Est-ce que vous avez suivi un peu la campagne électorale ces derniers mois ? Si oui, laissez-moi vous poser une autre question : est-ce que les différents candidats ont réussi à vous faire peur ? Personnellement, à les écouter, j’ai l’impression que je devrais avoir peur ! Peur des riches qui veulent m’exploiter, peur des pauvres qui veulent me voler mes biens, peur de la délinquance, peur du chômage, peur de l’islamisme, peur de l’Europe, peur du vilain spectre de la finance qui cherche à contrôler le monde, et par-dessus tout, peur d’une possible réélection de Nicolas Sarkozy !
Mais peut-être que cette campagne électorale ne vous a pas vraiment intéressé. Quelles sont alors les forces hostiles que vous percevez autour de vous et qui vous font peur ? La maladie peut-être ? Un employeur impitoyable ? Ou peut-être, comme c’est le cas pour certaines personnes aujourd’hui, avez-vous peur du monde des esprits, de ces forces occultes qui semblent parfois très puissantes.
Je ne sais pas quel est l’objet de vos peurs. Mais ce que je sais, c’est que si vous aviez été un Israélite et que vous ayez vécu à l’époque de Moïse, vous auriez eu beaucoup de raisons d’avoir peur.
Plus précisément, au moment où Moïse rapporte le récit que nous allons lire, les Israélites vivent dans le désert depuis de nombreuses années. Non seulement ont-ils dû faire face à toutes les difficultés naturelles que cela entraîne (difficultés à trouver de l’eau et de la nourriture), mais en plus, ils ont dû faire face à des conflits internes parfois très violents, et non seulement cela, mais ils étaient en route pour essayer de conquérir un territoire occupé par des peuples sanguinaires, un pays puissant, avec des villes fortifiées et très grandes habitées par des géants armés jusqu’aux dents qui vouent un culte à d’ignobles idoles (cf. Nb 13.27-33). Si quelqu’un avait des raisons d’avoir peur, c’était bien les Israélites à cette époque-là !
Et c’est précisément dans ce contexte que Moïse raconte ce qui s’est passé lorsque Dieu est intervenu pour faire sortir le peuple d’Égypte. Dans le texte qu’on est sur le point de lire, Moïse raconte le début de la confrontation spectaculaire entre Dieu et le Pharaon. Rappelez-vous, avant qu’on lise le texte, que Moïse a pris soin, d’une part, de faire monter la tension et le suspense dans son récit, et d’autre part, de souligner ses propres faiblesses à lui et de s’effacer devant Dieu, pour qu’à aucun moment on puisse attribuer à Moïse le mérite de ce qui va se passer.
Maintenant, le récit va nous présenter un prologue, un prodige, et les trois premières plaies qui vont frapper l’Égypte. Et le but de ce texte c’est de nous rassurer, nous le peuple de Dieu, en nous faisant comprendre qu’il n’y a pas de main plus forte que celle de l’Éternel.
La première partie de ce texte, c’est un genre de prologue (7.1-7), et dans ce prologue, Dieu rappelle à Moïse le mandat qu’il lui confie ainsi qu’à Aaron, mais surtout, Dieu annonce à l’avance ce qui va se passer dans les six chapitres suivants. Il annonce qu’il va lui-même endurcir le cœur du Pharaon, de sorte qu’il faudra des signes, des prodiges et de grands jugements pour qu’enfin, les Israélites puissent sortir d’Égypte.
Dieu révèle une fois de plus que c’est lui qui va être à la manœuvre, et lui seul, que ce soit pour endurcir le cœur du Pharaon ou pour réaliser tous ces miracles. Et Dieu révèle aussi que tout cela a un but : c’est non seulement pour libérer son peuple mais aussi pour que les Égyptiens reconnaissent qu’il est l’Éternel (v. 5). Autrement dit, Dieu fait comprendre à son peuple que c’est lui qui est à la manœuvre et qu’il va faire concourir tous ces événements à ses desseins. Il faut que la libération du peuple soit spectaculaire, afin que les Égyptiens reconnaissent que le Dieu d’Israël est le Dieu unique et vivant.
