La sexualité chrétienne

Par Alexandre Sarranle 7 juillet 2019

Vous avez vu le titre du message aujourd’hui : « la sexualité chrétienne » ! Rien que ce titre peut générer un peu de stress chez plusieurs d’entre nous. Disons que la sexualité et la religion, c’est comme le coca-cola et les menthos : c’est un mélange un peu instable !

Qu’est-ce que la sexualité a à voir avec la religion, et qu’est-ce que la religion a à voir avec la sexualité ? Ce sont deux mondes distincts, indépendants, voire incompatibles ! La religion a tellement brimé la sexualité dans l’histoire, qu’une sexualité épanouie, ça doit forcément être une sexualité libérée du carcan de la religion, donc une sexualité anti-religieuse ! Inversement, on pourrait dire que la révolution sexuelle qui a démarré au milieu du siècle dernier est allée tellement loin et a conduit à tellement de dérives et de dysfonctionnements, que la vraie religion, celle qui va vraiment élever l’âme, doit forcément être non-sexuelle, ou même anti-sexuelle !

Alors ça peut vous étonner, mais les tout premiers chrétiens se posaient le même genre de questions. Je vous ai déjà expliqué il y a quelques semaines qu’au premier siècle, il y avait des gens qui se disaient chrétiens et qui disaient qu’on pouvait avoir des relations sexuelles avec qui on voulait et quand on voulait, puisque notre corps est indifférent à notre vocation religieuse, qui elle, est purement spirituelle. Et on a vu que cette idée était fausse.

Mais il y avait aussi des chrétiens qui étaient choqués par ça, et du coup, qui disaient : « Non, vous n’avez rien compris ! Notre corps n’est pas juste indifférent, il est mauvais ; on doit donc réprimer et refouler nos besoins et nos désirs corporels, et c’est comme ça qu’on va vraiment grandir dans la foi ! ». Mais comme ils n’arrivaient pas à obtenir gain de cause dans leur église, et que ces différentes tendances commençaient à entraîner des querelles et des divisions, ils ont décidé d’écrire une lettre à l’apôtre Paul lui-même pour lui demander son avis.

Ils ont pas mal de questions sur pas mal d’autres sujets, mais sur celui-ci en particulier, ils lui disent : « Coucou Paul, c’est bien vrai que les relations sexuelles avec n’importe qui et n’importe quand, ce n’est pas bien ? Et que du coup, l’idéal, c’est qu’un homme ne touche jamais de femme ? » Et l’apôtre Paul va leur répondre dans le texte qu’on est sur le point de lire, et il va leur dire : « Ben, ce n’est pas tout-à-fait ça. En fait, les relations sexuelles c’est une bonne chose, mais dans le bon cadre ! ».

Et si aujourd’hui le sujet de la sexualité vous stresse, parce que vous pensez que le choix se situe entre la « licence » et le « puritanisme » (entre une liberté quasi-absolue : tant que les personnes sont adultes et consentantes, tout est permis ; et le « puritanisme » au sens culturel et péjoratif du terme : le sexe, c’est un mal nécessaire), eh bien vous allez découvrir une autre voie, la voie authentiquement chrétienne !

La bonne place (v. 1-3)

La première chose que ce texte veut nous faire comprendre, c’est que les relations sexuelles ont leur place dans la vie d’un croyant, mais c’est dans le mariage et nulle part ailleurs.

Regardez ce que dit l’apôtre Paul (v. 1-3). Certes, ce n’est pas une mauvaise chose en soi de s’abstenir entièrement de relations sexuelles (v. 1) ; mais à l’inverse, la sexualité non plus n’est pas une mauvaise chose en soi ! En fait, le désir sexuel est normal chez les humains ; seulement, il y a une manière morale et une manière immorale de le satisfaire. « L’inconduite » (v. 2) est la manière immorale ; le mariage est la manière morale. C’est un mariage caractérisé par l’exclusivité et l’altérité : un homme et une femme engagés mutuellement.

