Si vous tapez le mot « église » dans Google, vous obtenez 96 millions de résultats en un quart de seconde. Le mot « église » est un mot courant, que tout le monde connaît. Pour beaucoup de gens, ce terme désigne un édifice : l’église du village, par exemple.
Mais dans la Bible, ce terme désigne autre chose. Dans l’épître aux Colossiens, par exemple, Paul dit : « Saluez Nympha et l’Église qui est dans sa maison » (Col 4.15). Il ne s’agit pas ici d’un édifice, heureusement ! L’Église au sens biblique, c’est une communauté de personnes. Nous qui sommes réunis ici aujourd’hui, nous sommes une église, une église chrétienne, car nous sommes une communauté de personnes qui adorons Jésus en tant que Sauveur, Seigneur et Dieu. C’est dans ce sens que vous pouvez dire que vous êtes venu, aujourd’hui, « à l’église ». Vous êtes venu vous joindre à d’autres personnes qui font partie de cette communauté, ou pour le dire autrement, de ce peuple.
Pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que nous allons réfléchir aujourd’hui au rapport qu’il est censé y avoir entre l’Église et le monde, c’est-à-dire entre le peuple de Dieu et le peuple qui n’est pas de Dieu, ou pour le dire encore autrement, entre la communauté des Chrétiens et le reste des hommes.
Quelle perception avez-vous de cette communauté de personnes qu’est l’Église ? Est-ce que vous avez l’impression, par exemple, que l’Église est un genre de club fermé, réservé aux initiés, un peu comme un Rotary Club, auquel on est très fier d’appartenir ? Ou bien est-ce que vous avez l’impression que l’Église est un ensemble de personnes déconnectées de la réalité, qui vivent sur un petit nuage ? Ou bien est-ce que vous avez l’impression que l’Église a un rapport antagoniste au reste du monde, comme si l’Église existait pour préserver les Chrétiens du monde dangereux qui les entoure, un peu comme un bunker où l’on se réfugie ? Quel rapport est-il donc censé y avoir entre le peuple de Dieu et le peuple qui n’est pas de Dieu ?
C’est la question qui est soulevée par ce texte, dans un passage très particulier, car il se situe à un endroit-charnière du récit de l’Exode. Le peuple d’Israël vient d’être libéré d’Égypte, il découvre que Dieu s’occupe de lui, même dans le désert, en lui donnant de l’eau et de la nourriture, il a reçu la confirmation que Dieu lui était favorable à travers la défaite d’Amalec : tous ces épisodes montrent que le peuple d’Israël est incroyablement privilégié d’être au bénéfice de la faveur de Dieu tout-puissant !
Maintenant, les Israélites sont sur le point de conclure une alliance avec Dieu à l’occasion d’une rencontre solennelle et spectaculaire au mont Sinaï (ch. 19), mais avant cela, le chapitre 18 tombe comme un cheveu sur la soupe ! Et comme on va le voir, il y a une idée simple sur laquelle Dieu, à travers Moïse, veut insister à ce moment précis du récit, et c’est la suivante : L’Église est un peuple distinct du monde, mais pas isolé du monde. Et cette idée nous est présentée à travers deux choses qui arrivent et qui concernent Jéthro, le beau-père de Moïse : d’abord sa conversion, ensuite sa contribution.
Quand on arrive au chapitre 18, il se passe quelque chose de remarquable. Tout d’un coup, juste après la défaite d’Amalec, c’est Jéthro, le beau-père de Moïse, qui occupe le devant de la scène. Le texte raconte qu’il a entendu parler de ce qui s’est passé (il n’était pas avec Moïse, puisqu’il était resté dans son pays, à savoir le pays de Madian), et qu’il va au-devant de Moïse avec la femme de Moïse et ses deux enfants (que Moïse avait, apparemment, renvoyés auprès de Jéthro, peut-être à cause du caractère un peu intense et dangereux de sa mission auprès du Pharaon, cf. Ex 4.20, 27, 29). Ce sont donc des retrouvailles.
