Saint-Esprit, Dieu créateur

Par Alexandre Sarranle 15 janvier 2017

Est-ce qu’il vous arrive, parfois, de vous dire : « Si seulement Dieu se manifestait à moi, si seulement il me montrait sa présence, ou sa puissance, ça ferait vraiment du bien à ma foi ! ». Pour certains d’entre vous, ça vous aiderait peut-être même à avoir la foi. Eh bien, écoutez : vous avez bien fait de venir aujourd’hui, parce que le but du texte qu’on est sur le point de lire et d’étudier, c’est justement de faire en sorte que vous puissiez voir la présence et la puissance de Dieu dans votre vie, chaque jour !

À partir d’aujourd’hui, si vous écoutez bien la prédication, vous devriez pouvoir arrêter de vous plaindre que Dieu vous semble absent, ou lointain, ou inactif (pour ne pas dire carrément oisif), et vous allez au contraire vivre dans l’émerveillement et la gratitude devant le bien que Dieu fait puissamment sous vos yeux chaque jour. Ça vous tente ? Mais pour cela, il va falloir laisser ce texte informer notre façon de voir le monde.

Ce texte, c’est le tout début de toute la Bible. Les trois premiers versets, en fait. Dans ce passage, l’auteur (qui est Moïse, le grand prophète et conducteur d’Israël, qui a vécu environ 1400 ans avant Jésus-Christ) veut en effet structurer la vision du monde de ses destinataires, pour qu’ils ne succombent pas à une vision du monde qui serait celle des peuples environnants (mais qui serait erronée), ce qui aurait pour effet de nuire à leur connaissance de Dieu et à leur marche avec lui. Et à notre tour, à nous qui aimerions que Dieu nous montre sa présence et sa puissance pour que nous soyons fortifiés dans notre foi, ce texte nous dit : « Il faut que tu commences par voir le monde, dans lequel tu vis, différemment ; non pas comme les gens autour de toi prétendent qu’il est, mais comme il est vraiment, si l’on en croit la parole de celui qui l’a créé ».

Et comment les gens autour de nous voient-ils le monde aujourd’hui ? Ils voient un monde imprévisible, un monde soumis aux aléas de la nature et aux caprices des hommes, un monde instable et dangereux, un monde indépendant de Dieu qui, si du moins il existe, a dû se retirer dans un coin reculé de l’univers. Mais dans ce texte, Moïse veut corriger cette interprétation du monde. En quelques phrases, vous allez le voir, il va nous rappeler comment le monde est apparu, et il va attirer notre attention sur une réalité particulière, et absolument fondamentale, c’est que Dieu, qui est le Créateur de tout ce qui existe à part lui-même, Dieu qui est votre Créateur et le Créateur de tout ce qui vous entoure, n’est pas un Dieu distant ou oisif, mais il est impliqué, par son Esprit, au plus près de sa création, pour le bien de sa création. Et c’est donc cette réalité, liée à la personne et à l’œuvre du Saint-Esprit, qui va nous permettre de reconnaître et d’admirer la présence et la puissance de Dieu dans notre vie chaque jour.

1. Une création qui a besoin de Dieu (v. 1-2a)

La première chose que Moïse veut nous faire comprendre, c’est que quand Dieu a créé le monde, il a créé un monde qui avait besoin de lui. Moïse affirme très clairement, dès la première phrase, que Dieu est l’auteur de toute réalité créée, c’est-à-dire de toute réalité à part lui-même (lui-même étant éternel, de par sa nature en tant que Dieu). Mais juste après, Moïse attire notre attention sur quelque chose qui semble être un problème : « la terre était informe et vide » (v. 2). En hébreu, cette expression a une connotation négative (cf. Jr 4.23 ; És 34.11). À cela s’ajoute le fait qu’il y a « des ténèbres à la surface de l’abîme ».