Et la sexualité, d’après l’apôtre Paul, est tellement strictement réservé à ce cadre que c’est même quelque chose que l’on doit à son conjoint. Autrement dit, si on a des relations sexuelles en-dehors du cadre du mariage tel que le mariage est défini dans la Bible, alors on est en train de donner à quelqu’un quelque chose qu’on doit à quelqu’un d’autre.

Imaginez que je doive 1000 euros à quelqu’un, et que je dise à cette personne : « Si tu pouvais attendre la fin du mois, quand je recevrai mon salaire ; alors j’aurai les moyens de te rembourser. » Arrive la fin du mois, et je dépose mon chèque de paie à la banque, et me voici avec 1000 euros sur mon compte. Imaginez maintenant qu’en rentrant chez moi depuis la banque, je vois une publicité pour les soldes chez Darty, et une super TV écran plat, ultra haute définition : 999 euros ! Une occasion à saisir, non ? Eh bien non. Et ce n’est pas que c’est de l’agent sale ! Simplement ces mille euros, je les dois à quelqu’un d’autre.

Et c’est ce que dit l’apôtre Paul, ici. En tant qu’êtres humains, la plupart d’entre nous avons un « capital sexuel », si j’ose dire, et ce n’est pas une mauvaise chose. Ce n’est pas de l’argent sale ! Seulement, cette richesse que nous avons, nous la devons à la personne que nous aurons légitimement épousée. Dieu qui nous a créés, et qui nous a lui-même donné une sexualité, en a voulu ainsi.

« L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Gn 2.24)

Donc l’apôtre Paul est en train de dire à ses interlocuteurs que plutôt que de rejeter absolument la sexualité, ils devraient plutôt reconnaître quelle est la bonne place de la sexualité, selon Dieu. Les relations sexuelles ont leur place dans la vie d’un croyant, mais c’est dans le mariage et nulle part ailleurs.

Et selon votre situation, vous avez plutôt besoin d’entendre la première partie de cette affirmation, ou la seconde.

« Les relations sexuelles ont leur place dans la vie d’un croyant » : la sexualité en soi n’est pas une chose honteuse, et vous avez sûrement besoin d’entendre ça si vous avez eu des expériences blessantes ou humiliantes, si on a abusé de vous, si vous avez une vision de la sexualité entachée par la pornographie, ou à l’inverse, si vous avez reçu une éducation excessivement prude et culpabilisante.

Mais peut-être que vous avez plutôt besoin d’entendre la seconde partie : « la sexualité a sa place… dans le mariage et nulle part ailleurs ». Vous avez besoin d’entendre ça si vous êtes un chrétien, surtout un ado ou un jeune adulte, et que vous voulez honorer Dieu dans tous les domaines de votre vie, dans une société où les ¾ des Français de moins de trente ans qui vivent en couple ne sont pas mariés, et où l’âge moyen du premier rapport sexuel est de 17,5 ans. On va pas faire semblant que ce n’est pas compliqué ! Mais ce n’est pas impossible : avec le soutien de son église, on peut tout-à-fait préserver son « capital sexuel » en vue d’un éventuel mariage, et le cas échéant, connaître dans ce mariage et nulle part ailleurs une sexualité joyeuse et épanouie avec son conjoint.

La bonne pratique (v. 4-5)

Mais ce n’est pas tout ce que l’apôtre Paul veut nous dire dans ce passage. La deuxième chose que ce texte veut nous faire comprendre, c’est que les croyants devraient considérer même leur sexualité comme un domaine où ils sont appelés à servir Jésus.

Alors dit comme ça, ça peut sembler un peu bizarre. Mais regardons le texte ! L’apôtre Paul dit un truc incroyable : il dit que dans le cadre d’un couple légitimement marié, notre corps est soumis à « l’autorité » de notre conjoint (v. 4) ! Et puisque notre corps est remis à notre conjoint, on ne doit pas l’en priver sauf avec son accord, et cela, « momentanément », pour pouvoir se consacrer à la prière (v. 5).

