Si vous cherchez le mot « repentance » dans la plupart des dictionnaires de la langue française aujourd’hui, et que vous avez la chance de le trouver, vous découvrirez probablement qu’il s’agit d’un mot « vieilli » ou « littéraire ». La repentance ne fait pas partie du langage courant, sauf peut-être, et depuis peu de temps, dans le contexte de la politique où cette notion a un caractère plutôt péjoratif, comme en témoigne par exemple cette affirmation faite par Nicolas Sarkozy il y a trois ans ici-même à Lyon, pendant la campagne présidentielle : « Je déteste la repentance ». Puisque le mot « repentance » évoque soit un autre temps, soit quelque chose de néfaste, soit rien du tout, et bien un certain nombre de traductions plus récentes de la Bible ont fait le choix de ne plus (ou presque plus) utiliser le mot « repentance », ni le verbe « se repentir », et de leur préférer des expressions telles que « changer de comportement », « changer d’attitude », ou tout simplement « changer ». Je sais que dans la plupart des cas, ces choix de traduction ont été mûrement réfléchis, et ce n’est pas mon intention, ici, de décrier telle ou telle traduction de la Bible. Mais je constate une chose : c’est que la repentance est une notion qui nous est de plus en plus étrangère. Sur le site mediadico.com, la définition de la repentance est la suivante : « nom féminin ; regret de ses fautes ». Moi je préfère la définition de Calvin, qui dit que quand la Bible invite à la repentance, il s’agit de mener les hommes « à ce point, qu’étant confus de leurs péchés et navrés de la crainte du jugement de Dieu, ils s’humiliassent et prosternassent devant sa majesté qu’ils avaient offensée, et se retirassent en la droite voie » (1560). Même le Concile de Trente (1563) a réussi à formuler une bonne définition de la repentance (ou « contrition ») : « Une douleur de l’âme, et une détestation du péché commis, avec le propos de ne plus le commettre à l’avenir ». L’apôtre Paul lui-même dit que la repentance provient d’une « tristesse selon Dieu », qui est censée produire l’indignation devant nos péchés, et le désir ardent de suivre les voies de Dieu (2 Co 7.10-11). Il me semble que si nous ne sommes pas souvent peinés dans notre âme par la conscience de nos péchés, c’est parce que nous avons élaboré des stratégies de défense contre la repentance. Nous avons développé, peut-être sans le savoir, une espèce de système immunitaire qui nous rend résistants à la contrition, et dont les effets, en réalité, sont de nous tromper, de nous endurcir, de nous éloigner de Dieu, et de produire, plutôt que la repentance, l’impénitence qui est une maladie mortelle pour l’homme. C’est exactement ce problème que Dieu veut traiter chez son peuple, dans le texte que nous allons lire. Et vous savez quel est le traitement de l’impénitence ? L’électrochoc. Dieu ne va pas y aller avec des pincettes, pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance. Pour cela, il va nous mettre face à face avec la réalité. Êtes-vous prêts à ce que votre vision du monde, et a fortiori de votre propre vie, soit toute chamboulée ? Lisons le texte.
La première chose que fait Dieu dans ce texte, c’est de dénoncer la religion de son peuple comme lui étant détestable. Dieu fait usage d’une ironie cinglante en ordonnant au peuple de pécher ! Où ça ? À Béthel, à « la maison de Dieu » ! Et en quoi le peuple pèche-t-il lorsqu’il se rend à Béthel ? Il pèche en rendant un culte à Dieu, un culte zélé, généreux et démonstratif. Dieu est en train de dire que le culte plein d’empressement rendu par son peuple est un péché ! Quel choc ! Mais Dieu explique pourquoi la pratique religieuse de son peuple lui est détestable ; il dit : « Car c’est là ce que vous aimez, fils d’Israël ». Le problème des Israélites, c’est qu’ils aiment la pratique religieuse au lieu d’aimer Dieu.
Souvenez-vous de cette injonction propre au langage de l’alliance, que Dieu emploie à plusieurs reprises dans cette prophétie : « Écoutez cette parole » (3.1 ; 4.1 ; 5.1). Cet ordre est censé renvoyer le peuple à ses obligations, notamment à la plus importante d’entre elles (Mc 12.28-30), le fameux Shéma Israël que l’on trouve au tout début de la Loi : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Dt 6.4-5). Cette obligation d’aimer Dieu, nous la trouvons aussi en clôture de la Loi : « Je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu » (Dt 30.16). Dieu est donc en train de dénoncer la religion de son peuple comme lui étant détestable parce que cette religion a usurpé la place qui revenait à Dieu. Cette religion zélée, généreuse et démonstrative ne procède pas d’un amour pour Dieu. En fait, cette superbe religion est devenue une excuse pour ne pas aimer Dieu.
