Mes amis : j’ai devant moi, à cette heure précise, les gens les plus privilégiés de tout le quartier de Gerland ! En quoi consiste ce privilège ? Il consiste à se trouver en compagnie du peuple de Dieu, à participer à un culte rendu à Dieu, et à pouvoir entendre, écouter et recevoir la Parole de Dieu. Est-ce que vous vous rendez compte de la situation privilégiée dans laquelle vous vous trouvez, du simple fait de votre présence ici aujourd’hui ?
Voici ce que je peux vous assurer : parce que je crois en Dieu, parce que je crois que la Bible est la Parole de Dieu, et parce que j’ai même fait de la transmission du message biblique mon propre métier, je peux vous assurer que votre participation, de près ou de loin, à la vie d’une église chrétienne n’est pas une mince affaire ! C’est une chance ! Une chance inouïe ! Mais voilà : en quoi ce privilège vous profite-t-il ? Quel est l’effet bénéfique et durable de ce privilège dans votre vie ?
Imaginez que vous soyez tiré au sort pour assister à une vente privée exceptionnelle dans un grand magasin où toutes sortes de grandes marques sont proposées à des prix sacrifiés. Quelle chance ! Mais en quoi ce privilège vous profite-t-il, si vous repartez de là les mains vides ? Peut-être que ça fait dix fois que vous êtes tiré au sort pour assister à cette vente privée, et dix fois que vous repartez les mains vides. À quoi bon ce privilège ?
De la même façon, ça fait peut-être longtemps que vous participez, de près ou de loin, à la vie de notre église. Mais parfois, et peut-être de plus en plus souvent, vous vous dites : à quoi bon ? Il y a des gens qui laissent complètement tomber leur relation à Dieu après un, deux, trois ans de présence fidèle au culte. Est-ce un risque pour vous ?
Eh bien à travers le texte que nous allons étudier aujourd’hui, Moïse cherche aussi à faire comprendre à ses lecteurs que le fait de participer à la vie du peuple de Dieu est déjà en soi un immense privilège. Mais voici la leçon fondamentale qu’il veut que nous comprenions : c’est que les nombreux bienfaits que Dieu nous présente dans le cadre de l’Église, nous ne les recevons que par le moyen de la foi.
La foi, c’est la clef, qui nous permet de ne pas repartir les mains vides. Ce n’est pas le fait de participer à la vie d’une église chrétienne qui garantit notre avenir, même si c’est déjà là un immense privilège. Non, c’est par le moyen de la foi que Dieu nous communique ses bienfaits, qu’il nous édifie, et qu’il nous donne la persévérance.
L’histoire que nous allons lire se déroule juste après la sortie d’Égypte, la défaite spectaculaire de l’armée égyptienne, et le cantique solennel que Moïse et les Israélites entonnent à cette occasion. Maintenant, les Israélites se retrouvent dans le désert, en chemin pour la montagne du Sinaï, et c’est le moment où Dieu va commencer à éduquer son peuple. Et la première chose que Dieu veut apprendre aux Israélites, c’est à vivre et à marcher dans la foi.
En écrivant ce récit, Moïse nous invite à nous souvenir de la façon dont Dieu a enseigné à son peuple la foi, la vraie foi, celle qui persévère, et qui est une confiance bien fondée, une confiance difficile, une confiance humble, une confiance qui se voit, et une confiance qui s’alimente.
Premièrement : la foi est une confiance bien fondée. Le peuple se met en marche et au bout de trois jours, la seule eau que les Israélites trouvent à boire est imbuvable. Ils se plaignent, Moïse s’adresse à Dieu, et Dieu rend l’eau buvable. Et tout de suite après, le texte ajoute une précision remarquable qui nous fait comprendre que ce jour-là, Dieu a enseigné à son peuple une première leçon fondamentale (v. 25b-26), qui est la suivante : « Je suis digne de toute ta confiance ».
