La main de l'Éternel (2ème partie : une absolue souveraineté)

Par Alexandre Sarranle 20 mai 2012

Dieu est souverain. Bien sûr qu’il est souverain. Il est Dieu ! C’est ce qu’on appelle un pléonasme. C’est comme si on disait : « ce gratte-ciel est grand », ou encore : « cette Formule 1 est capable de rouler très vite ». Bien sûr que ce gratte-ciel est grand ; un gratte-ciel, c’est grand par nature. Bien sûr que cette Formule 1 peut rouler vite ; une Formule 1 ça roule vite par nature. Et bien sûr que Dieu est souverain ; il est souverain par nature !

Alors pour être sûr que tout le monde sait de quoi on parle, voici la définition du mot « souverain » dans le Larousse : « Adjectif, se dit d’un pouvoir qui n’est limité par aucun autre ». Alors quand on dit que Dieu est souverain, on est en train de dire que Dieu a le pouvoir suprême et que rien ni personne n’exerce un contrôle sur lui ; c’est au contraire lui qui exerce son contrôle sur tout le reste. Tout cela vous paraît logique, non ? Après tout, c’est Dieu !

Mais en réalité, êtes-vous pleinement convaincus de l’absolue souveraineté de Dieu ? Êtes-vous convaincus que le pouvoir de Dieu n’est limité par aucun autre, lorsque votre voiture tombe en panne ? Ou lorsqu’on vous a volé votre portefeuille ? Ou lorsque le président nouvellement élu n’est pas celui que vous espériez ? Ou lorsque vous tombez malade ? Ou lorsque vous perdez un être cher ?

À chaque fois que vous êtes confronté à un petit pépin ou à une épreuve plus douloureuse, examinez votre attitude. Que reflète-t-elle en ce qui concerne l’idée que vous avez de Dieu ? Est-il vraiment souverain dans cette situation, ou bien est-il souverain, mais juste un peu ? Son pouvoir n’est-il vraiment limité par aucun autre, ou bien y a-t-il des puissances capables de lui faire concurrence et auxquelles votre vie est soumise ?

Ce sont là les questions que nous devons nous poser au moment de lire le texte d’aujourd’hui. Nous sommes en plein milieu du récit des dix plaies d’Égypte, et rappelez-vous que Moïse nous a fait comprendre que l’intention de Dieu à travers ces jugements spectaculaires, c’est non seulement de libérer son peuple de sa servitude, mais aussi de se faire connaître, lui, l’Éternel, le Dieu d’Israël. Il veut se faire connaître de son peuple (qui était devenu globalement incrédule après plusieurs siècles d’esclavage) mais aussi de l’Égypte.

Les dix plaies d’Égypte ont donc une portée pédagogique très importante. Elles libèrent le peuple de Dieu, et elles révèlent le Dieu du peuple. Tout cela dans un contexte polythéiste (c’est-à-dire où les gens croyaient qu’il existait de nombreux dieux).

L’enjeu, c’est donc, notamment, de montrer que le Dieu d’Israël n’est pas juste un dieu parmi les dieux, mais qu’il est le Dieu, le seul dans sa catégorie, Créateur, Régisseur et Juge de tout ce qui existe, qui ne souffre d’aucune concurrence ni d’aucune limite. Bref, il n’est pas qu’un peu souverain, il est absolument souverain, et c’est là toute la leçon de ce texte, où nous allons découvrir les quatrième, cinquième et sixième plaies que Dieu envoie contre l’Égypte.

On ne cantonne pas Dieu (8.16-20)

Alors Dieu a premièrement, changé l’eau du Nil en sang, ensuite il a provoqué une invasion de grenouilles, et ensuite il a provoqué une invasion de moustiques (ou de poux). Maintenant, il provoque une invasion de mouches venimeuses. Mais cette fois, le texte ajoute une précision : c’est que Dieu fait une distinction entre son peuple et le peuple d’Égypte (v. 18-19).