Ce qu’on doit comprendre, ici, c’est que dans cet état primitif, le monde est un lieu hostile, inhospitalier, chaotique ; il est sans forme et sans contenu (« informe et vide »). Il manque, en fait, tout ce qui viendra dans la suite du passage, à savoir les formes (ou les structures) du jour, du ciel et de la terre ferme, et ensuite leur contenu (ou ce qui va remplir ce monde structuré), à savoir les astres, et les êtres vivants de l’air, de l’eau et de la terre ferme. Je ne vais pas entrer dans le débat pour essayer d’harmoniser cette description de la terre à l’état primitif avec les différentes hypothèses de la recherche scientifique en rapport avec la chronologie de l’univers, parce que ce n’est tout simplement pas le but du texte. Tout ce que Moïse veut nous faire comprendre, ici, et dès le deuxième verset de la Bible, c’est que Dieu n’a pas créé un monde qui se suffisait à lui-même, mais un monde qui avait besoin de lui.

Il y a quelques années (2007), l’entreprise Intel qui fabrique depuis plusieurs décennies les microprocesseurs de nos ordinateurs, a lancé un concours destiné à des étudiants ingénieurs. Et à ce concours se sont inscrits des étudiants de l’université polytechnique de Madrid qui ont présenté au jury un ordinateur portable qui avait un léger problème, puisque cet ordinateur n’avait ni batterie, ni prise électrique pour le brancher sur le secteur. On pouvait appuyer tant qu’on voulait sur le bouton « On », rien ne se passait, l’affichage restait informe et vide et il y avait des ténèbres à la surface de l’écran. Pourtant, ces étudiants ont remporté le concours. Pourquoi ? Parce que cet ordinateur était relié à une dynamo et à un pédalier ; il fallait que quelqu’un s’asseye sur la chaise et se mette à pédaler pour que l’ordinateur puisse fonctionner.

De façon similaire dans le texte, Moïse nous montre que Dieu a créé un monde qui avait besoin de lui pour « fonctionner ». Dieu n’a pas créé le ciel et la terre avec une batterie bien chargée, puis il est parti et il a laissé le monde tourner tout seul. Dieu n’est pas le grand horloger qui a bien conçu et assemblé tous les mécanismes de son horloge, et qui ensuite a bien remonté la pendule, et qui laisse maintenant sa création se gérer toute seule. Non, le texte nous dit que Dieu a créé le ciel et la terre, et que la terre était sans forme, sans contenu et sans lumière, et que par conséquent il était impossible que la terre se gère et s’organise et se remplisse et s’alimente toute seule.

Moïse commence donc par souligner ici non seulement que Dieu est transcendant (il dépasse infiniment le monde, puisqu’il en est le Créateur souverain), mais il faut aussi que Dieu soit immanent (c’est-à-dire qu’il soit proche de sa création et impliqué dans sa création), sans quoi tout ce qu’on aurait aujourd’hui, ce serait une terre informe et vide et ténébreuse. Et encore, on ne pourrait même pas être là pour le constater ! Un commentateur biblique compare la situation de la terre dans ce passage, à la fameuse vallée des ossements desséchés dont parle le prophète Ézéchiel (Matthew Henry, cf. Éz 37). Dans ce passage, Dieu dit à son prophète : « Ces os pourront-ils revivre ? », et le prophète répond : « Seigneur Éternel, c’est toi qui le sais ! » (Éz 37.3). Et ce qu’on découvre ensuite, c’est que c’est par la présence agissante de l’Esprit de Dieu que ces os vont reprendre vie et devenir une foule de gens vivants.

2. Une création où Dieu est présent (v. 2b)

Et de la même façon dans le texte qui nous intéresse ici, quelle est la réponse à cette terre informe, vide et ténébreuse ? Eh bien justement : « L’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux » (v. 2). Ce que Moïse veut nous faire comprendre ici, dans un deuxième temps, c’est que c’est par son Esprit que Dieu est présent et actif, de manière bénéfique, dans le monde. Alors il faut comprendre, déjà, que dans cette description de la terre à l’état primitif, il n’y a que de l’eau sur toute la surface de la planète (d’où « l’abîme » et « les eaux »).

