Pour Dieu, pour les autres

Par Épaphras Lutetele 11 février 2018

Pour commencer ce message, permettez-moi de vous lire quelques lignes d’un dialogue. Ce dialogue vient d’un film très connu et je sais qu’en disant seulement les noms des personnages, le film vous reviendra vite. Il s’agit d’un dialogue entre Morpheus et Neo (du film Matrix). Le contexte ? Neo va rencontrer Morpheus pour la première fois et tenter d’en savoir plus sur la Matrice.

Voici ce que dit Morpheus :

Morpheus: La Matrice est universelle, elle est omniprésente. Elle est avec nous ici, en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre ou lorsque tu allumes la télévision. Tu ressens sa présence quand tu pars au travail, quand tu vas à l'église, ou quand tu paies tes factures. Elle est le Monde qu'on superpose à ton regard pour t'empêcher de voir la vérité.
Neo: Quelle vérité ?
Morpheus: Le fait que tu es un esclave Néo. Comme tous les autres, tu es né enchaîné. Le monde est une prison où il n'y a ni espoir ni saveur ni odeur. Une prison pour ton esprit. Et il faut que tu saches que malheureusement, si tu veux découvrir ce qu'est la Matrice, tu devras l'explorer toi-même...C'est là ta dernière chance. Tu ne pourras plus faire marche arrière.
Choisis la pilule bleue et tout s'arrête. Après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge, tu restes au pays des merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre.
N'oublie pas, je ne t'offre que la vérité, rien de plus.

Neo est confronté à un choix : 1/ Continuer de vivre dans un mensonge rassurant (le déni total), 2/ Connaître la vérité sur la matrice au risque de souffrir. Pas de neutralité, il est obligé de choisir. Après ce message, vous qui m’écoutez serez comme Neo : obligés de choisir. Il n’y aura pas de place à la neutralité !

Si vous n’aviez qu’une phrase à retenir aujourd’hui dans tout ce qui sera dit : « Vivre pour Dieu, c’est ne plus vivre pour soi-même »

Contexte :

- Jésus s’adresse à des disciples « suivistes » qui sont constitués de péagers et de non-juifs (pécheurs). Les spécialistes de la Loi sont également présents (Luc 15 :1). Il est probable que les 12 soient là aussi.

- Trois paraboles précèdent celle-ci (depuis Luc 15 :1). Sous forme de gradation du - important au + important (brebis perdue, pièce perdue, fils perdu). Elles constituaient le triptyque des « perdus-retrouvés » = la repentance des non-juifs. Une parabole est une comparaison/histoire faite avec des choses de la vie courante avec pour but de faire ressortir une réalité spirituelle.

Plan : A – L’habit volé ne va pas au voleur ; B – Donnez plus pour gagner plus ; C – Pilule rouge ou pilule bleue ?

La question qu’on doit se poser : Comment vaincre l’égoïsme dans ma vie ? Nous allons tenter d’y répondre à l’aide du texte d’aujourd’hui. Commençons donc !

A – L’habit volé ne va pas au voleur (1 – 8)

Proverbe analogue = « Bien mal acquis ne profite jamais »  Salomon (Proverbes 10 :4). L’idée derrière ces proverbes est simple : on finit toujours par se faire rattraper par nos mauvais choix.

1) Infidélité : tutoriel (1-4)

Dans les 4 premiers versets, nous verrons comment l’infidélité peut progressivement se développer chez quelqu’un.

Etape 1 : l’orgueil : l’intendant s’est retrouvé dans une position élevée, par conséquent, l’orgueil n’était pas loin. V1 : Ce mot « intendant » est plus clair en grec. « Intendant » = gérant de la maison (littéralement) ; administrateur, économe. Il garde les biens de son maître, s’occupe des transactions. Il fait la liaison entre les serviteurs et le maître.

Etape 2 : la convoitise et la trahison. Dans une telle position, la corruption est inévitable. L’intendant se sert donc dans le patrimoine de son maître, sans aucun problème. Aucun remords n’est visible. En fait, il brise indirectement la relation de confiance établie avec son maître qui le considère comme son fidèle adjoint, et ignore ses agissements douteux..

L’intendant me rappelle ce fils qui a la maison familiale pour lui seul tout un week-end car papa-maman sont pas là. Les parents lui font confiance et lui, que fait-il ? Grosse fête, maison sans dessus-dessous, démolit le 4x4 familial...

V1b : Il a été repéré puis accusé par quelqu’un. Ce quelqu’un dans notre exemple du fils indigne, c’est un peu le voisin qui prévient les parents que leur fiston n’a pas été sage !