Imaginez un homme qui rentre du travail un soir avec un immense bouquet de fleurs. Il sonne à la porte de chez lui, et lorsque sa femme lui ouvre, il pose un genou à terre, lui tend le bouquet, la regarde droit dans les yeux avec un grand sourire aux lèvres et lui récite un magnifique poème d’amour qu’il a répété dans sa tête toute la journée. Et là, sa femme lui met une grosse gifle, jette le bouquet par terre, piétine sauvagement les fleurs et rentre chez elle en claquant la porte. Pourquoi ? Peut-être parce qu’en faisant la lessive ce jour-là, elle a découvert dans la poche d’une des chemises de son mari un mot d’amour écrit par son mari, mais destiné à la secrétaire. Vous voyez ce qui peut rendre un beau geste détestable ?
Dans le texte, Dieu dénonce la religion de son peuple comme lui étant détestable, pour la même raison. Parce que Dieu n’a pas besoin de découvrir un mot d’amour dans la poche de notre chemise pour connaître nos véritables motivations. Est-ce que nous avons conscience que parfois, Dieu déteste le culte que nous lui rendons ? Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque nous pensons pouvoir compenser, par notre culte, pour un péché auquel nous refusons de renoncer. Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque le signe compte plus pour nous que la réalité. Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque ce culte est centré sur nous plutôt que sur lui, et motivé par nos propres intérêts. Il déteste le culte que nous lui rendons lorsque le culte devient une excuse pour ne pas aimer Dieu. C’est pour cette raison qu’un peu plus loin dans la prophétie d’Amos, Dieu dit : « Je hais, je méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos cérémonies. […] Éloigne de moi le bruit de tes cantiques » (Am 5.21, 23).
La première chose que fait Dieu dans ce texte, c’est donc de dénoncer la religion de son peuple comme lui étant détestable, et il nous invite aujourd’hui à examiner nous-mêmes quelle est la raison de notre culte, car lui le sait, et il veut que notre culte ne procède de rien d’autre que d’un amour pour lui. Alors quel est ce péché pour lequel vous essayer de compenser ? Quel est cet aspect du culte auquel vous vous attachez plus qu’à Dieu lui-même ? Quelles sont vos motivations pour venir à l’église ? Ces premiers versets nous mettent déjà face à face avec la réalité, en nous montrant dans quel genre d’illusion nous pouvons facilement tomber. C’est un premier électrochoc pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance. Mais que recherche Dieu de notre part ? Nous avons déjà commencé à en parler, mais regardons la suite.
La deuxième chose que fait Dieu dans ce texte, c’est de rappeler à son peuple qu’il est un Dieu fidèle à ses promesses de grâce. C’est-à-dire qu’il n’a jamais abandonné son peuple mais qu’il a toujours cherché à le faire revenir à lui. Pour montrer à son peuple qu’il est un Dieu fidèle, Dieu invite son peuple à relire son histoire, et il lui montre tout ce qu’il a fait, dans son histoire, pour l’avertir contre les dangers de son impénitence, et inviter les Israélites à revenir à lui. Dieu leur a envoyé la famine (v. 6), la sécheresse (v. 7-8), des maladies agricoles (v. 9), la peste (v. 10), et un bouleversement général (v. 11) comme des châtiments destinés à faire revenir le peuple à Dieu. Et à cinq reprises, le même constat : « Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, – Oracle de l’Éternel ».
Dieu a déjà renvoyé le peuple aux termes du contrat d’alliance qui avait été établi à la sortie d’Égypte, au Mont Sinaï. Et tous ces châtiments que Dieu a envoyés à son peuple sont expressément mentionnés dans cette fameuse partie finale du Deutéronome où Dieu avait dit au peuple : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal » (Dt 30.15), et où Dieu avait averti le peuple concernant les bénédictions qui leur étaient réservés en cas de fidélité à l’alliance, et les malédictions en cas d’infidélité (Dt 28 – 30). Mais ces châtiments devaient être des corrections destinées à provoquer la repentance et le retour à Dieu. Même dans la Loi, après avoir énoncé toutes ces terribles malédictions (Dt 29), Dieu avait dit à son peuple qu’il aurait quand même compassion de lui, en annonçant à l’avance son intention d’accomplir quelque chose d’incroyable pour le peuple : « L’Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme afin que tu vives » (Dt 30.6). Dieu a promis d’accomplir l’exigence de la Loi à la place du peuple et pour le peuple.