Mais ce qui doit nous surprendre et nous émerveiller, ce n’est pas la présence de l’eau sur la terre, c’est plutôt… la présence de Dieu sur la terre ! Voilà une idée complètement hallucinante : l’idée que le Créateur tout-puissant soit présent et actif dans sa création ! Il est présent et actif par son Esprit, et qu’est-ce qu’il fait ? Il « plane » au-dessus des eaux (ou « se meut », « tournoie », ou encore « voltige »). Ce verbe est très rare, et au seul autre endroit où il apparaît sous la plume de Moïse, il désigne l’action de l’aigle qui voltige au-dessus de son nid, pour éveiller et stimuler ses petits (métaphore qui décrit l’action bienveillante de Dieu en faveur de son peuple pour le faire sortir d’Égypte et le faire monter dans la terre promise, Dt 32.11).

Vous voyez que c’est une action très intime et très positive. L’Esprit de Dieu qui « plane » au-dessus des eaux, c’est Dieu qui garde sa création, qui la soigne, qui s’occupe d’elle, et qui produit sur elle et en elle un effet bénéfique. C’est le créateur de l’ordinateur à pédales, qui exerce sa puissance sur les pédales pour alimenter l’appareil. Ce que ça veut dire, c’est que Dieu n’a pas créé un monde qu’il a ensuite abandonné et livré aux caprices de la nature, ou confié à la gestion chaotique d’une multitude d’autres dieux qui se disputent pour en avoir le contrôle. Non, ce que ce texte nous enseigne, c’est que le Dieu unique, souverain et transcendant, le Créateur du monde, est aussi le souverain gestionnaire, nourrisseur et préservateur du monde. Et c’est par son Esprit que Dieu est ainsi présent et actif, de manière bénéfique, dans le monde.

Le mot « esprit » en hébreu veut aussi dire « le souffle ». Alors vous n’allez peut-être pas voir le rapport tout de suite, mais mes enfants aiment bien jouer au baby-foot. Et ils savent bien que quand on joue au baby-foot, parfois il y a la balle qui se retrouve coincée ou immobilisée à un endroit où aucune des petites figurines de joueur ne peut l’atteindre. Problème : ce serait perçu comme de la tricherie de toucher la balle avec ses doigts, donc qu’est-ce qu’on fait ? On souffle dessus, et comme on est malicieux quand même, on souffle de telle façon à la faire aller vers un de nos propres joueurs. « Ah mais j’ai pas triché, j’ai pas touché la balle ! ». Certes, mais en agissant par ton souffle, c’est quand même toi qui agis. Ton souffle sur le terrain de baby-foot, c’est ta présence personnelle, et ton ingérence personnelle, sur ce terrain.

De la même façon, il nous faut comprendre que le souffle de Dieu, ou l’Esprit de Dieu, « planant au-dessus des eaux », c’est la présence personnelle, et « l’ingérence personnelle », de Dieu sur la terre. Bien sûr, on ne peut pas déduire la doctrine de la Trinité de ce seul passage (doctrine chrétienne d’après laquelle Dieu existe éternellement en trois personnes qui ont la même essence ou substance divine : le Père, le Fils et le Saint-Esprit). Mais on peut au moins affirmer ceci : c’est que l’Esprit de Dieu, ce n’est pas juste la puissance ou la force de Dieu agissant dans le monde, c’est vraiment la présence personnelle de Dieu et l’action personnelle de Dieu dans le monde. Et ce que ça veut dire pour nous est extraordinaire : ça veut dire que nous vivons dans un monde intimement relié à Dieu. Dieu n’est pas distant, mais il est présent, il est impliqué, par l’Esprit-Saint.

3. Une création où Dieu agit avec puissance (v. 3)

Et c’est en ayant établi cette vérité fondamentale, que Moïse va poursuivre en commençant à nous montrer ce que Dieu fait dans le monde. Et ce qu’il veut nous faire comprendre ici, troisièmement et dernièrement (pour aujourd’hui), c’est que le Saint-Esprit, par lequel Dieu habite notre monde, est incroyablement puissant. Au verset 3, Moïse commence à raconter la façon dont Dieu a structuré un monde informe, et rempli un monde vide. Et la première chose qu’il fait, c’est qu’il met la lumière dans les ténèbres (v. 3).