Autrement dit, tiens-toi bien : tu n’as pas la souveraineté sur ton propre corps. D’après Dieu, ton corps, avec ses facultés sexuelles, existe pour ton partenaire dans le mariage. Tu ne peux donc pas faire ce que tu veux de ton corps !

Ça nous choque un peu, bien sûr ! Mais ce que l’apôtre Paul dit sur le « corps » ici, présuppose ce qu’il vient juste de dire sur le « corps » au chapitre précédent. Et ce qu’il vient de dire, c’est que le corps c’est quelque chose de super important pour Dieu. L’homme est constitué d’une âme et d’un corps, et puisque l’homme tout entier est important pour Dieu, l’âme humaine et le corps humain sont importants pour Dieu. Si importants, en fait, que Dieu a voulu les racheter.

Le genre humain était déchu, infecté par le mal et par la mort, et séparé de Dieu (corps et âme). Mais Dieu a tant aimé les hommes qu’il s’est approché en Jésus, Dieu fait homme, et qu’il s’est livré lui-même sur la croix pour nous délivrer du mal et de la mort. Si bien que tous ceux qui croient en lui sont pardonnés pour leurs fautes, ils sont réconciliés avec Dieu, et ils sont destinés à vivre éternellement avec lui au paradis, corps et âme réunis.

Donc Dieu a payé le prix fort pour que tous ceux qui lui font confiance soient rachetés, non seulement spirituellement, mais aussi corporellement. Et c’est la raison pour laquelle au chapitre précédent, l’apôtre Paul a dit que si on est croyant, notre corps ne nous appartient pas ; il appartient à Dieu qui l’a racheté. Notre corps devient un « organe » de Christ, et aussi le « temple » du Saint-Esprit (1 Co 6.15, 19).

Donc si on est croyant : notre corps a été racheté par Dieu ; notre corps est un organe du Christ en vertu de notre union spirituelle à lui par la foi ; Christ est donc le maître de notre corps ; et Dieu remet notre corps à notre partenaire dans le mariage. Donc offrir notre sexualité à notre conjoint dans le mariage, c’est carrément une façon de servir Jésus. Vous avez suivi ? C’est là l’usage que Jésus veut qu’on fasse de notre corps qui lui appartient.

Ça me fait penser au fait que Jonah m’a remis trois de ses guitares les plus précieuses, pour que j’en prenne soin pendant son séjour prolongé aux États-Unis. Forcément, puisque ces instruments valent très cher et puisqu’ils ne m’appartiennent pas, je vais en faire un bon usage, un usage avec lequel Jonah serait à l’aise. Je ne vais pas les revendre sur le Bon Coin, je ne vais pas les ajouter aux jouets de la garderie, je ne vais pas les utiliser comme allume-feu pour mon barbecue. Et de la même façon, si on est croyant, on doit considérer que notre corps ne nous appartient pas, et qu’on doit en faire un usage qui plaît à Dieu.

Ça ne nous vient pas forcément très spontanément, mais les croyants devraient considérer même leur sexualité comme un domaine où ils sont appelés à servir Jésus. Et d’après ce passage, on sert Jésus en considérant notre sexualité comme quelque chose de très bon à offrir généreusement à notre conjoint. On sert Jésus en ne s’abstenant qu’exceptionnellement de relations conjugales, et cela avec l’accord de notre conjoint, et cela pour servir Jésus autrement, à savoir par la prière !

De plus, on sert Jésus en considérant la sexualité d’abord selon le plaisir qu’on peut donner, et non d’abord selon le plaisir qu’on peut recevoir (toujours dans le cadre d’un couple marié, bien sûr). Et à ce propos, ce que dit l’apôtre Paul est époustouflant de progressisme puisqu’il ose affirmer, au premier siècle, que la femme a l’autorité sur le corps du mari (et non seulement le mari sur la femme) ! C’est de la réciprocité, et de l’égalité au sens le plus noble du terme, et ça vient tout droit de la Bible.