Mais avez-vous remarqué à quel point le texte insiste sur le personnage de Jéthro, même aux dépens de la femme et des enfants de Moïse (« beau-père », v. 1, 2, 5, 6, 7) ? Le texte nous fait comprendre qu’il va se passer quelque chose avec Jéthro, et il y a une sorte de suspense textuel qui augmente, jusqu’aux versets 10-12 qui se présentent comme une sorte de résolution formidable et solennelle et qui nous font comprendre que Jéthro, le prêtre païen, se convertit à la foi en l’Éternel, le Dieu d’Israël !
Le langage est très fort dans la bouche de Jéthro (v. 10-11), et comme pour dissiper tout doute concernant l’authenticité de cette conversion, le v. 12 précise que Jéthro offre à la fois un holocauste (sacrifice entièrement consumé par le feu) et des sacrifices de communion auxquels participent également Aaron, les anciens d’Israël, tout cela « en présence de Dieu » !
Ce qui se passe n’est pas juste anecdotique. C’est un événement majeur. Moïse aurait très bien pu mentionner ses retrouvailles avec sa famille en passant, en y consacrant un ou deux versets. Mais Moïse nous présente ici un récit détaillé (ce qui est remarquable, car il n’a même pas mentionné le moment où il a renvoyé sa femme et ses enfants !). L’intention de Moïse est toute simple : c’est de rappeler aux lecteurs, à un moment très important du récit, quelque chose de très important qui concerne l’identité et la vocation du peuple de Dieu. C’est que le peuple de Dieu existe au profit du reste du monde.
Quand Dieu a appelé Abraham, et qu’il a fait alliance avec lui, il lui a dit, d’une part, qu’il ferait de lui une grande nation, mais aussi qu’il devait devenir une source de bénédiction, et que toutes les familles de la terre seraient bénies en lui (Gn 12.1-3). Cette promesse se réalise de façon emblématique dans le texte qui nous intéresse : le peuple d’Israël (issu d’Abraham) est en train de devenir une grande nation, Dieu est intervenu en sa faveur, et maintenant, un prêtre païen qui assiste à ce que Dieu fait pour Israël, qui en entend parler à travers la signification des prénoms de ses petits-enfants (v. 3-4), mais aussi de la bouche-même de Moïse, se convertit ! Il préside même à un culte, alors que la prêtrise d’Israël n’a pas encore été instituée (cf. Ex 28) !
L’idée est simple : c’est que le peuple de Dieu est certes un peuple à part, mais c’est un peuple que Dieu a élu et constitué au profit du monde. La conversion de Jéthro nous rappelle que l’Église, en tant que peuple de Dieu, est ouverte sur le monde. L’Église s’adresse au monde ; ça fait partie de sa raison d’être.
Imaginez un commerçant qui investit dans un super local qui fait l’angle entre la rue de la République et la Place Bellecour. Son commerce consiste à vendre des produits dont il est le seul distributeur dans toute la France. Des produits très recherchés, qu’il dispose dans sa vitrine avec toute une décoration très raffinée. Seulement voilà : ce commerçant est très attaché à sa vie privée, il est un peu parano sur les bords, et il fait installer sur les deux façades de son magasin, une vitrine teintée de sorte qu’on peut voir de l’intérieur vers l’extérieur, mais pas de l’extérieur vers l’intérieur. Et forcément, il ne tarde pas à faire faillite parce que personne ne vient dans son magasin !