Etape 3 : l’endurcissement. V2 à 4 : Bientôt viré, l’intendant ne cherche même pas à se racheter. Il ne pense qu’à son sort ! C’est un fainéant (« Piocher la terre ? Je n’en ai pas la force » c’est-à-dire labourer la terre) et un orgueilleux (« Mendier ? J’en ai honte » ; propre à ceux qui sont en mauvaise santé, tout le contraire de lui). Forcément, il était habitué au luxe, difficile de s’en détacher…

Les agissements de l’intendant = témoignage d’un coeur corrompu et endurci, d’une personne infidèle. L’intendant me fait penser à quelqu’un en fait. Et ce quelqu’un, c’est moi ! Je me souviens en 6ème, il y avait un devoir de maths et je n’avais pas révisé. Alors qu’est-ce que j’ai fait ? Ben, j’ai triché ! J’étais content, puis je me suis fait attraper. Convoqué, je me suis fait prendre. Est-ce que j’ai cherché à changer ? Non, je me suis endurci dans mon péché ! J’ai agi comme l’intendant.

2) Toujours plus loin…

Nous voyons aussi que l’infidélité est liée à la malhonnêteté :

V4 à 7 : Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? L’intendant a trompé son maître, autant tromper les serviteurs aussi ! Son plan est machiavélique mais au moins, il va assurer ses arrières.

V5 à 6 : Pourquoi cette action de passer le prix de 100 à 50 ou de 100 à 80 ? D’après certains commentateurs, il est possible qu’avant de faire ça, l’intendant avait dû rehausser le montant réel de la dette afin de contourner une loi mosaïque : cette loi interdit quiconque de prélever des intérêts abusifs sur des prêts consentis à des compatriotes juifs. Du coup, l’intendant ramène la dette à son montant réel.

Quels sont les objectifs derrière ces gestes ? 1/ Acheter la confiance des débiteurs qui soutiendront l’intendant lorsque son éviction sera « officielle », et qui verront un traitement injuste à son égard ; 2/ Assurer ses arrières quand il n’aura plus rien.

Nous constatons qu’un péché en cache toujours un autre, et on voit jusqu’où l’intendant va pour sauver sa peau. Tout cela me rappelle Sepp Blatter, ancien patron de la FIFA (fédération internationale de football), qui a été banni et condamné à six ans d’interdiction à toute activité liée au foot. Pourquoi ? Détournement d’argent, trafic de billets pour la CDM 2014, pots-de-vin etc. Blatter a goûté à l’élévation, et en a profité pour s’en mettre plein les poches, et comme l’intendant, il a chuté.

3) Conclusion ?

V8 : Le maître félicite son intendant ? Relisons bien. Il loue la prudence ou plutôt le fait que l’intendant a agi de manière judicieuse. C’est la seule chose louable chez l’intendant qui demeure « l’intendant de l’injustice ». Toutefois, ce commentaire du maître n’est pas public, il est énoncé en lui-même, en secret. En effet, le maître ne va quand même pas féliciter en personne celui qui l’a berné !

Deuxième partie du verset : A partir de là, nous avons un commentaire de Jésus qui a fini sa parabole et passe aux applications. « Les enfants du monde » = les personnes qui ne connaissent pas Dieu. En effet, quand il s’agit de protéger leurs intérêts, les gens du monde agissent avec sagesse et précaution. « Enfants de lumière » = les disciples de Jésus.

Ce que Jésus souligne : ses disciples doivent être aussi habiles que les gens de ce monde mais avec des meilleurs motifs, que Jésus expliquera juste après.

RAPPEL : Jésus s’adresse à un public composé en partie de péagers/collecteurs de taxes (15 :1). Ces péagers étaient des juifs qui travaillaient pour le gouvernement romain. Ils prélevaient des taxes pour l’empire et ils étaient détestés par la population à cause de leur statut de collaborateurs avec l’ennemi – en effet, comment peut-on accepter de travailler pour celui qui vous envahit ? – et aussi parce qu’ils étaient parfois des escrocs.

Pas étonnant donc qu’il utilise cette parabole, afin de sensibiliser cette caste de disciples en particulier.

Qu’en est-il pour nous, occidentaux de 2018 ? Il faut escroquer les gens pour se faire des amis et être approuvé par Dieu ? Loin de là ! Dieu veut que nous soyons fidèles à lui (Il est le Vrai maître) et que nous soyons tout autant habiles que les gens du monde dans leur façon de gérer les affaires. Ayons un usage intelligent de nos richesses en les utilisant pour les autres et pour la gloire de Dieu. Cela nous amène à la deuxième partie.

B – Donnez plus pour gagner plus (9 – 11)

V9 à 11 : Je vous rassure : moi aussi en lisant ce V9, je n’ai rien compris. Mais rassurez-vous, nous allons y aller tout doucement. La phrase en grec est plus claire : « faites-vous des amis à partir du/par le trésor de l’injustice ». En tout cas, le message de Jésus est clair : les propriétaires et péagers dans l’audience doivent utiliser leurs ressources pour le bien commun de leurs compatriotes, afin de récolter plus une fois qu’ils seront dans le besoin. Jésus utilise le terme « richesse injuste/trésor de l’injustice » non parce que ces richesses sont injustes en elles-mêmes, mais parce qu’elles sont trompeuses, pas dignes de confiance et elles ne procurent pas la réelle satisfaction.

