts en sacrifice sur cet autel, pour porter symboliquement leurs péchés à leur place et satisfaire la justice de Dieu. Et ainsi se trouve résolu ce problème d’incompatibilité entre la sainteté de Dieu et la culpabilité des hommes.

Ça me fait penser à un jeu d’énigmes auquel mes enfants aiment bien jouer ; c’est un jeu vidéo très simple où on se trouve devant une porte fermée, et il faut essayer de trouver comment l’ouvrir. Et ici, on est devant la porte de la demeure de Dieu, elle est fermée et on ne peut même pas s’en approcher. Mais la solution de l’énigme, c’est le sacrifice de substitution.

Voilà pour la fonction de cet autel. Mais ce qui est vraiment important à remarquer, c’est que c’est Dieu qui demande la construction d’un autel. Ce ne sont pas les Israélites qui se sont dit : « Bon, on a un problème. On ne peut pas s’approcher de Dieu. J’ai une idée ! On va construire un autel et offrir des sacrifices ; comme ça, peut-être qu’on arrivera à rendre Dieu propice ! ». Non, l’autel, c’est l’idée de Dieu. C’est Dieu qui fournit aux Israélites un moyen pour qu’ils puissent s’approcher de lui.

En plus, quand on regarde d’un peu plus près, on s’aperçoit que Dieu cherche à faciliter au maximum les choses. C’est un autel creux, léger, facile à transporter ; un autel fonctionnel, peu sophistiqué ; et les parties métalliques sont en bronze (en airain), qui est le métal commun de l’époque (Âge du Bronze). Ça tranche avec la description des objets précédents, où il y avait beaucoup d’or et de tentures finement brodées.

Les Israélites qui découvrent, ou re-découvrent, ces instructions, se rendent compte que Dieu accorde tellement de valeur à la relation qu’il compte avoir avec les hommes, qu’il s’occupe d’enlever au maximum les obstacles qui pourraient empêcher ou dissuader les hommes de répondre à sa présence et de s’approcher de lui. Dieu fournit un autel pour que les péchés de son peuple puissent être expiés. Et ce n’est pas un obstacle, une complication ou une contrainte ; c’est au contraire un cadeau et une chance pour les hommes !

Cet autel nous parle du cœur de Dieu qui s’est attaché à son peuple. Cet autel nous parle du désir de Dieu que nous soyons délivrés du mal et réconciliés avec lui. Par cet autel, Dieu nous déclare son amour.

C’est un peu comme si quelqu’un qui vous aimait vous proposait de le rejoindre à l’autre bout du monde. Mais vous n’avez pas les moyens de le rejoindre. C’est pourquoi c’est lui qui vous paie le voyage par le moyen de transport le plus pratique et le plus rapide. En faisant cela, il vous manifeste son amour.

Et dans le texte, c’est pareil. Dieu s’occupe de nous fournir ce dont nous avons besoin pour le rejoindre. Et le reste de la Bible nous explique que cet autel préfigurait un moyen encore plus excellent que Dieu a mis en œuvre pour nous permettre de nous approcher de lui. En fait, cet autel avait une valeur « typologique » ; il pointait vers une réalité céleste et spirituelle (cf. v. 8), qui a été manifestée plus tard dans l’histoire. C’est que le véritable moyen pour être débarrassé du mal qui nous empêche de nous approcher de Dieu, c’est si Dieu en assume les conséquences à notre place. Et c’est pour cette raison que Dieu s’est fait homme par Jésus-Christ, et qu’il a vécu sans jamais commettre le mal, et qu’il s’est ainsi offert, sur la croix, comme un sacrifice de substitution parfait et complètement suffisant pour expier les péchés de tous les croyants de toute l’histoire.

Plus besoin d’autel et de sacrifice d’animaux aujourd’hui pour nous représenter cette réalité céleste, puisque Jésus est venu dans l’histoire, et qu’il est mort et ressuscité conformément au plan de Dieu. Son sang a été versé une fois pour toutes, comme le dit l’auteur de l’épître aux Hébreux :

« Le Christ s’est offert une seule fois pour porter les péchés d’un grand nombre. » (Hé 9.28)

Et tout comme l’autel des Israélites, qui était transporté partout où ils allaient, le sacrifice de Jésus nous accompagne aussi partout ; c’est-à-dire que si nous nous appuyons sur lui d’un cœur sincère, si nous reconnaissons la valeur de son œuvre, si nous l’aimons en retour de son amour, Jésus nous représente perpétuellement auprès de Dieu. Il plaide en notre faveur en permanence, de sorte que nous sommes toujours agréables à Dieu, même si nous avons l’impression, par moments, de traverser le désert. La porte de la demeure de Dieu nous est ouverte, et nous n’avons rien de particulier à accomplir pour nous rapprocher de Dieu, sinon considérer de nouveau ce que Jésus a accompli.