L’Église ressemble un peu à ça, parfois : on est censé être une vitrine de la grâce de Dieu, où sont disposés des produits très recherchés, et en plus ils sont gratuits, mais parce que nous sommes un peu trop attachés à notre vie privée et à nos privilèges en tant que peuple de Dieu, nous avons tendance à faire de cette vitrine une vitrine teintée, qui nous permet de voir à l’extérieur, mais qui empêche les autres de voir à l’intérieur. Jésus a dit :
« C’est vous qui êtes la lumière du monde. […] On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau [sous un récipient], mais on la met sur le chandelier, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » (Mt 5.14-15)
L’apôtre Pierre dit à son tour, au sujet de l’Église :
« Vous êtes une nation sainte, un peuple racheté, afin d’annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pi 2.9)
Vous voyez que l’Église est un peuple distinct du monde, mais pas isolé du monde. C’est un peuple ouvert sur le monde, comme on le voit à travers la conversion de Jéthro.
Et qu’est-ce qui a touché Jéthro au point de le convertir ? Ce sont les actes rédempteurs de Dieu dans l’histoire du peuple de Dieu, et en faveur du peuple de Dieu. Des actes dont Jéthro a seulement entendu parler !
De la même façon, l’Église doit continuer aujourd’hui de raconter, de proclamer, de publier les actes rédempteurs de Dieu dans l’histoire et en faveur de son peuple. Nous devons le faire sur la base de l’Écriture sainte qui nous fait connaître ces actes, depuis des millénaires.
Et la Bible témoigne de ce que Dieu a fait par-dessus tout, dans l’histoire, pour se racheter un peuple et pour restaurer sa création. Il est venu en personne, par Jésus-Christ, pour régler définitivement le problème du mal et de la mort. Jésus s’est offert lui-même en sacrifice parfait pour gagner notre pardon et notre réconciliation avec Dieu, de sorte que tous ceux qui lui remettent leur vie reçoivent l’assurance de la vie éternelle. Jésus est ressuscité comme gage de sa victoire sur le mal et sur la mort, et comme garantie de notre délivrance des liens du mal et de la mort. Voilà ce que l’Église est chargée de proclamer, ce dont l’Église est censée être la vitrine.
Et tout comme la libération d’Israël de l’oppression égyptienne a été un témoignage si puissant de la grâce de Dieu, que Jéthro en a été bouleversé et qu’il s’est converti, de même, la libération de tout croyant de l’oppression du péché, par l’œuvre de Jésus, est aussi un témoigne si puissant de la grâce de Dieu et de son salut, que tout homme peut en être bouleversé et se convertir. C’est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit », dit Paul (Rm 1.16). Et j’espère de tout cœur qu’en fréquentant notre église, vous avez pu voir ce qu’il y avait dans la vitrine, et que vous l’avez reçu, gratuitement, par la foi en Jésus.
À travers la conversion de Jéthro, on a pu voir que l’Église était ouverte sur le monde, mais ce n’est pas tout. L’Église est aussi ouverte au monde, comme on le voit dans la suite du récit.
Encore une fois, ce qui se passe est vraiment extraordinaire ! Dès le lendemain de sa conversion, Jéthro observe la façon dont Moïse gère les affaires du peuple (c’est-à-dire en gérant tout lui-même), et il lui dit de but en blanc (sans détour) : « Ce que tu fais n’est pas bien » (v. 17) ! Et ensuite, il lui donne des instructions précises d’après lesquelles Moïse doit déléguer la gestion des affaires du peuple à des chefs, selon une structure bien précise.
Encore une fois, on aurait pu penser que cet épisode était purement anecdotique si Moïse n’y consacrait pas autant de place dans son récit, surtout juste après le récit de la conversion de Jéthro. On a donc un prêtre païen fraîchement converti qui se permet d’instituer un système politico-judiciaire pour le peuple de Dieu ! Non seulement cela, mais le texte nous fait comprendre que c’est une bonne chose, non seulement pour Moïse mais aussi pour le peuple et pour l’accomplissement des promesses de Dieu (v. 22-23) !