Et cette distinction a un but pédagogique explicite : c’est de montrer que l’Éternel « est au milieu de ce pays », c’est-à-dire que l’Éternel est Dieu même en Égypte, et il est capable d’exercer son contrôle sur la nature même en Égypte, et il est capable de faire du bien à son peuple même en Égypte. Comme le dit très simplement une des premières questions du catéchisme pour enfants de Westminster : « Où est Dieu ? – Partout ».

En portant à notre attention pour la première fois ce détail, Moïse est en train de nous montrer, et de montrer au monde, qu’on ne cantonne pas l’Éternel. On ne peut pas lui imposer des limites ou des frontières. Il est le Créateur souverain, la terre entière lui appartient. Il est partout chez lui.

Imaginez que le nouveau président de la France décide d’aller à la rencontre des habitants de Marseille. Est-ce que le maire de Marseille (Jean-Claude Gaudin) peut l’empêcher de venir sous prétexte que lui, Jean-Claude Gaudin, est affilié à l’UMP tandis que François Hollande est au parti socialiste ? Bien sûr que non. Que cela lui plaise ou non, le président de la République est le président de toute la France, y compris de Marseille.

De façon similaire, le Dieu d’Israël est le Dieu de la terre entière. Voilà ce que les gens sont en train de découvrir dans ce texte. On ne cantonne pas l’Éternel, car il est absolument souverain, contrairement aux pseudo-dieux de l’Égypte et de tous les autres peuples païens.

Alors est-ce que vous vivez encore dans l’illusion qu’il y a une partie de votre vie ou du monde qui n’appartient pas à Dieu ? La Corée du Nord est un pays où l’athéisme a été institutionnalisé, et où, aujourd’hui, les Chrétiens sont le plus persécutés. Pourtant, on estime qu’il y a dans ce pays entre 200 000 et 400 000 Chrétiens. C’est le pays du monde où il y a le plus grand nombre de Bibles enterrées. Il existe des réseaux clandestins qui acheminent de la nourriture depuis la Chine pour venir en aide à l’Église qui souffre, comme tout le reste de la population, de la famine. Vous voyez ? On ne cantonne pas l’Éternel. Il n’est pas qu’un peu souverain ; il est absolument souverain. Il est Dieu en Égypte, et il est Dieu en Corée du Nord. Il est Dieu le dimanche, et il est Dieu du lundi au samedi. Il est Dieu à l’église, et il est Dieu au bureau ou à la fac ou au supermarché.

On ne négocie pas avec Dieu (8.21-28)

Mais regardons la suite. Dieu a provoqué une invasion de mouches venimeuses, et il a attiré l’attention sur le fait qu’il était capable de faire une distinction entre les Israélites et les autres. Par conséquent, le Pharaon doit pouvoir reconnaître que l’Éternel « est au milieu de ce pays ».

Comment réagit le Pharaon ? Eh bien il se croit très malin. « OK », dit-il, « puisque l’Éternel est Dieu en Égypte, alors vous n’avez pas besoin de sortir du pays pour lui rendre un culte ! » (v. 21). Vous voyez l’insolence du Pharaon ? Il pense qu’il peut prendre Dieu au piège de ses propres paroles ! Et il essaie de négocier avec Moïse et Aaron comme si Dieu était son égal !

Moïse ne va rien concéder, et après avoir donné une explication pragmatique au fait de devoir quitter l’Égypte (v. 22), il ajoute une explication théologique : « Nous quitterons l’Égypte et nous rendrons un culte à Dieu selon ce qu’il nous dira » (v. 23). Autrement dit : Dieu décide, et nous on obéit ; et toi aussi, Pharaon, tu devrais obéir.

Ce que Moïse est en train de nous faire comprendre, ici, c’est qu’en vertu de l’absolue souveraineté de Dieu, personne n’est en position de négocier avec lui.