Et c’est comme cela que nous pouvons trouver, ou retrouver, la joie de notre salut, la paix intérieure, une espérance à toute épreuve, et le sentiment de notre sécurité en Dieu. Comme le dit Luther :

« Voici la seule œuvre que Dieu demande, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé (Jn 6.28). Et c’est aussi lui seul que Dieu le Père a désigné à cet effet. Aussi est-ce vraiment une surabondante richesse qu’une véritable foi dans le Christ, car elle apporte avec elle toute félicité et écarte de nous tout ce qui s’oppose à notre félicité. » (Luther, De la liberté du chrétien, 1520)

Le parvis : Dieu nous prévoit une place (v. 9-19)

En commandant la construction d’un autel, Dieu nous règle donc un problème, celui de notre péché qui nous sépare de lui. Et cet autel, en réalité, c’est la croix où Jésus est mort pour tous les croyants.

Mais il n’y a pas juste le tabernacle, et un autel devant. Dieu demande aussi qu’on aménage autour du tabernacle et de l’autel un espace qui est appelé « le parvis ». Cet espace est destiné aux gens qui veulent rendre un culte à Dieu. À l’extérieur du parvis, c’est un peu comme si on était dans la rue, mais à l’intérieur, c’est comme si on était dans l’église. C’est un endroit résolument tourné vers Dieu. Symboliquement, en pénétrant dans le parvis, on quitte le monde normal et on entre chez Dieu, dans son jardin. C’est là que se consomme, en quelque sorte, la relation entre les croyants et Dieu (rappelons-nous que seuls les prêtres pouvaient pénétrer dans le tabernacle proprement dit).

Et qu’est-ce qui est censé nous frapper dans la description du parvis ? D’abord, c’est un espace plutôt large (environ 1200 m²). Ensuite, c’est un espace délimité par des barrières en toiles, mais ce sont des toiles plutôt simples et légères (v. 9), suffisamment hautes (2,5 m) pour isoler les gens visuellement de l’extérieur, mais suffisamment basses pour que de l’extérieur, on puisse voir sans problème le tabernacle (qui fait 5 m de haut). C’est un espace clos, mais en même temps, il y a une ouverture très large (10 m sur les 25 m de la largeur).

Ce qu’on est censé remarquer, c’est que le parvis du tabernacle, la « cour de Dieu », en quelque sorte, elle existe, mais elle est très ouverte sur l’extérieur. Ce n’est pas du tout comme une forteresse confinée, impénétrable, ultra protégée, avec des remparts infranchissables, des douves profondes et des ponts-levis lourds et grinçants. Non, le parvis est une clôture en toile de lin qui laisse passer le son, les odeurs (et dans une certaine mesure les regards). Et il y a cette grande ouverture qui invite le passage.

Encore une fois, les Israélites qui découvrent, ou qui re-découvrent, ces instructions, se rendent compte que Dieu, comme avec l’autel, favorise la venue des hommes auprès de lui. Il ne cherche pas à créer des obstacles, mais plutôt à ôter les obstacles. Il prévoit un grand espace pour les hommes auprès de lui, un espace ouvert, un espace facile à repérer de l’extérieur, un espace intrigant et attirant, un espace où il est facile d’entrer.

Le parvis est en train de dire aux Israélites : « Hé, toi aussi tu peux venir ! Il y a la présence spéciale de Dieu ici, et Dieu t’invite à t’approcher. Dieu a prévu une place pour toi. » Le parvis aussi nous parle du cœur de Dieu et de son désir d’être en relation avec les hommes.

Mais ce n’est pas tout. Le texte précise aussi dans quel sens le tabernacle et le parvis doivent être montés, c’est-à-dire quel côté doit être au sud, au nord, à l’est et à l’ouest. Et si on regarde bien, le tabernacle, et le parvis, s’ouvrent vers l’est. Je ne veux pas accorder une importance disproportionnée à ce détail, mais n’empêche que c’est frappant, quand on considère que l’est, pour les Israélites à cette époque, et surtout une fois qu’ils seront installés en terre promise, c’est la direction du reste du monde. Le monde, pour eux, s’étend à l’est, tandis qu’à l’ouest, il n’y a que la mer, et rien d’autre.

Je trouve ça frappant, parce que moi, quand je fais du camping, je fais en sorte que ma tente tourne le dos au monde. S’il y a la mer, ou plus généralement une forêt, je monte ma tente de façon à ce que l’ouverture soit du côté où il n’y a personne. Comme ça, je me crée un espace privé, tranquille. Mais Dieu fait l’inverse. Il prévoit que sa tente, et son jardin, s’ouvrent du côté du monde.