Pour nous, hommes et femmes du XXIème s, Jésus désire en quelque sorte que nous soyons des Coluche. Coluche ? C’est celui qui, dans les années 1980 avec Daniel Balavoine a lancé les Restos du Coeur. L’idée était d’offrir un repas aux plus démunis. Coluche était un humoriste qui gagnait bien sa vie, mais qui a vite compris et reconnu qu’il bénéficiait beaucoup de richesses « injustes ». Du coup, il a voulu donner à ceux qui n’ont rien. Le geste de Coluche, est bon. Alors pourquoi pas nous, chrétiens ? Faisons donc preuve de libéralité.

V10 : Ce que Jésus dit ici va parfaitement avec le verset précédent : si à petite échelle, on a déjà ce coeur charitable et compatissant, on aura toujours ce coeur charitable et compatissant dans une position plus élevée. A l’inverse, en étant mauvais dans un petit contexte, on le restera dans un contexte plus développé. Cependant, au V11, Jésus poursuit et précise : si ses disciples sont infidèles dans leur gestion des choses de ce monde, comment seraient-ils fidèles lorsque Dieu leur donnera des biens spirituels c’est-à-dire les
bénédictions et les richesses de grâces ? Les péagers et les plus aisés qui sont visés en premier doivent donc abandonner leur cupidité, et les autres disciples leur égoïsme. Les uns doivent arrêter d’escroquer leurs compatriotes, et les autres doivent arrêter de penser à eux-mêmes et plus s’ouvrir aux autres. Nous voilà donc à la dernière partie, décisive pour Jésus.

C – Pilule rouge ou pilule bleue ? (12 – 13)

V12 : Si on se dit disciples et qu’on se comporte comme l’intendant infidèle, comment pouvons-nous espérer obtenir quoique ce soit de la part de Dieu ? En réalité, aux V11 et 12, Jésus met en lumière le problème du coeur humain. Ce coeur décrit dans toute la Bible comme mauvais. Déjà, il y a ce commentaire en Genèse 6 :5 :

« L'Éternel vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre ; et que chaque jour son coeur ne concevait que des pensées mauvaises. »

Ou que dire de ce verset très connu de Jérémie 17 :3 :

« Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est incurable. Qui peut le connaître? »

Tout ça n’est pas très positif… Hélas, c’est bien la réalité : on ne pense ni à Dieu, ni à notre prochain (ceux dans le besoin). On pense à notre satisfaction personnelle, à s’enrichir par tous les moyens. C’est l’idolâtrie du soi. Et c’est bien sur ces aspects que Jésus semble insister : l’idolâtrie, manifestée par l’égoïsme, et qui mène à la cupidité et/ou à l’infidélité envers le Maître (Dieu). L’exemple le plus concret de ce coeur mauvais, de cet intendant fidèle, il y en a un tout frais que vous avez sûrement connu : le cas de Jérôme Cahuzac.

Jérôme Cahuzac (ancien ministre sous François Hollande). Alors qu’il était visé par des accusations de fraude fiscale (des comptes en Suisse et Singapour) et de blanchiment d’argent tandis qu’il était ministre du budget, il niera devant les caméras (c’est-à-dire devant nous) et devant l’Assemblée Nationale. Résultat ? La justice a fait son enquête et a finalement découvert qu’il a menti. J. Cahuzac va devoir démissionner puis il sera condamné et lui-même avouera au tribunal, sans aucun remords, toutes les allégations. Clairement nous avons l’exemple-même de l’intendant infidèle à son maître. François Hollande, son supérieur, lui faisait confiance. Mais lui, il l’a trahi sans vergogne !

V13 : « Du coup, on fait quoi », doivent se dire les disciples de Jésus. Et on se pose la question aussi. Réponds-nous, Jésus ! Eh bien Jésus répond : « Faites un choix ! » – choisissez entre la pilule rouge ou pilule bleue. S’ils se disent « disciples de Christ », ces personnes doivent aimer Christ avant tout, dont l’argent. S’ils sont de vrais disciples de Christ, ils doivent s’attacher à Christ et mépriser l’argent. En tout cas, ils doivent se remettre en question quant à leur attachement à Christ. Notons que Jésus utilise le terme « Mammon » qui est un terme araméen. C’est une sorte de personnification de l’argent (Christ en fait une divinité).

Ailleurs, en Mt 6 :19-21, Jésus dit ceci :

« Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. »

La clé est là : si le coeur est attaché à l’argent, alors tes pensées iront toujours vers lui. C’est logique.