Dieu rappelle à son peuple ici que c’est lui qui maîtrise les cœurs et l’histoire, qu’il fait concourir souverainement toutes choses à la réalisation de son plan, et par conséquent, que le peuple peut être confiant.
C’est un peu comme lorsque vous regardez un certain genre de film ; le genre de film où quoi qu’il arrive pendant le film, vous savez bien au fond que ça va bien se terminer. Et donc, à aucun moment vous n’allez vraiment paniquer, ni vous faire de souci pour le héros, parce que vous savez que si vous avez acheté ce DVD en grande surface, dans le rayon des meilleures ventes, il y a 99% de chances qu’il y ait un happy end.
Pourquoi est-ce plus facile d’avoir cette confiance devant un film que devant la vraie vie, alors que si nous sommes croyants, nous savons que l’Auteur souverain de toute l’histoire, c’est l’Éternel, et qu’il fait concourir toutes choses à la réalisation de son plan, qui a été déterminé d’avance, et qui est un plan bienveillant ? En fait, nous pouvons avoir beaucoup plus confiance devant la vraie vie que devant un film, parce que Dieu est beaucoup plus fiable qu’Hollywood !
La Bible nous dit que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Rm 8.28). Dieu maîtrise les cœurs et l’histoire. Dieu maîtrise l’issue de l’élection présidentielle, et il maîtrise le cœur de celui qui sera élu. Et il fera concourir ces choses, comme tout le reste, à l’accomplissement de ses desseins qui sont bienveillants. Nous pouvons donc, si nous aimons Dieu, envisager la vie et l’histoire avec confiance.
Ce qu’on découvre ensuite dans le texte, c’est le récit d’un prodige. Lorsque Moïse et Aaron se présentent devant le Pharaon pour lui dire de laisser partir les Israélites, Pharaon demande à voir un prodige. Vous connaissez la suite : Aaron jette son bâton qui devient un reptile, les magiciens du Pharaon font la même chose, mais le bâton d’Aaron mange les bâtons des magiciens.
Il y a deux choses que je voudrais relever ici : d’abord que le récit de ce prodige introduit, au niveau textuel, un schéma qui va se répéter pendant les trois premières plaies : 1. « L’Éternel dit à Moïse : Dis à Aaron : Prends ton bâton… » ; 2. « Mais les magiciens, par leurs pratiques occultes… » ; 3. « Le cœur du Pharaon s’endurcit, comme l’avait dit l’Éternel ».
Deuxièmement, que le récit de ce prodige, et le schéma qui va ensuite se répéter, nous aide à comprendre ce qui va se passer pendant les trois premières plaies, à savoir une confrontation entre la puissance de Dieu représentée par le bâton d’Aaron et la puissance des magiciens qui ont recours aux forces occultes, avec comme enjeu le cœur du Pharaon. Et que nous enseigne ce prodige ? Il annonce d’avance la défaite des magiciens et la suprématie de Dieu sur les forces occultes. Les forces occultes ne font pas le poids devant l’Éternel.
Alors imaginons la scène. Le texte dit que Pharaon fait venir des mages et des sorciers. Le texte ne dit pas combien exactement, mais ils étaient probablement assez nombreux. Imaginez une petite dizaine de magiciens. Tous (v. 12) jettent leur bâton par terre et tous les bâtons deviennent des reptiles redoutables. Et tous se font battre et dévorer par un seul reptile, celui d’Aaron. Ce n’est pas un mince exploit. Ce n’est pas que le bâton d’Aaron est légèrement plus fort que les autres. C’est une victoire écrasante et humiliante pour l’adversaire !