Quand on lit le texte, on dirait une menace, mais en fait, c’est une promesse. Dieu rassure son peuple, qui s’est retrouvé dans une situation similaire à celle des Égyptiens lorsque l’eau du Nil est devenue imbuvable. Mais Dieu dit au peuple : « Je ne suis pas l’Éternel qui te veut du mal, je suis l’Éternel qui te veut du bien » ! Si tu places ta confiance en moi, c’est une confiance bien fondée (ce qui est confirmé par le v. 27).
Je vous ai parlé il y a quelque temps des sorties en montagne que j’ai faites avec mon père dans ma jeunesse. Imaginez qu’un jour, nous fassions une sortie avec d’autres personnes, et qu’on me demande avec qui j’ai envie d’être encordé : avec ce jeune novice que j’ai jamais rencontré avant, ou avec mon papa qui a vingt ans d’expérience de la montagne derrière lui ? M’encorder avec le jeune inconnu, ce serait l’expression d’une confiance aveugle, tandis que m’encorder avec mon père, ce serait l’expression d’une confiance bien fondée.
Dieu commence donc l’éducation de son peuple dans ce texte, et il lui dit : « Tu as toutes les raisons de me faire confiance ; je suis l’Éternel qui te guérit, qui te veut du bien, et la preuve en est tout ce que tu viens de vivre et ce que tu es sur le point de vivre en arrivant à Élim ».
Est-ce que vous, aujourd’hui, vous avez conscience que la confiance que Dieu vous invite à avoir en lui n’est pas une confiance aveugle mais une confiance bien fondée ? Il vous a révélé son caractère dans sa Parole : il est le Dieu juste, tout-puissant, imbattable, indomptable, et il vous veut du bien. Comment savoir qu’il vous veut du bien ? Regardez, non seulement ce qu’il a dit et promis, mais aussi ce qu’il a fait : par amour pour les croyants, il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous, en rançon pour nous délivrer du mal et de la mort.
Donc, première leçon : la foi est une confiance bien fondée. Si vous en doutez, si vous avez plutôt l’impression que la foi, c’est faire un saut dans le vide, ou faire confiance à un inconnu, vous avez besoin de relire la Bible ! Dieu (l’objet de notre foi) s’y révèle non pas comme une entité lointaine, inconnue et inaccessible, mais comme le Dieu tout-puissant qui veut du bien à son peuple. Lorsque vous en serez convaincu, vous pourrez venir à l’église sans être ni dans l’indifférence, ni sur la défensive, mais en étant plutôt entièrement disposé à recevoir avec reconnaissance tout ce que Dieu veut vous communiquer.
Mais voilà : ce n’est pas aussi simple que ça. La foi n’est pas seulement une confiance bien fondée, mais c’est aussi une confiance difficile. Les Israélites reprennent leur route, et rebelote ! Ils se plaignent. Cette fois, ils n’ont rien à manger. Moïse souligne le fait qu’il n’a pas fallu longtemps pour que le peuple reperde confiance en Dieu, malgré ce qui vient de se passer. Pourquoi est-ce ainsi ? À cause des circonstances qui sont incompréhensibles.
Vous avez beau être un croyant fidèle et dévoué, il va vous arriver des choses dans votre vie, parfois très douloureuses, et vous serez incapable de comprendre pourquoi Dieu les a permises. Je suis relativement jeune, et ça a déjà été mon expérience de la vie chrétienne à plusieurs reprises.
Il y a 13 ans, lorsque notre église démarrait tout juste, le fondateur de l’église a fait appel à l’aide d’un pasteur assistant, qui était un de ses proches amis, qui était marié et qui avait trois jeunes filles. Un peu comme nous avons fait appel à Jonah pour qu’il nous aide dans le cadre de l’église aujourd’hui. Six mois après être arrivé et installé à Lyon, cet homme d’une quarantaine d’années est décédé subitement à l’occasion d’une sortie de l’église, le jour de l’Ascension. Incompréhensible. Aujourd’hui encore, je pense que ceux qui ont vécu ce drame ne comprennent pas pourquoi Dieu l’a permis.
Donc vous voyez : Moïse est en train de rappeler au peuple, à travers ce texte, que si la foi c’est une confiance bien fondée, c’est une aussi une confiance difficile, à cause de la concurrence qu’il y a entre notre intelligence et l’intelligence de Dieu.
