Voici maintenant le temps vraiment favorable !

Par Alexandre Sarranle 19 février 2017

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de lire l’Ancien Testament, ou de penser aux histoires d’Abraham, ou de Moïse, ou du roi David, ou du prophète Élie, et de vous dire qu’ils avaient quand même de la chance, ces gens-là. Des fois, ils entendaient Dieu leur parler à voix haute. Et puis à d’autres moments, Dieu accomplissait des miracles spectaculaires sous leurs yeux. C’était sûrement plus facile d’être un croyant, plus facile de suivre Dieu, non ? On a l’impression qu’ils avaient quelque chose de plus que nous, comme si la foi c’était plus vrai, plus tangible, plus réel pour eux. Peut-être que si on avait vécu en l’an -1000, ou -1400, ou -1800, on aurait une meilleure relation avec Dieu. On bénéficierait de conditions plus favorables pour connaître Dieu et pour lui rester fidèle. Eh bien pas du tout. Le texte qu’on est sur le point de lire va complètement tordre le cou à cette idée, et nous montrer au contraire que c’est Abraham, Moïse, David et Élie, et tous leurs contemporains, qui auraient envie d’être à notre place, tellement les conditions sont plus favorables aujourd’hui pour connaître Dieu et lui rester fidèle ! Avant de lire le texte, il faut bien comprendre que ce passage est extrait d’un message que Dieu a adressé au peuple d’Israël dans l’Ancien Testament par l’intermédiaire d’un prophète du nom de Joël. On n’est pas sûr du moment exact dans l’histoire où Joël a prêché ce message, mais ce qui est sûr, c’est que c’est à un moment qui n’est pas très glorieux. C’est un peu comme ce qu’on a vu dans le livre d’Ézéchiel : les Israélites sont tombés bien bas, et le prophète leur annonce d’abord le châtiment de Dieu à l’encontre de leurs fautes (conformément à ses avertissements), puis dans un second temps, Joël leur annonce de la part de Dieu une future délivrance et un futur rétablissement. Et le texte qu’on va lire s’inscrit dans cette seconde partie de la prophétie, la partie « bonne nouvelle ». Pour les Israélites de l’époque de Joël, il s’agit donc de ce que Dieu promet de faire à l’avenir ; mais pour nous aujourd’hui, comme on va le voir dans un instant, il s’agit d’une promesse que Dieu a réalisée dans le passé. Ces quelques versets décrivent donc pour nous une réalité qui a déjà été établie ; et en fait, cette réalité, c’est le contexte dans lequel nous vivons encore aujourd’hui. Vous allez voir, donc, que Dieu promet aux croyants de l’époque de Joël l’avènement d’un âge d’or, en quelque sorte, pour ce qui concerne la relation des hommes avec Dieu. Ce sera tellement mieux que tout ce que les Israélites ont jamais connu dans toute leur histoire. Mais le message pour nous aujourd’hui qui vivons en 2017, c’est que cet âge d’or est venu et que nous serions fous de ne pas en profiter !

Dieu envoie le Saint-Esprit (v. 1-2)

La première chose que ce texte nous fait comprendre, c’est que nous sommes aujourd’hui au bénéfice d’une œuvre inédite de l’Esprit-Saint. Dans le texte, Dieu promet quelque chose d’incroyable : il va « répandre » (littéralement « déverser abondamment ») son Esprit sur toute chair, si bien qu’il y aura des prophéties, des songes et des visions. Le rôle du Saint-Esprit dans la transmission de révélations de la part de Dieu, ce n’est pas une idée nouvelle pour les Israélites. Ce qui est nouveau, ici, c’est l’étendue de cette œuvre. Ce qui était jusqu’alors plutôt ponctuel dans l’histoire d’Israël, et réservé à quelques personnes appelées des « prophètes », sera tout d’un coup beaucoup plus répandu. C’est un peu comme quand on s’est habitué pendant des années à prendre sa douche avec une pression d’eau qui était faible. Ça peut faire l’affaire. Mais un jour, le plombier vous débouche une canalisation, et tout d’un coup, waouh, toute cette eau qui sort en abondance. Quel plaisir de prendre sa douche, maintenant ! Et le prophète annonce ici quelque chose de similaire par rapport à l’Esprit-Saint, qui sera déversé de manière beaucoup plus abondante. Tout le monde dans le peuple, maintenant, va faire l’expérience de cette œuvre de l’Esprit qui consiste à nous communiquer de la connaissance de la part de Dieu !