Alors on sait bien que la puissance de Dieu est supérieure aux forces occultes. Mais parfois on s’imagine que le rapport de force est comparable à une finale de coupe de France qui oppose une équipe de Ligue 1 à une équipe de troisième division. On s’attend à ce que l’équipe de Ligue 1 l’emporte. Mais parfois, elle va gagner d’un tout petit but. Jusqu’à la fin du match, on n’est pas sûr que l’autre équipe ne va pas égaliser ou renverser le score. Le rapport de force entre Dieu et les forces occultes n’est pas du tout comme ça ! Ce n’est pas juste que Dieu est normalement plus fort. La différence entre Dieu et les forces occultes, c’est plutôt comme la différence entre Mike Tyson et un bébé d’une semaine. Ce n’est pas juste qu’ils ne combattent pas dans la même catégorie, mais il y a un monde d’écart ! Les forces occultes n’ont pas la moindre chance face à Dieu. Dieu est capable de les vaincre, de les écraser, de les briser, de les humilier et de les anéantir en un claquement de doigts.
Et j’aimerais que nous en soyons tous convaincus. L’Éternel maîtrise non seulement les cœurs et l’histoire, mais il maîtrise aussi les forces occultes. C’est ce que Moïse nous fait comprendre en nous racontant cet épisode qui annonce d’avance l’issue du match entre Dieu et les magiciens. Les forces occultes sont vouées à l’échec face à Dieu. Est-ce que vous en êtes convaincus aujourd’hui ?
Il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui vivent dans la peur des forces occultes, que ce soient des gens qui sont simplement superstitieux (et qui évitent de passer sous des échelles ou d’être assis à treize autour d’une table pour dîner) ou des gens qui vivent dans la crainte perpétuelle des esprits (et des mauvais sorts, par exemple, que certains membres de leur famille pourraient leur jeter par l’intermédiaire d’un marabout), ou même des chrétiens qui voient un démon à tous les coins de rue et qui passent leur temps à exorciser leurs amis. Oui, les forces occultes sont une réalité. Mais Dieu n’est pas impressionné. Si Dieu est pour nous, nous n’avons rien à craindre.
Alors maintenant, à partir de 7.14, Moïse commence à nous raconter les plaies que Dieu a envoyées contre l’Égypte.
Première plaie : Dieu change l’eau du Nil en sang. Deuxième plaie : Dieu provoque une invasion de grenouilles. Par rapport à ces deux premières plaies, il faut comprendre une chose, c’est qu’en manipulant le Nil et les grenouilles, Dieu est en train d’empiéter sur les plates-bandes des dieux égyptiens et il est en train de s’adjuger des prérogatives qui normalement leur appartiennent !
Pour le dire simplement, le Dieu d’Israël est en train de « profaner » la religion des Égyptiens. Le premier dieu à être humilié, c’est Osiris, le dieu des flots du Nil, le dieu de la fertilité et notamment de la vie végétale. D’après la mythologie égyptienne, Osiris s’est noyé dans le Nil, et il a ensuite été découpé en seize morceaux qui reposent maintenant dans le Nil. Du coup, le Nil est devenu le domaine d’Osiris. Les eaux du Nil sont sacrées et le Nil est même vénéré car c’est la source de toute vie dans cette région. Mais avez-vous remarqué la façon dont le texte insiste sur le nom « le Nil » (v. 17-18 et 20-21), comme si c’était une provocation ? Dieu est en train de manifester sa suprématie sur le Nil et sur Osiris, le dieu du Nil.
Ensuite, deuxième plaie, Dieu envoie une invasion de grenouilles en Égypte. Cette fois, c’est une provocation à l’encontre de la déesse Héqet. D’après l’encyclopédie du Larousse, « Héqet était figurée comme une femme à tête de grenouille. Comme le Nil était l’élément primordial, générateur de toute vie, Héqet devint un réceptacle de toute vie. » D’après la mythologie égyptienne, c’est Héqet qui insufflait la vie aux nouveau-nés. Osiris était le dieu de la vie végétale, mais Héqet est en quelque sorte l’agent du Nil pour transmettre la vie aux hommes. Dieu transforme donc cet emblème de la vie (la grenouille) en une nuisance insupportable. C’est ironique, non ?
Mais il y a encore une autre ironie. C’est que les magiciens arrivent à imiter les plaies, mais pas à les contrer, ce qui constitue, pour Osiris et pour Héqet, un aveu d’impuissance devant l’Éternel.