Dieu est donc en train de rappeler à son peuple qu’il est un Dieu fidèle à ses promesses de grâce, et il veut faire comprendre au peuple que les châtiments qu’il a envoyés dans l’histoire de son peuple sont des signes de sa fidélité et de sa grâce. Dites-moi : comment réagissez-vous lorsque vous recevez une amende de la part de la police ? Si vous êtes comme moi, vous devez râler. Vous vous dites que ce n’est pas juste, que ce n’était pas grand-chose. Il y a des gens qui en veulent à la police, qui se mettent en colère contre eux. Il y en a d’autres qui ont tellement l’habitude de prendre des amendes qu’ils se disent que ça fait partie de la vie. Mais combien d’entre nous pensons à remercier la police pour les amendes que nous recevons ? Ils ne nous donnent pas des amendes parce qu’ils aiment nous faire souffrir ! En fait, c’est une bonne chose de recevoir une amende : c’est la preuve que la police est en train de faire son travail, qui est de nous protéger.
De la même façon, Dieu est en train d’inviter son peuple, dans le texte, à reconnaître le pourquoi des épreuves qu’il a traversées. Qui est à la manœuvre dans l’histoire ? Dieu ! C’est Dieu qui envoie la famine, la sécheresse, la maladie, les calamités. Dieu ne cherche pas à se dérober à sa propre souveraineté (« Moi, je vous ai envoyé la famine », « J’ai tué vos jeunes gens », etc.) ! Mais en tout cela, Dieu rappelle qu’il a été parfaitement fidèle aux termes de l’alliance, et c’est une alliance de grâce, en vertu de laquelle le retour à Dieu est non seulement possible, mais il est promis, et c’est Dieu qui l’accomplira. Dieu veut donc que nous reconnaissions non seulement sa totale souveraineté derrière toutes les épreuves qui nous touchent, mais aussi quel est son dessein bienveillant.
Est-ce que c’est comme ça qu’on a l’habitude de penser ? Dieu dit : « Moi, j’ai fait tomber ta voiture en panne », « Moi, je t’ai mis au chômage », « Moi, je t’ai fait rater ton concours », « Moi, je t’ai fait tomber malade », « Moi, je t’ai fait toucher le fond dans ta vie », et : « Malgré cela, tu n’es pas revenu à moi ». Qui est à la manœuvre ? Dieu. Mais c’est un Dieu bienveillant. C’est le Dieu de l’alliance de grâce, et si vous doutez de sa fidélité ou de son amour, regardez à quel point il s’est engagé en notre faveur. Conformément à sa promesse, il a envoyé son propre Fils, son Fils unique, Jésus-Christ, subir à notre place le jugement de nos fautes, pour nous en délivrer. Dieu a payé un prix inimaginable pour que tous ceux qui se confient en lui puissent recevoir son pardon et la promesse de la vie éternelle. Dieu veut donc que nous prenions conscience qu’il est un Dieu fidèle à ses promesses de grâce, et que tout ce qu’il fait dans nos vies, ce qui est agréable et ce qui est désagréable, répond à un dessein bienveillant. C’est un deuxième électrochoc pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance. Mais Dieu va en rajouter une couche.
La dernière chose que fait Dieu dans ce texte, c’est de faire prendre conscience à son peuple qu’il est redevable au Créateur de l’univers. Encore une fois, Dieu utilise un langage très évocateur, qui est censé rappeler des choses à son peuple. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël », c’est une réminiscence de ce qui s’est passé au pied du Mont Sinaï lorsque Dieu s’apprêtait à se révéler depuis la montagne pour donner au peuple les Dix Commandements. Le peuple, ce jour-là, a dû se préparer à rencontrer Dieu (Ex 19.14-19). L’expérience de cette rencontre a été terrible pour le peuple : « Tout le peuple observait le tonnerre, les éclairs, le son du cor et la montagne fumante. À ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement » (Ex 20.18). Et par la bouche du prophète Amos, de nouveau, Dieu dit au peuple de se préparer à le rencontrer, et il lui précise de nouveau combien il est un Dieu terrifiant. Il est le Maître du cosmos, le Créateur du ciel et de la terre, le souverain Régisseur de l’univers.