Imaginez un père de famille qui dise à son jeune fils de cinq ans : « Range ta chambre s’il-te-plaît ». Et le petit lui répond : « S’il me plaît ? Eh bien il ne me plaît pas, donc je ne vais pas le faire. Merci d’avoir demandé mon avis. Deuxièmement, qui a acheté cette maison ? Ce n’est pas moi mais toi, donc techniquement, c’est ta chambre, pas la mienne. Troisièmement, si tu penses vraiment que c’est ma chambre, alors peut-être que je la rangerai un jour si j’en ai envie, mais toi en tout cas tu ne vas plus y mettre les pieds ». Les enfants aiment bien faire les petits malins, mais quelle insolence, n’est-ce pas ?

Normalement, si les parents décident, les jeunes enfants obéissent. Un point c’est tout. À plus forte raison : si Dieu parle, les hommes écoutent et croient. Si Dieu donne un ordre, les hommes se soumettent et suivent. Il n’y a rien à ajouter, rien à négocier, rien à exiger ni attendre en retour.

J’ai beaucoup apprécié ce que John Piper a dit la semaine dernière lors d’un séminaire auquel j’ai assisté à Genève : « Même si tu ne comprends pas, obéis ». À cause de notre orgueil, nous sommes tellement arrogants et impertinents vis-à-vis de Dieu et de sa Parole. Mais l’apôtre Paul nous dit :

« Qui es-tu pour discuter avec Dieu ? Le vase modelé dira-t-il au modeleur : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? » (Rm 9.19-20)

On ne négocie pas avec Dieu. Il n’est pas qu’un peu souverain ; il est absolument souverain. Il est Dieu, nous ne sommes pas Dieu. Sa Parole est parfaitement fiable, aucune autre information n’est parfaitement fiable. Sa sagesse est suprême, la nôtre est corrompue.

On ne se moque pas de Dieu (9.1-11)

Alors Moïse n’a rien concédé face au Pharaon. C’est Pharaon qui accepte finalement, à reculons, de laisser partir le peuple. Mais il demande à Moïse de prier pour lui, et de faire partir les mouches du pays. Moïse accepte, mais il le met en garde contre le fait de ne pas tenir sa parole, comme il l’avait fait avec les grenouilles (cf. 8.4, 11). Peine perdue : une fois les mouches parties, le Pharaon change d’avis et empêche les Israélites de partir. Alors, Dieu va envoyer une cinquième et une sixième plaies.

Mais cette fois, ce qu’il faut remarquer, c’est l’aggravation des fléaux que va subir l’Égypte. Jusqu’ici, les plaies ont consisté en de graves nuisances. Maintenant, les jugements augmentent d’un cran et on passe à quelque chose d’autrement plus grave. D’abord Dieu fait mourir le bétail des Égyptiens (v. 1-6), et ensuite, il va s’en prendre pour la première fois directement aux hommes eux-mêmes, en leur infligeant des souffrances dans leur chair (v. 8-11). Dieu est en train de hausser le ton.

Et pourquoi Dieu hausse-t-il le ton ? Parce que le Pharaon a récidivé. Il a fait mine de se soumettre à la volonté de Dieu, mais c’était de l’hypocrisie.

Alors il y a beaucoup de gens qui connaissent l’histoire des dix plaies d’Égypte et qui reprochent à Dieu d’être cruel et violent. C’est compréhensible, mais en fait, ces gens-là n’ont pas bien compris ce qui se passait dans cette histoire. À votre avis, pourquoi Dieu n’a-t-il pas, dès le premier chapitre de l’Exode, exterminé tous les Égyptiens ? Parce qu’au lieu d’être cruel et violent, Dieu est patient et pédagogue.

Imaginez un parent qui prive son enfant de dessert pendant un mois. C’est cruel ? Oui, c’est cruel si le seul tort de l’enfant est d’avoir oublié son écharpe à l’école. Mais au contraire, c’est plutôt magnanime si le tort de l’enfant, c’est d’avoir mis le feu à l’école !