Mais il y a encore une troisième ironie. C’est que le Pharaon n’est pas impressionné, ce qui montre qu’au fond, il n’attache pas tellement d’importance aux prérogatives de ses propres dieux. Autrement dit, le Pharaon est en train de montrer que pour lui, ce n’est pas grave si Osiris et Héqet ont été insultés et si la religion égyptienne a été profanée. C’est d’ailleurs à Moïse et à Aaron qu’il s’adresse pour leur demander de faire partir les grenouilles. Le Pharaon n’est pas en train de reconnaître l’Éternel mais il fait simplement preuve de pragmatisme politique et de ruse pour rétablir la situation.
Bref : la leçon que l’on tire de ces deux première plaies est la suivante : l’Éternel maîtrise Osiris et Héqet. L’Éternel maîtrise les dieux de l’Égypte. C’est lui qui règne en Égypte, y compris sur la propriété des dieux égyptiens. Le Nil est à lui, les grenouilles sont à lui, la vie végétale et la vie humaine sont à lui et il en fait ce qu’il veut. Les dieux égyptiens, à travers ce texte, ont subi une véritable humiliation.
C’est un peu comme si vous assistiez à un concours de dribbles avec les meilleurs joueurs de foot du monde. Lionel Messi est en train d’écraser tout le monde : Zidane, Ronaldo, Nilmar, etc., tout le monde y passe. Mais tout d’un coup, Judson (un membre de notre église) descend de la tribune et pénètre sur le terrain. Il prend le ballon à Messi et lui dit : « Donne-moi ça, je vais te montrer comment faire ». Et là, par une succession impressionnante de dribbles, Judson confisque le ballon à Messi : roulette, double contact, râteau, passement de jambes et petit pont, Lionel Messi, le dieu du football est humilié.
Ou encore imaginez que vous assistiez à un concert de violon proposé par Isaac Stern, un des plus grands violonistes de ces derniers temps. Et au milieu du concert, tout d’un coup, Maïlys (qui joue dans notre groupe de louange) descend des gradins et monte sur la scène. Elle prend le violon à Isaac Stern et lui dit : « Donne-moi ça, je vais te montrer comment faire ». Et là, Maïlys révèle à tout l’auditoire une virtuosité inouïe. La foule est en liesse et Isaac Stern, le dieu du violon, n’existe plus.
De façon similaire dans le texte, l’Éternel monte sur la scène de l’Égypte. Il prend le Nil, il prend les grenouilles, et il dit à Osiris et à Héqet : « Je m’appelle l’Éternel. Donnez-moi ça, je vais vous montrer ce que je sais faire ». L’Éternel maîtrise même Osiris et Héqet. Il tient dans sa main les cœurs et l’histoire, il tient dans sa main les forces occultes, et il tient aussi dans sa main les dieux étrangers.
Mes amis, le Dieu de la Bible ne tolère aucune concurrence. L’Éternel n’est pas un pluraliste. Il compte se faire connaître jusqu’aux extrémités du monde, comme il s’est fait connaître en Égypte. Et il compte faire plier le genou à tous les dieux et à tous ceux qui leur rendent un culte. Ce n’est pas très poli, mais le Dieu de la Bible n’est jamais poli avec les dieux étrangers. Il les maîtrise ! Il fait d’eux ce qu’il veut. C’est lui le seul souverain. Et s’il est pour nous, qu’aurions-nous donc à craindre ?
Mais regardons ce qui se passe avec la troisième plaie : l’invasion de moustiques. On a toujours le même schéma : 1. « L’Éternel dit à Moïse : Dis à Aaron : Prends ton bâton… » ; 2. « Mais les magiciens, par leurs pratiques occultes… ». Mais cette fois, les magiciens ne peuvent rien faire (v. 14). Ce ne sont que des moustiques, et ils n’arrivent pas à imiter ce qu’a fait l’Éternel.
Pourquoi ? Eh bien peut-être parce que l’Égypte n’a pas de dieu qui gouverne les moustiques. Les Égyptiens n’ont pas de dieu à tête de moustique. Les moustiques échappent donc à la maîtrise des magiciens, mais pas à la maîtrise de l’Éternel ! La leçon est donc la suivante : l’Éternel maîtrise les dieux, et il maîtrise bien plus encore !