Et voilà ce qui est intéressant : c’est que dans cette histoire, le peuple semble avoir perdu de vue l’Éternel. C’est contre Moïse et Aaron qu’ils murmurent. Et comment répondent Moïse et Aaron ? Ils attirent tout de suite l’attention du peuple sur Dieu ! Est-ce que vous avez remarqué que le nom « l’Éternel » apparaît dix fois en sept versets (v. 6-12) ? Moïse corrige tout de suite le peuple (et à deux reprises, v. 7 et 8), en lui faisant comprendre que c’est contre Dieu qu’ils murmurent. Et ensuite, on voit dans la réponse de Dieu que sa réponse aux murmures du peuple consiste notamment à lui montrer qu’il est là (v. 7, 10, 12).
Les circonstances difficiles que nous traversons rognent donc notre confiance, et c’est normal. Il y a une concurrence entre notre intelligence et celle de Dieu. Comment avoir confiance quand on ne comprend pas ? La seule réponse du texte, c’est de considérer la présence et la gloire de Dieu. « Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu », a dit Job avant de rétracter ses murmures (Jb 42.5).
Alors soyez rassuré : la foi, c’est bien une confiance difficile. Mais elle sera d’autant plus difficile, si vous oubliez que Dieu est tout-puissant et infiniment sage, et qu’il est toujours présent au milieu de son peuple.
Troisièmement, la foi est une confiance humble. Conformément à ce qu’il a annoncé, Dieu fait venir des cailles ce soir-là, et le matin, le peuple découvre au sol une nourriture mystérieuse. Moïse transmet des ordres stricts pour la récolte de cette nourriture, notamment qu’il ne faut pas en laisser jusqu’au matin. Tout le monde se retrouve exactement avec ce dont il a besoin pour vivre.
Mais le texte précise que certaines personnes ont essayé d’en garder pour le matin (v. 19-20), manifestement par manque de confiance en Dieu. Ce comportement est dénoncé dans le texte, par le fait que cette nourriture est devenue infecte le lendemain matin, et par l’indignation de Moïse (v. 21).
Pourquoi Moïse nous rapporte cette petite anecdote ? Pour nous faire comprendre que la foi, c’est une confiance humble, c’est-à-dire une vraie confiance : celle qui accepte de suivre les instructions qui proviennent de l’objet de la confiance ! Est-ce que vous faites humblement confiance à votre médecin ? Dans ce cas vous n’allez pas doubler les doses de votre médicament sous prétexte qu’il n’agit pas assez vite. Est-ce que vous faites humblement confiance au pilote de l’avion ? Dans ce cas vous n’allez pas voyager avec votre propre parachute dans le dos. Est-ce que vous faites humblement confiance à Dieu ? Dans ce cas vous n’allez pas chercher à avoir de meilleures idées que lui !
Donc la foi, c’est une confiance humble, qui accepte sans contestation ce que Dieu dit, pour la simple et bonne raison que c’est Dieu qui le dit. Je parlais tout-à-l’heure du phénomène que l’on constate dans la vie de presque toutes les églises fidèles à la Bible : des gens viennent, ils participent, ils restent six mois, un an, deux ans, et tout d’un coup, ils ne viennent plus. Dans la grande majorité des cas, la raison pour laquelle ils arrêtent de venir, c’est parce qu’ils ne veulent pas accepter tel ou tel enseignement dans la Bible.
Ai-je besoin de donner des exemples ? La Bible condamne le concubinage, l’homosexualité, le ministère pastoral féminin, le pluralisme religieux, etc. Vous savez, ça ne plaît à personne d’entendre ces choses. Mais si Dieu nous les dit, c’est pour notre bien. Il est l’Éternel qui nous guérit !
Alors peut-être qu’aujourd’hui, après avoir fréquenté l’église depuis un certain temps, vous êtes mal à l’aise avec certaines choses que vous entendez ici. Si ces choses sont clairement enseignées dans la Bible, tout ce que je peux vous dire, c’est que la foi, c’est une confiance humble. Si vous n’avez pas cette foi-là, vous n’allez pas progresser dans votre relation à Dieu. Le privilège d’être ici ne vous profitera en rien. Vous serez plutôt enclin à glisser vers la critique, qui mène à l’endurcissement, qui mène à l’incrédulité.