On sert Jésus, donc, on n’exploitant pas, en ne cherchant pas son propre intérêt, en mettant les besoins et les désirs de l’autre devant les siens, en usant de bienveillance et de prudence et de douceur. On sert Jésus en faisant de son partenaire dans le mariage son complice en amour.

La bonne importance (v. 6-9)

Et il y a un dernier point. La troisième et dernière chose que ce texte veut nous faire comprendre, en effet, c’est que l’importance de la sexualité dans la vie d’un croyant devrait quand même être relativisée.

Regardez ce que dit l’apôtre Paul à partir du verset 6. Il vient de faire l’éloge de la sexualité dans le mariage, en quelque sorte, et maintenant il tempère un peu. Il dit que le mariage et la sexualité, ce n’est quand même pas une obligation. Certes, les relations sexuelles sont réservées au mariage, mais on peut aussi rester célibataire et chaste ! Ce n’est pas un drame, dit l’apôtre Paul, puisque c’est son cas à lui ! Donc s’il y a des gens qui ne sont pas mariés, ou des gens qui ont perdu leur conjoint, ils peuvent rester dans cette situation sans que ce soit la fin du monde ! Le célibat, ce n’est pas une sous-vocation.

L’apôtre Paul avoue, en quelque sorte, que personnellement, il aimerait bien que tout le monde soit comme lui—il trouve qu’il y a certains avantages à être célibataire, et la chasteté ce n’est pas une torture pour lui. Mais il reconnaît que pour d’autres gens, ça peut être différent ; tout dépend du « don » de Dieu (v. 7). Pour certains, la chasteté peut être très difficile à vivre, comme il le dit au v. 9 ; et dans ce cas, il vaut mieux se marier, et ainsi connaître les relations sexuelles, plutôt que d’être consumé par le désir.

Donc l’apôtre Paul met à égalité ces deux situations : célibat-chasteté d’un côté, et mariage-sexualité de l’autre. Il n’y a pas une situation qui vaut mieux que l’autre, ou qui représente une vocation supérieure à l’autre. Pourquoi ? Parce que ces choses ne sont pas les choses les plus importantes dans la vie d’un chrétien. Qu’est-ce qui est le plus important ? L’apôtre Paul le dit dans un autre passage :

« Je considère tout comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ-Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner Christ. » (Ph 3.8)

Je ne sais pas si on est nombreux à pouvoir s’identifier à ces paroles de l’apôtre, franchement !

Je me suis demandé, par exemple, si je n’avais pas mangé pendant deux jours, et qu’on me tende une assiette avec un Big Mac dessus : qu’est-ce qui pourrait me faire relativiser l’importance de ce Big Mac à ce moment-là ? Peut-être un appel téléphonique de la part d’Emmanuel Macron. Peut-être une explosion nucléaire. À plus forte raison, l’importance de la sexualité devrait être relativisée dans la vie d’un croyant par rapport à sa relation avec Dieu et la place que Dieu lui réserve au paradis ! Truc de dingue qui nous engage sur l’éternité !

Imaginez encore tous les bien que vous possédez. Votre logement, tout ce qui remplit votre logement, tout ce qu’il y a sur votre compte en banque, votre voiture si vous en avez une, et même les vêtements que vous portez. Ajoutez un rein, un œil, votre jambe gauche et les tous les doigts de votre main droite. Contre quoi est-ce que vous seriez prêts à échanger tout ça ? Peut-être contre la vie de votre enfant ?

Et que diriez-vous de la vie du Fils de Dieu ?

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jn 3.16)

Est-ce ça, ça ne devrait pas tout relativiser dans notre vie ? Nos possessions, notre confort, notre santé, notre situation professionnelle, et même… notre sexualité ?