Mais ce qui est sous-entendu, et c’est là-dessus que je voudrais attirer votre attention, c’est que l’Esprit de Dieu est pleinement, et puissamment, impliqué dans ce processus. Le verset 3 présuppose le verset 2 ! Et donc nous avons ici le début d’une description de ce que Dieu fait dans sa création, sous l’effet de sa Parole, et par la puissance agissante de son Esprit (qui est la présence personnelle de Dieu dans le monde).

Dieu a créé et agencé le monde par sa Parole et par son Esprit. C’est ce que dit le psalmiste :

« Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » (Ps 33.6)

Grâce à l’éclairage du Nouveau Testament, on comprend mieux aujourd’hui que les trois personnes de la Trinité sont pleinement impliquées dans cette œuvre de création : le Père par ses décrets éternels, le Fils qui est appelé Parole de Dieu et lumière du monde (Jn 1), et l’Esprit-Saint, qui est le souffle de Dieu. Telle est la puissance du Saint-Esprit, Dieu créateur, que Moïse nous fait considérer ici en particulier. Le Saint-Esprit, dont la puissance est manifeste dans la création du monde, et jusque dans la création de l’homme, comme on le voit dans le livre de Job où il est dit ceci :

« L’Esprit de Dieu m’a formé, et le souffle du Tout-Puissant me fait vivre. » (Jb 33.4)

Moïse veut vraiment qu’on change le regard qu’on a sur le monde autour de nous. C’est un peu comme dans le film Le Truman Show, où on a quelqu’un qui vit une vie relativement ordinaire, sans savoir qu’il est le personnage principal d’une télé-réalité, et que tout ce qui se passe autour de lui est une vaste mise en scène, où même la météo et le passage des jours sont contrôlés par quelqu’un dans une régie, assis derrière un panneau de contrôle. Le soleil se lève le matin, et notre héros n’y pense même pas. Les saisons se succèdent, et il n’y voit rien d’extraordinaire. Des fois il pleut, des fois il fait beau, des fois il y a du vent ou des nuages, et alors ? Rien de plus normal. Mais un jour, il découvre l’envers du décor, et sa vision du monde est bouleversée.

Alors bien sûr, dans le film, le personnage qui contrôle ce monde artificiel est plutôt présenté comme un mégalomane quelque peu déséquilibré, et Dieu n’est pas du tout comme ça ! Mais quand même, on peut faire un rapprochement avec notre situation, où nous aussi, nous vivons dans un monde où il y a plein de choses qui se passent tout le temps et auxquelles nous n’accordons pas beaucoup d’attention ; mais pourtant, il y a quelqu’un assis derrière un panneau de contrôle, et ce n’est pas un savant fou, un mégalomane complètement illuminé, ou un dictateur cruel, mais c’est Dieu qui soutient, préserve, vivifie, pilote et nourrit personnellement sa création, par l’action puissante du Saint-Esprit.

Et c’est ça qui doit changer dans notre vision du monde. Si le monde dans lequel nous vivons fonctionne, c’est parce que Dieu le fait fonctionner par son Esprit. S’il y a la vie dans notre monde, et de l’ordre dans la nature, et même une forme de stabilité dans l’univers, c’est parce que Dieu maintient ces choses par l’action puissante de son Esprit. Si le soleil se lève le matin, se couche le soir, si les saisons se succèdent, si le vent souffle, si la pluie ou la grêle ou la neige tombe, si la végétation pousse, si les animaux respirent et se nourrissent, si la terre tourne sur elle-même et tourne autour du soleil sans dévier de son orbite, et si je peux marcher, et respirer, et dormir, et manger, et digérer, et produire des globules blancs pour guérir de la grippe, c’est parce que Dieu s’occupe puissamment et efficacement de sa création par son Esprit. C’est ce qui fait dire au psalmiste :