Ce détail souligne encore plus le désir de Dieu d’entrer en relation avec les hommes. Dieu a tout prévu pour que cette relation soit possible. Il a choisi un homme, Abraham, puis un peuple, le peuple d’Israël, pour se faire connaître au monde. Il a fait connaître ses voies et ses promesses, et il s’est fait construire un sanctuaire pour manifester au monde les mécanismes de sa relation avec les hommes. Il prévoit un autel où l’on peut offrir des sacrifices pour régler le problème de nos péchés. Et il prévoit un espace auprès de lui pour beaucoup de gens, dans son parvis, avec une grande ouverture sur le monde entier.

Est-ce que vous voyez le cœur de Dieu, qui désire que nous lui soyons proches, qui nous appelle à lui ?

Regardez encore. Jésus est venu de sa part accomplir ce qui était préfiguré par le tabernacle et l’autel, de façon à ce qu’on puisse encore plus facilement s’approcher de lui, en appuyant notre foi sur des promesses encore meilleures que celles du Sinaï (Hé 8.5-6). Il a offert un sacrifice infiniment meilleur que tous les sacrifices qui ont jamais été offerts sur l’autel du tabernacle. La plupart d’entre nous, nous n’étions même pas juifs, et le Christ, le messie des Juifs, nous a quand même rapprochés de Dieu par son sang. Il a renversé « le mur de séparation » qui nous tenait à distance du peuple de Dieu et du parvis de son sanctuaire (Ép 2.13-14). Il est ressuscité victorieux, Dieu l’a établi héritier de tout ce qui existe (Hé 1.2), et au moment où il allait monter au ciel s’asseoir à la droite de Dieu, Jésus dit à ses disciples :

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur enseignant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28.19-20).

Vous voyez le cœur de Dieu, qui désire que nous lui soyons proches ? Vous entendez Dieu qui vous appelle à lui ? Vous percevez l’intention de Dieu qui souhaite que nous le connaissions, que nous nous approchions de lui, que nous vivions avec lui pour toujours ?

Et du coup, j’en reviens à ma question du début : quelle est votre relation à Dieu aujourd’hui ? Est-ce que vous avez commencé à écouter cette prédication en étant athée ? Peut-être que maintenant, vous voyez que le vrai Dieu n’est pas comme le dieu auquel vous disiez ne pas croire. Vous aviez raison de ne pas croire en ce dieu-là, qui était peut-être dans votre esprit un dictateur, un tyran, un père fouettard, ou peut-être quelqu’un d’indifférent, ou de sévère, dénué de compassion, ou peut-être tout simplement une force impersonnelle, arbitraire, souvent injuste. Le vrai Dieu, le Dieu de la Bible, est au contraire quelqu’un qui aime ses créatures à un tel point qu’il a pris en charge nos péchés, qu’il en a réglé la dette à ses propres frais par la mort de Jésus sur la croix, pour que nous ayons en lui la vie éternelle.

Peut-être que vous étiez déjà convaincu qu’il y avait un Dieu, mais vous n’étiez pas sûr de l’intérêt qu’il vous portait à vous. Vous aussi, je l’espère, vous avez vu la sollicitude de Dieu envers vous, et vous pouvez répondre par la foi à l’appel qu’il vous adresse à vous approcher de lui. Venez ! Il y a de la place pour vous dans son parvis ! Il vous ouvre l’accès par Jésus-Christ.

Et peut-être que vous êtes un chrétien de longue date, mais vous traversez un désert spirituellement. Vous avez l’impression de vous être éloigné de Dieu. C’est possible. Mais Dieu, lui, ne s’est pas éloigné de vous. Son amour pour vous n’a pas diminué. Sa faveur n’a pas faibli. Pourquoi ? Parce que Jésus plaide pour vous. Dieu a déjà enlevé tous les obstacles à votre communion avec lui. Vous êtes en situation tellement meilleure que l’étaient déjà les Israélites, qui eux-mêmes traversaient le désert—et Dieu leur a donné le tabernacle, l’autel et le parvis pour soutenir leur foi. Mais vous, vous avez le Saint-Esprit qui habite en vous. Vous avez les saintes Écritures. Vous avez l’Évangile de Jésus-Christ. Vous avez la communion de l’Église. Vous avez la sainte-cène. Regardez autour de vous et prenez courage. Dieu vous aime, et il l’a prouvé ! Il vous tient près de lui-même et il ne vous lâchera jamais.

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