Et nous sommes aujourd’hui au bénéfice de cette œuvre inédite de l’Esprit-Saint. Comment ça ? Eh bien il faut savoir que cette prophétie, comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament lorsqu’il est question d’une future délivrance et d’un futur rétablissement pour les Israélites, pointe vers la venue et l’œuvre du personnage qu’on appelle le « Messie ». Ce Messie, c’est Jésus, qui est venu en effet de la part de Dieu pour délivrer son peuple de ses péchés. Il est mort pour ça ; il a détourné sur lui-même la peine qui était destinée à son peuple, pour que le peuple en soit délivré et qu’il soit réconcilié avec Dieu. Le troisième jour, Jésus est ressuscité, il a inauguré un âge nouveau, l’époque dite de la « nouvelle alliance », où les cérémonies anciennes de la loi de Moïse ont été accomplies une fois pour toutes (et sont donc révolues), et où les gens peuvent s’approcher de Dieu en Christ seul, par la grâce seule, et par le moyen de la foi seule. Mais parmi les bienfaits de cette nouvelle alliance, Jésus avait promis qu’il enverrait le Saint-Esprit, justement, de façon inédite (en des « proportions » nouvelles), pour que le Saint-Esprit communique à tous les croyants les moyens d’accomplir puissamment leur vocation.

C’est un peu technique, mais suivez bien ce que je suis en train de dire. Peu de temps après la résurrection de Jésus et son ascension au ciel, les premiers chrétiens étaient réunis à Jérusalem, et le jour de la Pentecôte, ils ont tous été remplis d’Esprit-Saint et ils se sont mis à parler des « merveilles de Dieu » (Ac 2.11), spontanément en des langues étrangères, « selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Ac 2.4). En voyant ce qui se passait, l’apôtre Pierre a tout de suite pensé à ce texte de Joël, et il a dit aux gens qui étaient assemblés là, que cette prophétie était réalisée. Il a expliqué que Jésus, « élevé par la droite de Dieu, […] a reçu du Père l’Esprit-Saint qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez » (Ac 2.33). Le peuple de Dieu a donc bien reçu l’Esprit-Saint, qui a été « déversé abondamment », en des proportions absolument inédites, au profit de tous les croyants.

Et il y a beaucoup d’aspects différents à cette œuvre de l’Esprit dans la nouvelle alliance, qui nous remplit, qui nous éclaire, qui nous équipe pour l’accomplissement de notre mission. Mais ce qui est particulièrement important dans le message de Joël, ici, c’est le fait que l’Esprit augmente notre connaissance de la vérité. Et en effet, quand on observe ce qui s’est passé au premier siècle, on voit que l’Esprit-Saint a puissamment inspiré et conduit les apôtres et les prophètes de cette époque-là pour nous livrer tous les enseignements consignés aujourd’hui dans le Nouveau Testament. Et l’Esprit-Saint continue aujourd’hui, non pas de révéler des choses nouvelles, mais d’utiliser ces choses qu’il a révélées pour augmenter notre connaissance de Dieu, pour augmenter notre sagesse, pour nous conduire, pour nous corriger parfois, pour nous faire grandir dans la foi, et pour nous équiper pour servir Dieu puissamment, notamment dans le témoignage.