De la même façon dans le texte, Dieu hausse le ton vis-à-vis de l’Égypte, mais seulement après que le Pharaon s’est montré particulièrement odieux, arrogant et hypocrite. Donc le récit des dix plaies d’Égypte, c’est le récit de la patience et de la pédagogie de Dieu. Mais en même temps, c’est le récit de la sévérité d’un Dieu dont on ne se moque pas impunément ni indéfiniment.

Franchement, nous avons bien besoin d’entendre cela aujourd’hui. Et j’ai bien peur qu’aujourd’hui peut-être, ou parmi les gens qui vont écouter ce message sur le site internet, il y ait des gens qui ont entendu parler de Dieu, qui ont entendu parler de Jésus et de tout ce que Jésus a fait, qui lisent peut-être même la Bible, qui ont peut-être même l’air d’être des croyants et des Chrétiens, mais dont le cœur reste insensible et endurci. Mes amis, regardez ce texte : on ne se moque pas de Dieu impunément ni indéfiniment. C’est de Dieu dont il est question, et il n’est pas qu’un peu souverain ; il est absolument souverain. Et donc il est capable d’exercer ses jugements souverainement ! Et en même temps, il exerce sa patience souverainement. Intéressez-vous donc à lui pendant qu’il en est encore temps. Comme le dit l’Apôtre Pierre dans un autre passage :

« Considérez que la patience de notre Seigneur est votre salut. » (2 Pi 3.15)

On ne résiste pas à Dieu (9.5, 12)

Mais voilà qu’on arrive au dernier point, et ce dernier point, c’est plus que la cerise sur le gâteau, c’est le couronnement de tout le passage qu’on a lu. Rappelez-vous que Dieu est en train de se faire connaître progressivement à travers ces jugements spectaculaires qu’il est en train d’infliger à l’Égypte. Et notamment, il est en train de montrer qu’il est Dieu au sens fort et exclusif du terme. Il est le seul souverain.

Et de plus en plus, le texte est en train de montrer explicitement que c’est lui, l’Éternel, qui tient les commandes et qui est en contrôle de la situation. Le verset 5, déjà, nous dit que c’est Dieu qui fixe d’avance l’échéance de son jugement (encore une précision nouvelle dans le récit). Mais surtout, il y a l’affirmation choquante du verset 12 : c’est Dieu qui endurcit le cœur du Pharaon alors que jusqu’ici, le texte disait soit que c’était le Pharaon qui endurcissait son cœur, soit que le cœur du Pharaon s’endurcissait.

Toutes ces formules désignent, en fait, la même réalité, et il ne faut pas croire qu’à partir de ce verset, il y a quelque chose qui change. Dieu avait dit à l’avance qu’il endurcirait le cœur du Pharaon, car cela correspondait à son dessein souverain qui consistait à se faire connaître (voir 7.3-5). Mais du point de vue textuel, c’est la première fois que cette expression apparaît dans le récit des plaies. Et le but de Moïse, c’est de surligner au marqueur fluorescent l’idée principale qu’il essaie de nous transmettre, à savoir que Dieu est absolument souverain : il maîtrise même les cœurs, et rien ni personne ne peut lui résister.

Bien sûr, vous avez peut-être l’impression qu’il y a là un paradoxe. Dieu exige de la part du Pharaon qu’il lui obéisse, mais en même temps Dieu endurcit son cœur et l’empêche donc de lui obéir ! Avez-vous remarqué que Moïse ne semble pas être embarrassé par ce paradoxe ? Il emploie cette formule, ici, pour nous faire comprendre tout simplement que Dieu est vraiment, absolument, souverain.

Nous avons parfois tendance à penser à Dieu comme étant quelqu’un comme nous qui aurait la chance d’être doté de pouvoirs surnaturels. Et du coup, on perçoit parfois les facultés de Dieu comme étant en concurrence avec les nôtres. Dieu aurait une volonté, comme nous, mais la sienne serait souveraine, pas la nôtre. Les deux seraient en concurrence, et si Dieu nous empêche de faire quelque chose, ou au contraire nous oblige à faire quelque chose, nous avons du mal à comprendre pourquoi ça ne voudrait pas dire que c’est lui qui doit en porter la responsabilité, voire la culpabilité !