« Tu envoies ton Esprit : [les animaux] sont créés, et tu renouvelles la face du sol. » (Ps 104.30)

Ou encore, dans Job 34.14-15 :

« Si [le Tout-Puissant] ne pensait qu’à lui-même, s’il ramenait à lui son Esprit et son souffle, toute chair périrait en même temps, et l’homme retournerait dans la poussière. » (Jb 34.14-15)

Mais voici surtout en quoi cette réalité peut nous encourager. C’est que Dieu qui est présent et actif dans notre monde par le Saint-Esprit, et qui est capable de déployer une telle puissance, par le Saint-Esprit, au profit de tout l’univers, à plus forte raison peut déployer cette même puissance, par le même Saint-Esprit, dans notre vie.

Le même Saint-Esprit, Dieu créateur, qui donne la vie aux animaux, ne croyez-vous pas qu’il soit capable, et même disposé, à donner la vie à votre âme, c’est-à-dire à régénérer votre cœur, à vous donner l’amour de Dieu, et à vous faire vivre pour lui ? Le même Saint-Esprit, Dieu créateur, qui préserve et nourrit sa création, et qui fait fonctionner l’univers, ne croyez-vous pas qu’il peut—et même veut—vous aider dans votre marche chrétienne, dans votre lutte contre le péché, dans vos efforts pour mieux connaître Dieu, dans votre témoignage auprès des gens de votre entourage ?

La Bible dit que par nature, parce que nous avons cherché à vivre indépendamment de Dieu (ce qui n’était que pure folie, puisque la création elle-même ne peut pas subsister indépendamment de Dieu), notre vie est devenue chaotique, nous avons reproduit un territoire « informe et vide », et couvert de ténèbres, parce que nous avons été séparés de Dieu par notre péché. Mais vous voyez, cet Esprit-Saint qui agit si puissamment dans le monde, peut tout aussi puissamment raviver notre cœur, et il fait cela en nous montrant Jésus-Christ.

Pourquoi Jésus-Christ ? Parce que c’est Jésus qui, par sa venue, sa vie, sa mort, et sa résurrection, nous présente le salut de Dieu. Il a souffert à notre place les conséquences pénales de nos péchés pour nous en délivrer, il est ressuscité en vainqueur, et maintenant par la foi en lui, nous pouvons être réconciliés avec Dieu. C’est pour ça que l’apôtre Paul dit, au sujet des croyants :

« Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Co 4.6)

Le Saint-Esprit donc, avec la même puissance que celle qu’il déploie pour piloter l’univers, peut vivifier notre âme, nous régénérer et nous sceller pour Dieu, en Christ, et avec la même puissance, au dernier jour, il nous ressuscitera pour que nous ayons un corps incorruptible et glorieux et que nous vivions éternellement avec Dieu.

Donc ! Est-ce qu’il vous arrivait, parfois, de vous dire : « Si seulement Dieu me montrait sa présence, ou sa puissance, ça ferait vraiment du bien à ma foi ! » ? Eh bien j’espère que vous avez compris, à travers ce texte, que tout autour de nous, et chaque jour, nous avons la manifestation spectaculaire de la présence et de la puissance de Dieu, juste là, sous nos yeux ! Nous pouvons arrêter de nous plaindre que Dieu nous semble absent, ou lointain, ou inactif, et au lieu de ça, nous pouvons commencer à vivre dans l’émerveillement et la gratitude devant tout ce que Dieu fait si puissamment dans le monde qui nous entoure, par le Saint-Esprit.

Dieu est impliqué, par son Esprit, au plus près de sa création, pour le bien de sa création. Et ce qu’il fait si puissamment, ce n’est pas juste pour la nature et les autres qui sont autour de nous. Il agit tout aussi puissamment, par son Esprit, dans notre cœur et dans notre vie, non seulement pour nous faire subsister corporellement et matériellement, mais aussi pour nous faire vivre spirituellement, et pour nous fortifier dans notre vocation chrétienne, et pour nous garder spirituellement en parfaite sécurité jusqu’à la fin.

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