L’intention de Moïse est vraiment de faire comprendre à ses lecteurs qu’il y a un immense bienfait qui a été communiqué au peuple par le moyen d’un prêtre païen converti. Un bienfait si important et durable que le peuple allait en bénéficier pendant de nombreuses générations et de nombreux siècles à travers ce système politico-judiciaire qui consiste à avoir des chefs avec différents niveaux de responsabilité et de représentativité.
L’idée que ce texte est en train de nous communiquer, c’est que le peuple de Dieu est certes un peuple à part, mais ce n’est pas un peuple parfait ni autosuffisant. Le peuple de Dieu, c’est-à-dire l’Église, a besoin de gens comme Jéthro qui se convertissent et qui enrichissent l’Église. Ce texte est un véritable rappel à l’ordre pour les Israélites qui étaient certainement enclins à s’enorgueillir de leur statut de peuple élu (comme on le voit à plusieurs moments de leur histoire dans l’Ancien Testament). Mais c’est aussi un rappel à l’ordre pour nous en tant qu’Église du Nouveau Testament qui sommes aussi enclins à nous imaginer que nous sommes les meilleurs et que nous n’avons rien à apprendre ni à recevoir du monde qui nous entoure.
En fait, nous sommes un peu dans la situation d’un jeune prince qui accèderait un peu prématurément au trône du royaume de son père. Il est trop jeune pour avoir vraiment été préparé à occuper ce poste, mais il en est quand même l’héritier naturel et légal. Le lendemain de son accession au trône, il se promène dans la ville, et il constate que beaucoup de ses sujets sont pauvres, malades et affamés. Il est très affecté par ce constat, mais il n’a aucune idée de ce qu’il peut faire pour leur venir en aide. Il décide de réunir toutes les richesses de son palais et de les répartir entre tous les habitants de la ville. C’est utile, mais pas suffisant. Et maintenant, lui-même se retrouve dans l’obligation de se rationner. La ville est en souffrance. Quelques jours plus tard, un homme que le prince n’a jamais vu se présente devant lui et lui explique être venu d’une contrée très lointaine pour lui remettre un troupeau de mille vaches, plusieurs chariots remplis de céréales, et quelques centaines de tonneaux de bière. Le jeune prince le regarde d’un air suspect, et n’ose pas accepter un tel présent, s’imaginant toutes sortes de choses : peut-être que la bière est empoisonnée, peut-être que c’est une tentative de corruption, peut-être que ce bonhomme veut prendre le pouvoir… Il s’apprête à renvoyer cet homme chez lui avec toutes ses provisions, lorsqu’heureusement, un des conseillers du jeune roi, qui a été à la cour depuis de nombreuses années, lui informe que la contrée d’où vient cet hommes est en fait une contrée reculée de son royaume, et que toutes ces provisions ne représentent en réalité que le tribut normal que cette contrée est censée payer au roi. Et qu’il pouvait s’attendre à ce que d’autres contrées apportent leur tribut dans les jours à venir.
Quelle est la moralité de cette histoire ? C’est que cette ville était livrée à la souffrance parce que le jeune roi ne pensait pas que les frontières de son royaume étaient si reculées.
De la même façon en tant qu’Église, nous avons peut-être tendance à penser que les frontières de ce qui appartient à Dieu, ce sont les frontières de l’Église, alors que ce n’est pas du tout le cas. L’univers entier appartient à Dieu. Dieu est le créateur, et donc le propriétaire de tout ce qui existe. Il est le propriétaire de l’humanité. Il est le propriétaire des nations. Tout homme est redevable à Dieu, que ces hommes le sachent ou non. Et toute richesse appartient à Dieu. C’est pour cette raison que l’Église est censée être ouverte au monde.