Le problème est précisément dû au fait que nous avons une idée limitée de la souveraineté de Dieu. La souveraineté de Dieu n’est pas propre à ce que Dieu est capable de faire, mais elle est propre à sa nature. Dieu n’est pas quelqu’un comme nous qui serait simplement doté de pouvoirs surnaturels. Il est le Créateur, nous sommes sa création. Il n’y a aucune concurrence possible entre Dieu et nous.

Pour le dire encore autrement : la souveraineté de Dieu n’est pas un avantage que Dieu aurait sur nous, c’est un attribut de Dieu que personne d’autre n’a.

Et cette souveraineté divine, propre à qui Dieu est, est tellement absolue que Dieu est en mesure de décréter le fait que le cœur du Pharaon s’endurcisse, et en même temps de décréter le fait que le Pharaon est coupable de l’endurcissement de son propre cœur. Dieu est à ce point souverain qu’il décrète nos actes et qu’il décrète en même temps la responsabilité que nous avons de nos actes ! Si ça ne vous plaît pas, je vous renvoie à mon deuxième point : si tu ne comprends pas, incline-toi quand même et accepte ce que Dieu dit, car c’est Dieu qui le dit !

Vous avez compris le message que Moïse essaie de nous transmettre dans ce passage ? Dieu n’est pas qu’un peu souverain, à l’image de tous les dieux de l’Égypte ou des pays voisins qui exercent certaines prérogatives sur certains territoires et sur certains peuples. L’Éternel, le Dieu d’Israël, lui, est complètement différent. Il est absolument souverain. Il est le seul dont on peut dire que son pouvoir n’est limité par aucun autre. Bref, il est le seul, tout simplement, dont on peut dire qu’il est Dieu ! Il est le propriétaire de tout ce qui existe, il est « partout », car il est le Créateur souverain, le Régisseur souverain et le Juge souverain.

Mais je veux quand même ajouter une chose, qui n’est pas dite explicitement dans ce texte, mais qui est fortement sous-entendue. C’est que Dieu est aussi le Sauveur souverain. Ce qu’on a vu dans ce texte, c’est que la souveraineté de Dieu devrait inspirer notre humilité, notre obéissance et notre crainte. Mais sa souveraineté peut aussi inspirer notre espérance et notre paix. Pourquoi ? Car Dieu a été capable de réaliser une « démarcation libératrice » au milieu de l’Égypte et des jugements qu’il a envoyés à l’encontre de l’Égypte, et il l’a fait en faveur son peuple. Littéralement en hébreu : il a réalisé une « rédemption ».

Dieu, souverainement, épargne son jugement à ceux qu’il a choisis. Et c’est exactement pour cela que Dieu, plus tard dans l’histoire, est venu parmi les hommes en la personne de Jésus. Jésus a souffert et il est mort sur la croix, non pas par accident, mais d’après le dessein souverain de Dieu. Jésus a supporté sur la croix le châtiment de Dieu qui était destiné aux pécheurs. Il a été enseveli et il est ensuite ressuscité en vainqueur, de sorte que tous ceux qui lui font confiance entrent au bénéfice de cette « démarcation libératrice ».

Si dans sa souveraineté, Dieu incline donc votre cœur à la foi, peut-être aujourd’hui pour la première fois, sachez que sa souveraineté est votre sécurité. Et cela, quelles que soient les circonstances que vous pourriez traverser.

Que dire en conclusion, sinon s’exclamer avec l’Apôtre Paul, qui après avoir réfléchi à l’absolue souveraineté de Dieu ne peut pas s’empêcher d’entonner cette louange :

« Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles ! En effet, qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ? Tout est de lui, par lui et pour lui ! À lui la gloire dans tous les siècles. Amen ! » (Rm 11.33-36)

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