Alors revenons à Judson. Imaginez que Judson vient juste d’humilier Lionel Messi, le dieu du football. Et maintenant, vous êtes au concert d’Isaac Stern, et en plein milieu du concert, ce n’est pas Maïlys qui descend des gradins, mais Judson ! Et c’est lui qui prend le violon et qui met la foule en délire par sa virtuosité. Et après ça, vous découvrez que Judson est aussi un peintre exceptionnel, un tennisman imbattable, un virtuose du saxophone, un brillant architecte, un chirurgien réputé dans le monde entier, un pilote d’avion de ligne chevronné, bref, quelqu’un de remarquable ! Et vous avez la chance de le connaître personnellement. Et il se trouve qu’un jour, vous avez un léger problème de mécanique avec votre tondeuse à gazon. À qui est-ce que vous allez demander conseil ? Vous pensez qu’il y a des chances que Judson s’y connaisse un petit peu ?
Je voudrais que vous compreniez que l’Éternel, le Dieu d’Israël, se présente dans ce texte comme cette personne absolument exceptionnelle, extraordinairement compétente dans tous les domaines. L’Éternel maîtrise les cœurs et l’histoire, il maîtrise même les forces occultes, il maîtrise même les dieux étrangers, et il maîtrise même plus que ça !
Dieu est à la manœuvre et il fait concourir toutes choses à la réalisation de son plan bienveillant, en faveur de son peuple. Dieu maîtrise même la mort, qu’il a vaincue en personne lorsqu’il est venu par Jésus pour vivre une vie innocente, mourir de la mort d’un coupable et ressusciter en vainqueur suprême. Dieu a mis sa puissance au profit de son peuple, pour que tous ceux qui se confient en lui puissent être placés sous sa protection suprême : c’est-à-dire être pardonnés de leurs péchés, entrer en relation personnelle avec Dieu, et recevoir l’assurance de vivre éternellement avec lui. Voilà ce que l’Éternel a fait pour son peuple, par sa main puissante.
Mes amis, pour conclure, je voudrais revenir au texte brièvement. La défaite des magiciens, dans ce texte, est scellée par leur exclamation au verset 15 : « C’est le doigt de Dieu ! ». Par cette affirmation, les magiciens reconnaissent qu’ils ne peuvent plus rien faire face à Moïse et Aaron.
Mais en même temps, cette exclamation traduit une certaine incrédulité qui perdure. Car ce n’est pas le « doigt de Dieu » (ou « d’un dieu ») qui a fait ces choses, mais c’est la main de l’Éternel. C’est sa main que l’Éternel avait dit qu’il mettrait sur l’Égypte (cf. 7.4-5), et c’est de sa main que les Israélites devaient se souvenir, comme Moïse leur a expliqué un peu plus tard :
« Par la puissance de sa main, l’Éternel nous a fait sortir de l’Égypte, de la maison de servitude. » (Ex 13.14)
Autrement dit, les magiciens n’ont pas encore compris que l’Éternel, le Dieu des Israélites, était le Dieu suprême, le seul et unique Dieu vivant, le Dieu qui compte se faire connaître et reconnaître comme l’Éternel, le Dieu de l’alliance, le Dieu du salut, le Dieu de la rédemption, dans tous les recoins de sa création. Ils n’ont pas encore compris qu’il n’y a pas de main plus puissante que la main de l’Éternel. Peut-être est-ce pour cela que le cœur du Pharaon reste endurci.
Mais j’espère qu’aujourd’hui, votre cœur à vous n’est pas endurci. Reconnaissons la suprématie de notre Dieu dans tous les domaines. Nous pouvons nous réfugier sous son aile et nous y serons en parfaite sécurité, si nous plaçons toute notre confiance en Jésus, le Fils de Dieu qui nous réconcilie avec le Père.
Alors est-ce qu’il y a des choses qui vous font peur ici-bas ? La maladie ? La précarité de votre situation professionnelle ou financière ? L’avenir de notre pays et de notre société ? Écoutez plutôt ce que dit l’apôtre Pierre :
« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève en temps voulu. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. » (1 Pi 5.6-7)