Quatrièmement, la foi est une confiance qui se voit, c’est-à-dire une confiance qui se traduit par des actes. Le récit raconte que tout se passe comme Dieu l’avait annoncé (v. 4-5) : le sixième jour, il y a une double quantité de nourriture. L’explication nous est donnée (qu’on n’a pas eue jusqu’ici) : c’est pour que le peuple puisse respecter un jour férié hebdomadaire : le sabbat ! C’est ici que Dieu institue officiellement le repos du sabbat pour son peuple.
Mais, encore une fois, le texte attire notre attention sur le fait que certaines personnes n’ont pas respecté le sabbat. Dieu les gronde et leur fait comprendre que le sabbat n’est pas une contrainte mais une grâce. « L’Éternel vous a donné le [repos], c’est pourquoi… » (v. 29).
Moïse nous fait donc comprendre ici que si la foi, c’est une confiance humble, c’est aussi, par conséquent, une confiance qui se traduit par des actes, c’est une confiance obéissante. À quoi reconnaît-on la confiance qu’un enfant porte envers ses parents ? À ce qu’il dit ? Ou à ce qu’il fait ? « Écoute, fiston, tu me fais confiance ? – Oui. – Alors monte dans la voiture avec moi. – Non ! – Tu me fais confiance ? – Oui. – Alors donne-moi ce couteau de cuisine que tu tiens dans ta main. – Non ! – Tu me fais confiance ? – Oui. – Alors n’essaie pas de sauter de la fenêtre de ta chambre qui est au troisième étage. – Si ! »
Vous voyez très bien ce que je veux dire. Dieu est en train d’éduquer son peuple dans tout ce passage, et une des choses qu’il veut qu’il comprenne, c’est que la vraie foi, la foi qui persévère, c’est une confiance qui, notamment, se voit. Le respect du sabbat, d’ailleurs, c’était une loi emblématique dans l’Ancien Testament, qui permettait, en quelque sorte, de « diagnostiquer » la qualité de la consécration des Israélites.
On pourrait presque en dire autant du jour du Seigneur, aujourd’hui : le sabbat chrétien étant le dimanche, puisque Jésus est ressuscité un dimanche, et puisque l’église se réunit normalement le dimanche pour rendre un culte à Dieu en commémoration de la résurrection de Jésus. Donc est-ce que votre confiance en Dieu se voit, notamment dans la priorité que vous donnez à ce rendez-vous solennel qu’est le culte, pour l’Église ?
Mais est-ce que votre confiance en Dieu se voit, dans toutes sortes d’autres domaines où il vous appelle à lui obéir, non par contrainte, mais par confiance et par reconnaissance ?
Cinquièmement et dernièrement, la foi est une confiance qui s’alimente. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Regardons ce qui se passe dans le texte.
Dieu ordonne qu’une portion de manne soit conservée dans une urne, indéfiniment, en souvenir perpétuel de la provision de Dieu pendant les 40 années dans le désert. Cette instruction un peu curieuse est très importante : c’est le premier objet, sur un total de trois, que Dieu dit aux Israélites de conserver (il sera déposé dans l’arche, avec les tables de la loi et le bâton d’Aaron, Hé 9.4). Ce n’est donc pas juste anecdotique. Ce mémorial va servir aux générations futures (v. 33), en témoignage de ce que Dieu a fait pour son peuple dans le désert, et par conséquent pour alimenter la confiance de ces générations futures.
Dieu montre à son peuple que la foi, c’est une confiance qui a besoin d’être alimentée, ou entretenue. Et Dieu fournit ici un moyen pratique qui va servir aux générations futures. C’est un peu comme l’alliance qu’on porte au doigt lorsqu’on est marié. Voici ce que j’ai dit à Suzanne lorsque nous nous sommes mariés : « Suzanne, je te donne cette bague, gage de l’alliance qui nous unit, et signe de mon amour et de ma fidélité. » Ce n’est pas cette bague qui fait le mariage, mais c’est un signe visible de mon engagement envers Suzanne.