Nous continuons d’être aujourd’hui au bénéfice de cette œuvre inédite de l’Esprit-Saint. Quelle chance nous avons d’avoir accès à la Bible entière, Ancien et Nouveau Testaments, qui est la Parole de Dieu, « l’épée de l’Esprit » (Ép 6.17) ! Vous savez ce qu’on dit : « Ce qui est rare est cher ». Et je pense que nous oublions facilement que la révélation de Dieu a été donnée à son peuple de façon très parcimonieuse au fil de l’histoire. Quand les Israélites sont entrés en terre promise, ils n’avaient que les cinq premiers livres de la Bible. Ces textes se sont enrichis petit à petit au fil des siècles, en fonction de la relation plutôt chaotique que les Israélites avaient avec Dieu. Mais quel changement avec la venue du messie, Jésus-Christ ! Il est lui-même la Parole de Dieu, la révélation ultime de Dieu, et il nous fait connaître Dieu personnellement, et il envoie l’Esprit-Saint remplir les apôtres et les prophètes et les conduire dans la révélation du Nouveau Testament, et il nous remplit à notre tour de ce même Esprit qui va employer sa Parole pour nous faire grandir et nous équiper à notre tour pour le service. Dingue ! Nous sommes dans une situation tellement meilleure que celle d’Abraham, de Moïse, du roi David, ou d’Élie, ou même de Joël !

Dieu envoie des signes (v. 3-4)

Nous sommes donc au bénéfice de cette œuvre inédite de l’Esprit-Saint, mais nous sommes aussi,  deuxièmement, au bénéfice de signes spectaculaires qui confortent notre foi. Je vais passer un peu plus rapidement sur ce deuxième point. Le texte dit que Dieu va accomplir des « prodiges » qui vont annoncer la venue du « jour de l’Éternel ». Le prophète emploie un langage apocalyptique ici, qui ne doit pas forcément être compris de manière littérale (comme si on devait s’attendre à une éclipse littérale du soleil, ou à ce que la lune soit colorée en rouge). C’est un langage qui est destiné à décrire de manière évocatrice des événements historiques bouleversants qui sont souvent en rapport avec le jugement de Dieu à l’encontre du mal. Joël veut faire comprendre à son auditoire que la venue de cette délivrance et de ce rétablissement dont il est question dans sa prophétie sera attestée par des signes incontournables, et que les croyants pourront se référer à ces signes pour savoir que Dieu est en train d’accomplir ses promesses.

En fait, c’est assez souvent dans les Écritures, que Dieu dit aux croyants qu’ils reconnaîtront un événement particulier aux signes qui accompagneront cet événement. Et c’est le cas pour la venue de cette époque privilégiée de la nouvelle alliance. L’apôtre Pierre, par exemple, en interprétant cette prophétie le jour de la Pentecôte, dit justement que Jésus a été « approuvé de Dieu » en tant que le messie promis, « par les miracles, les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous » (Ac 2.22). Des signes et des prodiges, c’est aussi ce qui a attesté l’autorité des apôtres et des prophètes au premier siècle (Hé 2.4), qui étaient chargés par Dieu de nous communiquer cette révélation plus complète consignée dans le Nouveau Testament, œuvre inédite de l’Esprit-Saint. La mort de Jésus sur la croix s’est produite dans les ténèbres alors que c’était le milieu du jour (Mt 27.45). La résurrection de Jésus le troisième jour est un signe et un prodige sans égal qui marque le plus grand bouleversement de notre histoire. Et puis Jésus a employé ce même langage apocalyptique pour parler de la destruction à venir du temple des Juifs (à venir pour lui et ses apôtres, mais passée pour nous, puisque cette destruction a eu lieu en l’an 70, cf. Mt 24.29).

Bref, vous voyez que cette entrée dans l’époque de la nouvelle alliance a été marquée par des signes et des prodiges, conformément à ce que Joël a annoncé d’avance dans sa prophétie. Le messie est venu, il est mort, il est ressuscité, il a envoyé l’Esprit, il a équipé ses apôtres et ses prophètes, il a fourni la révélation du Nouveau Testament, il a détruit le temple des Juifs pour manifester de manière spectaculaire la fin de l’époque de l’ancienne alliance et le jugement des Israélites incrédules, et pour annoncer d’avance le grand jour du jugement à venir auquel tous les hommes seront soumis. Voilà où nous en sommes aujourd’hui, nous pouvons en être certains, et d’après ce texte, nous sommes au bénéfice de ces signes spectaculaires qui confortent notre foi.

