Imaginez la personne célèbre, vivante, que vous admirez le plus au monde (à part moi). Peut-être qu’il s’agit d’un grand sportif comme Antoine Griezmann ou Teddy Riner, ou bien une star de la musique comme Adèle ou Bono, ou bien une personnalité politique ou religieuse, comme le pape François ou le Dalaï Lama. Imaginez donc cette personne, connue pratiquement dans le monde entier, que vous admirez, et que vous rêvez de rencontrer. Un jour, vous recevez de cette célébrité une invitation personnelle à dîner avec elle, tout simplement pour faire connaissance. « Cher Alex, je souhaite faire votre connaissance, et je serais très honorée de votre présence à ma table tel jour à telle heure ; affectueusement, Élisabeth II. »
Je sais que c’est difficile à imaginer, mais faites un effort. Comment réagiriez-vous à une telle invitation ? Déjà, rien que le carton d’invitation, et son enveloppe, vous les conserveriez précieusement, peut-être même les mettriez-vous dans un cadre bien en évidence dans votre maison. Et puis j’imagine que jusqu’au jour du rendez-vous, ce serait quelque chose qui occuperait vos pensées tous les jours, peut-être pas tout le temps, mais une bonne partie du temps ! Et puis le jour venu, vous porteriez vos vêtements préférés, vous seriez bien rasé (ou bien coiffée), bien parfumé, et vous prendriez toutes les dispositions nécessaires pour être à l’heure. N’est-ce pas ? C’est un peu l’expérience que j’ai faite, il y a quelque temps, lorsque j’ai été invité à déjeuner avec le Cardinal Barbarin ! Je me suis rasé, j’ai repassé ma chemise, j’ai fait en sorte d’être présentable, et à l’heure !
Maintenant, je sais qu’on a du mal à imaginer être invité à pénétrer l’intimité d’une célébrité mondiale, tout simplement parce que c’est invraisemblable. C’est de la fiction. Mais il y a une réalité dans notre vie qui dépasse la fiction. Car il y a bien une célébrité, littéralement interplanétaire, qui nous invite à le connaître personnellement et même à faire partie de son cercle d’amis les plus proches ; il s’agit du Dieu tout-puissant, créateur des cieux et de la terre.
Et la question que je vous pose (et que je me pose) aujourd’hui, c’est la suivante : comment ça se fait qu’on réagirait avec plus d’enthousiasme à une invitation personnelle hypothétique reçue par Céline Dion qu’on ne réagit à l’invitation réelle reçue par le souverain maître de l’univers ? Et le texte qu’on va lire et étudier dans un instant est là pour nous faire réfléchir à ce qui devrait résulter dans notre vie de l’invitation que Dieu nous adresse à le connaître. Et l’idée à retenir est tout simplement la suivante : connaître Dieu, c’est une chance extraordinaire ! Lisons donc ce texte qui est une parabole (un récit allégorique destiné à illustrer une leçon particulière) prononcée par Jésus à l’attention des responsables religieux de son époque.
Connaître Dieu, c’est une chance extraordinaire, et quand on mesure vraiment cette réalité, il y a des conséquences qui en découlent naturellement. Alors la première chose que Jésus cherche à souligner dans cette parabole (v. 1-6), c’est qu’une invitation qui vient de Dieu, c’est une invitation qui ne se refuse pas. Cette parabole raconte l’histoire d’un roi qui organise le mariage de son fils, et une fois que tout est prêt, il envoie chercher les gens qui sont invités, pour qu’ils viennent ; mais pour diverses raisons, ils ne veulent pas venir. Le roi se montre persistant, mais en réponse, certains invités se montrent indifférents, et d’autres complètement antagonistes.
Ce premier « épisode » de l’histoire est censé nous indigner, et on est censé se dire : « Mais quelle insolence de la part de ces invités ; ils ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont d’être invités par le roi ? C’est un honneur incroyable ! Comment peuvent-ils, pour certains, se préoccuper davantage de leur champ ou de leur commerce ? Et quel affront impardonnable de la part des autres qui vont même outrager et tuer les serviteurs du roi ! ».
Le contexte de cette parabole nous permet de comprendre que ces invités « qui ne veulent pas venir » (v. 3) représentent les Juifs infidèles, ou incrédules, qui ont rejeté les prophètes que Dieu leur avait envoyés. Le dernier en date étant le prophète Jean-Baptiste, décapité par le roi Hérode au chapitre 14, que Dieu avait envoyé justement pour annoncer aux Juifs la venue du royaume des cieux et l’avènement de Jésus le messie (ou « l’époux », cf. Jn 3.28-29). Et donc Jésus est en train de s’adresser aux responsables religieux juifs de son époque, qui globalement s’opposent à lui, et il veut leur faire comprendre le caractère inexcusable de leur attitude. En tant qu’Israélites, ils avaient le privilège d’être les premiers sur la liste des invités ; et Dieu a tant fait pour eux dans l’histoire ; et ils ont été visités par tant de prophètes envoyés par Dieu pour les appeler à lui ; et pourtant, ils ne veulent pas venir. Ils rejettent l’époux aux noces duquel ils étaient invités.