C’est vrai qu’aujourd’hui, on vit encore un peu dans le sillage de la psychanalyse d’il y a un siècle qui, d’après l’Encyclopédie Universalis, « a inscrit le rapport à la sexualité au centre de l’expérience humaine et de sa problématique. » Comme l’a dit aussi Georges Marinescu, un neurologue du siècle dernier : « Le noyau de la doctrine de Freud, c’est le pansexualisme. Pour Freud tout est sexuel. » (Georges Marinescu, 1863-1938, Critique des théories de Freud)

Mais pour l’apôtre Paul, tout n’est pas sexuel ; et la sexualité, ce n’est pas tout. Comme il nous le rappelle dans ce passage, l’importance de la sexualité dans la vie d’un croyant devrait quand même être relativisée.

Donc si tu es un ado ou un jeune adulte célibataire et que tu as l’impression que tu ne penses qu’à ça, honnêtement, prends plus de temps pour méditer sur la personne et l’œuvre de Jésus, passe plus de temps avec tes amis de l’église, consacre-toi davantage au service de Dieu, profite de ton célibat, de ton énergie et de ta disponibilité pour faire plein de choses pour le Seigneur !

Si tu es un adulte mûr et que tu n’as jamais trouvé chaussure à ton pied, ou bien si tu es veuf ou veuve ou divorcé(e), prends courage ! Tu n’es pas une personne inférieure pour autant, et la chasteté est une vocation réaliste et honorable avec l’aide du Seigneur, même si ça peut être une croix à porter, voire une écharde dans la chair. Mais la grâce de Dieu est tellement plus grande !

Et si tu es très âgé, ou infirme, eh bien même sans sexualité, tu restes une personne aimée de Dieu, une personne complète et digne qui peut connaître Christ et trouver une pleine satisfaction en lui !

Alors tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire ce que l’apôtre Paul dit dans ce passage, c’est-à-dire que les relations sexuelles c’est une bonne chose, mais dans le bon cadre ! On n’a pas à choisir entre le « sexe libre » ou le « sexe sale » ; en fait, la sexualité selon Dieu a sa bonne place, dans le mariage ; elle a sa bonne pratique, qui consiste à servir Jésus en s’offrant généreusement à son conjoint ; et elle a sa bonne importance, ni trop importante, ni trop peu importante, car elle est relativisée par rapport à la place de Jésus dans la vie d’un croyant.

Alors j’imagine que la plupart d’entre vous connaissez le film « Le Seigneur des Anneaux ». Le réalisateur Peter Jackson a fait un travail extraordinaire pour réaliser cette trilogie épique incroyable. Maintenant, dans quel cadre préféreriez-vous voir ce film : dans une salle de cinéma iMax avec un puissant son surround, ou bien sur un petit écran encastré dans le dos d’un siège d’avion ? Si vous avez déjà regardé un film dans ce genre de petit écran pourri avec le bruit des réacteurs d’avion en fonds sonore, votre choix sera vite fait ! Et on sait aussi ce que Peter Jackson préférerait pour vous.

Et de même, l’auteur-réalisateur de la sexualité, notre Créateur qui a aussi inspiré la Bible, nous dit : « Ne va pas gaspiller ta sexualité dans un cadre qui ne lui fera pas honneur, et qui ne me fera pas honneur. La sexualité c’est un truc épique incroyable : ça vaut le coup de le réserver pour le mariage. Ça vaut le coup d’offrir sa sexualité généreusement à son conjoint, une fois marié, car il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Et en même temps, ça vaut le coup de ne pas faire une fixation sur la sexualité, parce qu’il y a des choses infiniment plus importantes dans la vie, à commencer par ta relation personnelle avec moi. » Voilà le bon cadre pour le film.

Et donc puisque le sujet de ce message, c’est intéressant, mais ce n’est pas le plus important, je me permets de vous demander en conclusion : indépendamment du sexe, du mariage, de votre éducation, de vos convictions, de votre passé, de vos regrets, de vos joies, de vos projets, quelle est votre relation à Dieu aujourd’hui ? Parce que tout le reste découle de ça. Il vous présente en Jésus le cadre qui sublimera toute votre vie. Est-ce que vous êtes prêts à vous tourner vers lui sans réserve, à lui demander pardon de l’avoir peut-être ignoré ou rejeté jusqu’ici, et à tout abandonner entre ses mains ?

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