Cette semaine, j’ai vu une vidéo où il y avait un migrant somalien (je crois) qui marchait dans la nuit, au milieu d’une tempête de neige. Quelqu’un l’a vu là et a voulu le secourir. Ce pauvre homme ne savait pas où il était, il espérait rejoindre le Canada. Mais il était complètement hébété et désorienté. La personne qui l’a secouru lui a dit qu’il allait appeler la police et qu’ils allaient s’occuper de lui. Mais le migrant avait peur que la police soit la police américaine. Or, il était vraiment arrivé au Canada. Lorsque la police est arrivée, ils ont dû le rassurer de nouveau, lui montrer le sigle de la police canadienne ; peut-être qu’ils lui ont aussi montré des panneaux de signalisation. Cet homme avait besoin de signes pour savoir où il était, et se rendre compte qu’il était en terrain favorable ! Et nous aussi, nous avons peut-être tendance à oublier où nous nous situons dans l’histoire du salut (c’est-à-dire dans l’histoire de la relation entre Dieu et les hommes). Or, nous sommes en terrain vraiment favorable, parce que le messie est venu, il a vu et il a vaincu. Et Dieu a attesté cette réalité par des signes dans l’histoire, que nous pouvons observer, et qui peuvent conforter notre foi.

Dieu envoie le salut (v. 5)

Nous sommes donc au bénéfice, premièrement, d’une œuvre inédite de l’Esprit-Saint ; deuxièmement, de signes spectaculaires qui confortent notre foi ; et troisièmement, d’une offre de grâce universelle. C’est bien ce que dit le prophète au verset 5 : « Alors, quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé », que ce soient des Israélites « rescapés » (c’est-à-dire des Israélites fidèles, qui auront foi au messie Jésus), ou des non-Israélites, c’est-à-dire des gens issus des autres peuples. C’est ce que dit aussi l’apôtre Pierre, le jour de la Pentecôte, après avoir cité ce texte. Il parle à des Juifs, et leur dit : « La promesse est pour vous, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Ac 2.39). L’apôtre Paul quant à lui, qui a été appelé en particulier à évangéliser les non-Juifs, cite aussi ce texte de Joël, en disant : « Il n’y a pas de différence, en effet, entre le Juif et le Grec : ils ont tous le même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Rm 10.12-13).

Nous sommes aujourd’hui, donc, au bénéfice d’une offre de grâce universelle. Ce n’était pas comme ça, avant. Jusqu’à la venue du messie, il y avait une relation privilégiée entre Dieu et une nation en particulier, qui était la nation d’Israël. Les non-Israélites pouvaient intégrer le peuple de Dieu, mais c’était difficile, à certains égards. Le peuple d’Israël n’avait pas reçu de mandat missionnaire ; Dieu ne leur avait pas dit d’aller dans toutes les nations pour prêcher l’Évangile. Il y avait comme un mur de séparation entre les Juifs et les non-Juifs. Mais avec la venue et l’œuvre de Jésus, les choses ont changé ! L’apôtre Paul dit aux non-Juifs de son époque :

« Maintenant, en Christ-Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang de Christ. Car c’est lui notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, en détruisant le mur de séparation, l’inimitié. » (Ép 2.13-14)

Et c’est cela que Joël annonce d’avance, quand il parle, ici, de la future délivrance et du rétablissement du peuple de Dieu, et qu’il dit qu’en ce jour-là, « quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ». Le but, c’est que nous puissions, nous aujourd’hui, nous rendre compte encore une fois de la chance que nous avons de vivre à cette époque-ci ! On aurait pu vivre à une époque où le salut était difficile à trouver, surtout pour nous qui sommes pour la plupart des non-Juifs. C’est un peu comme si vous aviez un budget très limité et que vous avez besoin de remplacer votre machine à laver. Mais c’est trop cher, alors vous ne savez pas comment faire. Vous vous dites qu’il va falloir économiser pendant plusieurs mois, peut-être plusieurs années. Vous devez laver votre linge à la main en attendant. C’est compliqué. C’est difficile. Mais voilà qu’un jour, vous voyez un panneau dans la rue, et c’est marqué en grandes lettres : « SOLDES, -50%, -60%, -80% ». Tout d’un coup, la situation n’est plus la même. Tout d’un coup, la machine à laver vous est devenue accessible ! L’obstacle financier a disparu !