Et nous ? Il est vrai qu’on n’est pas tous attachés à l’argent comme les publicains, mais on a d’autres « Mammons » dans nos vies : le sport, les soirées, les jeux vidéos, internet, les séries TV, les réseaux sociaux…autant de choses qui occupent nos vies inutilement et nous détournent de l’essentiel : Dieu. On aime les veaux d’or en fait – cela vous rappelle quelque chose ? Et on s’imagine capables de suivre Dieu et d’être attachés à ces choses en même temps, de suivre deux lièvres à la fois. C’est là le problème : ce n’est pas possible, ni tenable. Ce problème est inhérent à tous les êtres humains car nous sommes des êtres déchus, des pécheurs.

Y a-t-il donc quelqu’un capable d’aimer parfaitement Dieu ainsi que les autres ? Oui ! Cet homme, c’est celui qui parle = Jésus-Christ. Quand nous considérons Son Incarnation (vraie preuve d’amour ultime pour l’humanité dépravée), Son attitude de serviteur lors de son ministère terrestre (il multiplie des pains pour les affamés, il guérit des lépreux, s’occupe des malades et démoniaques…), Sa compassion (il mange et boit chez les rejetés de la société comme les publicains et les non-juifs, il considère des inconsidérés comme Zachée, il se lie d’amitié avec des Marthe, Marie et Lazare, il reçoit la femme adultère..).

Quand on considère tout cela, on voit l’homme parfait. Et pourtant, c’est bien cet homme parfait qui sera injustement arrêté, accusé, jugé et condamné à mort sur une croix afin de payer pour les péchés des injustes que nous sommes, et pour apaiser la colère de Dieu qui était notre ennemi.

Mais Christ qui était parfait, et innocent donc, n’a pu rester dans la tombe. Donc Dieu l’a ramené à la vie et il est monté au ciel auprès du Père pour régner comme Roi à tout jamais. Du coup, si on veut être un intendant fidèle pour Dieu, il suffit de regarder à Christ ! Je reconnais sa misère et je mets ma confiance en Christ et ainsi, le Saint-Esprit vient en moi. Ce dernier va infuser les sentiments et les attitudes de Christ. Et le désir de vivre pour Dieu et de me donner aux autres, d’utiliser les dons de l’Esprit c’est-à-dire les richesses que Dieu me confie pour le bien commun seront naturellement manifestes.

Ainsi, comment vaincre l’égoïsme dans ma vie ? C’est simple : Jésus-Christ. Si parmi nous ou ceux qui écoutent à distance, il y en a qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ, je vous en conjure : regardez à Christ et non à vous-mêmes ! Venez boire à ses eaux gratuitement, comme disait le prophète Esaïe ! Changez de direction et venez à Christ afin d‘être pardonnés de vos péchés, d’être en paix avec Dieu et d’avoir un coeur nouveau. Dieu renouvellera votre pensée et vous aurez envie de vivre pour Dieu et pour les autres. Prenez la pilule rouge et vous serez libres !

Si vous êtes déjà chrétien, priez Dieu chaque jour qu’il change votre coeur. Demandez-Lui à ce que vous l’aimiez davantage afin qu’il vous rende plus sensibles aux autres (ceux qui souffrent physiquement, moralement, spirituellement ou financièrement).

Enfin, pour terminer, je citerai celui que je considère comme mon théologien préféré. Il m’a amené à la théologie réformée et a façonné ma vision de Dieu. C’est mon « grand père spirituel ». Je parle de R.C. Sproul. Voici ce qu’il disait : Le but ultime de la vie chrétienne, c’est de vivre Coram Deo. Coram Deo, c’est vivre toute une vie dans la présence de Dieu, sous l’autorité de Dieu, pour la gloire de Dieu. C’est le fait de comprendre que tous nos actes se font sous le regard de Dieu qui est omniprésent car rien, mais absolument rien n’échappe à son oeil souverain.

Coram Deo, c’est reconnaître qu’il n’y a pas plus grand objectif que celui d’honorer Dieu. Nos vies sont des sacrifices vivants, des oblations offertes dans un esprit d’adoration et de reconnaissance.

Coram Deo, c’est une vie vécue selon des principes et non selon l’opportunisme, vécue dans l’humilité devant Dieu et non la rébellion. C’est vivre une vie vécue sous la tutelle d’une conscience retenue captive par la Parole de Dieu.

Coram Deo, devant la face de Dieu. Voilà l’essentiel de la vie. A côté de ça, tous les autres objectifs et les ambitions humaines ne tiennent pas la comparaison ».

Que Dieu nous aide à vivre Coram Deo c’est-à-dire pour Lui en priorité, afin de vivre, ensuite, pour les autres. Comme de vrais intendants fidèles au service des autres, au service de Dieu. Amen !

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