Imaginez qu’un jour, vous receviez dans votre boîte aux lettres une convocation à un rendez-vous personnel avec, disons, le maire de Lyon, Gérard Collomb. Comment allez-vous vous sentir à l’approche de ce rendez-vous, comment allez-vous vous habiller, est-ce que vous allez passer du temps à réfléchir à la raison de ce rendez-vous, etc. ? Imaginez maintenant que vous receviez une convocation à un rendez-vous personnel… avec Nicolas Sarkozy. Ou avec Johnny Halliday. Ou avec Zidane. Ou avec Barak Obama. Ou avec le Pape Benoît XVI. Combien de temps à l’avance est-ce que vous allez mettre de côté les vêtements que vous allez porter ce jour-là ? Est-ce que vous arriveriez à bien dormir la nuit avant le rendez-vous ? Combien de temps est-ce que vous allez passer à répéter dans votre tête les gestes et les paroles que vous emploierez le moment venu ?
De la même façon, dans ce texte, Dieu veut que le peuple mesure l’importance du rendez-vous qui lui est donné. « Prépare-toi à la rencontre du souverain Créateur et Maître de l’univers ». À travers ces versets, Dieu veut nous redonner la bonne perspective sur le monde, sur l’histoire, et sur notre propre condition. Est-ce que nous pensons souvent à Dieu comme à celui qui nous fait connaître nos propres pensées ? Est-ce que nous regardons le soleil se lever en nous disant : « C’est Dieu qui fait ça » ? Si la nuit tombe, le soir, ce n’est pas parce que la terre est en train de tourner sur elle-même mais c’est d’abord parce que Dieu l’a décidé. L’univers entier est suspendu à ses lèvres. Vous imaginez le changement de perspective que cela doit entraîner dans notre vie ? Le cosmos tout entier, jusqu’aux recoins les plus éloignés de l’espace, est redevable à Dieu.
Et vous et moi, nous lui sommes redevables en particulier, parce que Dieu a créé l’être humain comme le couronnement de toute sa création. Et Dieu a fixé un jour où tout le monde devra comparaître devant lui. Et ce jour-là, il y aura deux types de personnes : les repentants et les impénitents. Il y aura ceux qui auront reconnu leur totale dépendance de Dieu, qui auront reconnu qu’ils sont indignes de l’amour de Dieu, et qui se seront confiés en Jésus-Christ pour le pardon de leurs fautes ; et il y aura les autres. Dans quelle catégorie vous trouvez-vous ce matin ? Dieu veut donc nous faire prendre conscience que nous sommes redevables au Créateur de l’univers. C’était le troisième et dernier électrochoc pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance.
Alors pour conclure : on disait en introduction que la repentance était une notion qui nous était de plus en plus étrangère ou lointaine. Cette « douleur de l’âme », et cette « détestation du péché commis », avec l’intention « de ne plus le commettre à l’avenir », ce n’est pas une expérience qui nous paraît très fréquente ou familière. Pourquoi ? Parce qu’on a développé une espèce de système immunitaire qui nous rend résistants à la contrition et dont les effets, on l’a dit, sont de nous tromper, de nous endurcir, de nous éloigner de Dieu, et de produire, plutôt que la repentance, l’impénitence qui est une maladie mortelle pour l’homme. Pour nous guérir de cette maladie, Dieu a voulu nous administrer quelques électrochocs. Il nous a mis face à face avec la réalité ; la réalité d’un culte qui lui est parfois détestable parce que nous lui apportons comme une excuse pour ne pas l’aimer. La réalité de ses appels persistants et parfois douloureux, par lesquels il nous invite à revenir à lui, et qui sont des signes de sa fidélité à ses promesses de grâce, des signes qui pointent, en réalité, vers l’amour incommensurable qu’il nous porte et qu’il a manifesté par Jésus-Christ, mais auxquels nous répondons souvent avec indifférence. La réalité, enfin, que nous lui sommes redevables, avec toute la création, et que nous devrons un jour comparaître devant lui pour recevoir de sa part, soit le jugement destiné aux impénitents, soit la vie éternelle destinée à ceux qui se repentent et qui croient à l’œuvre du Messie, Jésus-Christ, qui a versé son sang, « le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Mt 26.28). Dieu a voulu faire éclater la bulle dans laquelle nous vivons peut-être ; il a voulu chambouler notre vision du monde, et à fortiori de notre propre vie, pour nous ramener les pieds sur terre et nous faire mesurer le caractère vital de la repentance. « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. […] Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jn 1.8, 9 ; 2.1, 2).