Et nous, nous devons nous rendre compte de la chance que nous avons de vivre à l’époque des « soldes » pour ce qui concerne le salut. Pardon pour cette comparaison, mais l’idée c’est que tout ce qui pouvait constituer un obstacle à ce que nous ayons une relation personnelle et vivante avec Dieu pour toute l’éternité a disparu ! Pour les Juifs, c’est la disparition de toutes les contraintes rituelles de la loi de Moïse, qui ont été accomplies une fois pour toutes en Jésus. Pour les non-Juifs, c’est la disparition du mur de séparation et l’ouverture du royaume à toutes les nations. Tout le monde peut venir à Dieu, en Christ seul, par la grâce seule, par le moyen de la foi seule, et recevoir tous les bienfaits de la nouvelle alliance, à commencer par la plénitude de l’Esprit-Saint et l’œuvre puissante qu’il compte accomplir en nous par le moyen de sa Parole. Le salut s’est « démocratisé » en quelque sorte. C’est pour ça qu’autrefois, quand on donnait la date, on parlait de « l’an de grâce » 2017. C’est une année « de grâce », parce que depuis la venue du messie, nous sommes au bénéfice de cette offre de grâce universelle.

Alors mes amis : est-ce que nous avons quoi que ce soit à envier à Abraham, à Moïse, au roi David, au prophète Élie ou au prophète Joël ou à n’importe qui d’autre qui a vécu à l’époque de l’Ancien Testament, pour ce qui concerne la relation qu’ils avaient avec Dieu et leur vie de croyants ? Bien au contraire, ce sont eux tous qui auraient envie d’être à notre place, tellement les conditions sont plus favorables aujourd’hui pour connaître Dieu et lui rester fidèle ! Contrairement aux croyants d’avant la venue de Jésus, nous sommes au bénéfice d’une œuvre inédite de l’Esprit-Saint, qui a été déversé en abondance pour nous conduire dans la vérité. Nous sommes aussi au bénéfice de signes spectaculaires qui confortent notre foi en nous montrant que le messie est vraiment venu et qu’il a vraiment accompli la purification des péchés et qu’il a vraiment inauguré le royaume de Dieu et qu’il va vraiment revenir pour juger le monde. Et nous sommes, en attendant, au bénéfice d’une offre de grâce universelle, en vertu de laquelle n’importe qui peut s’approcher de Dieu, dans la repentance et la foi, et ainsi être réconcilié avec lui pour toujours. Dans ce texte, comme je le disais en introduction, Dieu promet aux croyants de l’époque de Joël l’avènement d’un âge d’or pour ce qui concerne la relation des hommes avec Dieu. Il leur dit que ce sera tellement mieux que tout ce que les Israélites ont jamais connu dans toute leur histoire. Mais le message pour nous aujourd’hui qui vivons en l’an de grâce 2017, c’est que cet âge d’or est venu et que nous serions fous de ne pas en profiter ! Mes amis : nous vivons dans ce que la Bible appelle « les derniers temps », c’est-à-dire qu’il n’y aura jamais d’époque plus favorable qu’aujourd’hui pour recevoir le salut que Dieu nous présente en Jésus. Toutes les conditions sont réunies pour que nous connaissions Dieu et que nous grandissions en lui et que nous le servions pour sa gloire et pour notre plus grand bonheur. Je vous le demande donc solennellement : est-ce que vous êtes attaché de tout votre cœur à Jésus ? Est-ce que vous appréciez le trésor exceptionnel qu’il vous a remis en sa Parole, la sainte Bible ? Est-ce que, dans la prière, vous sollicitez l’aide du Saint-Esprit pour qu’il applique cette Parole puissamment à votre vie et qu’il vous assiste dans votre marche chrétienne et dans votre témoignage ? Nous pouvons faire tout cela ; quelle chance ! Comme le dit l’apôtre Paul : « Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Co 6.2).

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