Attention : je ne parle pas du monde dans un sens péjoratif, comme si l’Église était appelée à devenir mondaine ! Je parle du fait que dans sa grâce commune, Dieu a dispensé des richesses partout, même parmi les non-croyants. Toute vérité, toute justice, toute beauté, toute intelligence, toute créativité, toute miséricorde, viennent de Dieu et lui appartiennent, où qu’elles se trouvent. Le bon sens de Jéthro lui a été donné par Dieu dans sa grâce commune, certainement avant qu’il se convertisse. Mais une fois converti, Dieu a sanctifié cette disposition de Jéthro et l’a utilisée, comme un don spirituel, pour enrichir son peuple, dès le lendemain ! Voilà ce que cela veut dire, d’être ouvert au monde.
L’Église doit donc arrêter de s’imaginer qu’elle n’a besoin de personne, qu’elle se suffit à elle-même, et qu’il n’y a rien de bien en-dehors de ses murs. Il faut arrêter de vivre dans l’isolement, et arrêter d’ériger des obstacles qui empêchent le monde de consacrer ses richesses à Dieu. Voici ce que dit Dieu au sujet de l’Église du Nouveau Testament, à travers le prophète Aggée :
« Les biens les plus enviables de toutes les nations viendront, et je remplirai de gloire cette Maison, dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, oracle de l’Éternel des armées. » (Ag 2.7-8)
C’est aussi de l’Église dont il s’agit dans ce texte du prophète Ésaïe :
« Lève-toi, brille, car ta lumière paraît, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. Car voici que les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. Des nations marcheront à ta lumière et des rois à la clarté de ton aurore. Porte tes yeux alentour et regarde : tous ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils arrivent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. À cette vue, tu seras radieuse, ton cœur bondira et se dilatera, quand les richesses seront détournées de la mer vers toi, quand les ressources des nations viendront vers toi. » (És 60.1-5)
Vous comprenez pourquoi je disais en introduction que la leçon générale de cet épisode du livre de l’Exode, c’est que l’Église est un peuple distinct du monde, mais pas isolé du monde.
À travers la conversion de Jéthro, le beau-père de Moïse qui était un prêtre païen, on a vu que l’Église était censée être ouverte sur le monde. Et à travers la contribution de Jéthro, qui a organisé politiquement et judiciairement le peuple d’Israël, on a vu que l’Église était censée être ouverte au monde.
Alors aujourd’hui, je ne sais pas exactement quel rapport vous entretenez avec l’Église, que ce soit l’Église en général ou notre église, qui est représentée ici à l’occasion de ce culte. Je ne sais pas quelle perception vous avez de l’Église : si vous avez l’impression que c’est un Rotary Club, un petit nuage, ou un bunker. Le texte d’aujourd’hui nous a rappelé ce que l’Église est censée être dans son rapport avec le reste du monde, et si notre église vous a donné une impression différente, j’espère que vous nous pardonnerez.
Nous aimerions être cette vitrine bien propre et transparente, au croisement de la rue de la République et de la Place Bellecour, où chacun peut observer et comprendre ce que Dieu a fait dans l’histoire, par Jésus, pour racheter les hommes et sa création. Nous aimerions que vous soyez touché dans votre for intérieur par le témoignage que nous essayons de rendre à ce que Jésus a fait en s’offrant lui-même pour nous délivrer. Nous aimerions que vous sachiez que quelle que soit votre origine, votre éducation, vos goûts, votre personnalité, les choses bonnes et les choses mauvaises que vous avez faites, vous avez de la valeur aux yeux de Dieu car il vous a créé.
Vous pouvez être réconcilié avec lui et le connaître personnellement, grâce à ce que Jésus a fait. Vous avez une utilité, et des richesses de toutes sortes que Dieu veut faire fructifier dans le cadre de son peuple qu’est l’Église. Pardonnez-nous si nous vous avons donné l’impression qu’en tant qu’Église, nous rendions témoignage à autre chose qu’à la personne et à l’œuvre de Jésus. Et pardonnez-nous si nous vous avons donné l’impression que l’Église ne voulait pas de vous.
L’Église est un peuple distinct du monde, mais pas isolé du monde. Que Dieu nous aide à remplir notre vocation.