L’urne contenant la manne et déposée dans l’arche de l’alliance, c’est aussi un signe visible, le signe de l’engagement de Dieu envers son peuple. En contemplant ce signe, en se souvenant de la fidélité et de la générosité de Dieu envers son peuple dans le désert, la confiance des Israélites est censée être réconfortée, consolidée, entretenue, bref : alimentée.
De la même façon, aujourd’hui, nous parlons traditionnellement des « moyens de grâce » que Dieu met à notre disposition pour alimenter notre confiance en lui. Quels sont ces moyens ? Il y a la Bible, la prière, la communion fraternelle, le culte, les sacrements… La foi, la vraie foi, celle qui persévère, c’est une confiance qui s’alimente, et c’est pourquoi nous ne devons pas négliger ces moyens que Dieu a fournis précisément dans le but de nous fortifier.
Avant de conclure, je voudrais que vous remarquiez quelque chose dans tout ce texte. Il y a eu des murmures de la part du peuple, un manque de confiance, parfois des gens qui ont désobéi de façon flagrante aux instructions de Dieu… Mais il n’y a eu aucun châtiment. C’est remarquable, parce que lorsque des circonstances très similaires vont se reproduire plus tard, après l’alliance qui sera conclue au Sinaï (avec la révélation de la Loi de Dieu), il y aura des châtiments terribles qui seront exercés contre les Israélites à cause de leurs murmures et de leur incrédulité (cf. Nb 11 – 14).
La raison pour laquelle l’Éternel fait preuve de patience et de magnanimité dans ce texte, c’est précisément parce que c’est le début de l’éducation de son peuple. C’est un peuple nouveau-né, qui commence tout juste à apprendre comment on marche avec Dieu. Dieu est en train d’enseigner aux Israélites la foi. L’expérience qu’ils ont faite dans le désert pendant ces premiers mois après la sortie d’Égypte, Dieu veut qu’elle leur serve pour toute leur vie, et pour toutes les générations futures. C’est pourquoi cette histoire a été consignée dans l’Écriture, et qu’elle doit nous servir d’exemple, comme le dit l’apôtre Paul (1 Co 10.1-11).
Participer à la vie du peuple de Dieu, c’est déjà un privilège immense. Dieu nous présente de nombreux bienfaits dans le cadre de l’Église. Mais nous ne recevrons réellement aucun de ces bienfaits, si nous ne les recevons pas par le moyen de la foi. Dieu a rendu les eaux de Mara buvables, et il a pourvu la manne comme nourriture pour le peuple pendant quarante ans. C’était un « aliment spirituel », dit Paul (1 Co 10.3), le « pain des anges » d’après le psalmiste (Ps 78.25). Quelle chance ! Mais en quoi cela a-t-il profité aux Israélites qui, en fin de compte, n’ont pas persévéré dans la foi ?
Aujourd’hui, à l’église, comme tous les dimanches, vous avez eu le privilège d’être en compagnie du peuple de Dieu, de participer à un culte rendu à Dieu, et d’entendre, d’écouter et de recevoir la Parole de Dieu. Dans quelques instants, nous allons partager le pain et la coupe, qui sont des signes visibles et tangibles de la grâce que Dieu nous présente ici et maintenant en Jésus-Christ (qui est le vrai pain venu du ciel, pour donner la vie au monde !). Quelle chance ! Vous voyez tous ces bienfaits que Dieu nous présente ? Mais c’est seulement par le moyen de la foi que nous les recevons ; par le moyen de la vraie foi, celle que Dieu nous a décrite dans ce texte.
Si c’est cette foi qui vous anime, vous ne risquez pas de laisser tomber votre attachement à Dieu d’ici quelques mois ou quelques années, parce que cette foi, c’est la foi qui sauve, c’est la foi qui dure, c’est la foi qui persévère, c’est la foi que Dieu donne, et que nous ne risquons pas plus de perdre que nous ne risquons d’oublier de respirer !