Je suis sûr que cela vous est déjà arrivé, d’organiser un repas ou une fête chez vous, et d’inviter un certain nombre de vos amis. Souvent, on prend un bout de papier et on y écrit les noms des gens qu’on veut inviter, et on s’organise pour qu’il y ait le bon nombre de places à table, et on achète la bonne quantité de nourriture, et on calcule le nombre de boissons qu’il faudra, etc. Et vous savez combien c’est embêtant quand des gens se désistent à la dernière minute. Mais plus encore, parfois ce n’est pas juste embêtant, c’est pratiquement insultant quand des gens se désistent à la dernière minute pour des raisons qui ne semblent pas très importantes. C’est comme si les gens n’appréciaient pas tout l’effort et tout l’investissement que vous aviez mis dans l’événement, et comme s’ils n’appréciaient pas non plus votre invitation ou même votre compagnie.
À plus forte raison, une invitation qui vient de Dieu, c’est une invitation qui ne se refuse pas. Et la première partie de cette parabole est là pour nous faire réfléchir à cet incroyable privilège qui consiste à être invité par Dieu à faire partie de son royaume, c’est-à-dire à faire partie de son cercle d’amis.
Peut-être que vous vous dites : mais comment savoir si Dieu m’invite, moi ? Eh bien permettez-moi de répondre à cette question. Dieu vous invite à le connaître ; votre seule présence ici aujourd’hui, ou le fait que vous êtes en train d’écouter cette prédication sur internet, c’est déjà la preuve que vous avez été invité aux noces. Par le moyen de sa Parole, la sainte Bible, que nous lisons ici chaque dimanche, et que nous enseignons et prêchons, Dieu vous invite à le connaître personnellement. La question n’est pas de savoir si vous êtes un invité, mais plutôt de savoir comment vous répondez à cette invitation ? Est-ce que ça rentre par une oreille et ressort par l’autre ? Est-ce que ça passe au second plan de vos préoccupations ? Ou bien est-ce que cette invitation de Dieu, c’est quelque chose qui vous époustoufle, qui vous émerveille, comme ça devrait le faire, au point que rien d’autre n’est plus important ?
Justement, la deuxième partie de cette parabole est là pour nous inciter un peu plus encore à l’émerveillement face à l’invitation de Dieu. Maintenant, Jésus compte souligner le fait que l’invitation de Dieu est une invitation réellement gratuite. Jésus poursuit donc l’histoire qu’il a commencé à raconter, et il dit que le roi a envoyé son armée pour faire périr les premiers invités qui se sont opposés violemment aux serviteurs.
Ce qu’on est censé comprendre, c’est que les Juifs incrédules, qui rejettent Dieu et son messie, se sont rendus coupables d’un affront incroyable à l’encontre de Dieu. Le fait qu’ils repoussent l’appel de Dieu, ce n’est pas juste « embêtant » pour Dieu, c’est proprement insultant : ces Israélites que Dieu a délivrés d’Égypte, avec qui il a fait alliance, à qui il a donné la loi, à qui il a envoyé d’innombrables prophètes ; eh bien le moment étant venu pour le royaume des cieux d’être établi par la venue et l’œuvre de Jésus le messie, ces Israélites incrédules ne veulent pas en entendre parler. Ils ont d’autres préoccupations, comme s’il y avait des choses plus importantes dans leur vie que Dieu qui s’approche des hommes pour les sauver du mal et de la mort ! Forcément, ils encourent le châtiment de Dieu, le châtiment juste que méritent une telle insolence, un tel endurcissement et une telle violence (v. 7).
Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Ce qui se passe ensuite dans la parabole est incroyable : le roi dit à ses serviteurs d’aller ensuite inviter tous les gens qu’ils trouveront (v. 9-10), sans aucune discrimination. Dieu tient à ce que beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants entrent dans son royaume, à un tel point que Dieu a émis une invitation universelle et gratuite, malgré l’incrédulité des premiers invités. Ces premiers invités, les Israélites, avaient une place particulière dans le plan de Dieu pour le monde ; c’est à travers ce peuple que Dieu s’est fait connaître, qu’il a révélé sa loi et ses promesses de grâce, et qu’il a envoyé le messie comme Sauveur du monde ; ils étaient donc les premiers concernés par la venue et l’œuvre de Jésus le messie. Mais en rejetant le messie, ils ont aussi été l’instrument de Dieu pour le salut des autres, c’est-à-dire des non-Juifs, comme l’illustre cette parabole, et comme le dit aussi l’apôtre Paul :
« Par leur chute, le salut a été donné aux païens, afin de provoquer leur jalousie. […] Leur mise à l’écart a été la réconciliation du monde. » (Rm 11.11, 15)
Cette partie de la parabole de Jésus est donc là pour nous faire mesurer encore plus la chance que nous avons de pouvoir connaître Dieu !
De nos jours, vous savez, les cadeaux de grande valeur, mais offerts gratuitement, sont rares. Nous vivons dans une société de consommation, et si une entreprise vous offre quelque chose de gratuit (soi-disant), c’est qu’il y a un intérêt derrière, pour l’entreprise. Parfois sur les réseaux sociaux, on voit passer des annonces du genre : « Partage cette publication pour avoir une chance de recevoir gratuitement ce smartphone dernier cri ». Ou encore on peut entendre parfois à la radio : « Pour gagner un voyage pour deux aux îles Canaries, envoie PIGEON au 73800 (29,99 euros par SMS) ». On nous offre des cadeaux extraordinaires, mais ce n’est pas en échange de rien. Ce sont des invitations universelles, mais pas gratuites, et pas certaines.
Or, ce que la parabole nous fait comprendre ici, c’est que l’invitation de Dieu à le connaître personnellement, et même à faire partie de son cercle d’amis les plus proches, est une invitation réellement universelle, gratuite et absolument fiable. Il n’y a strictement aucune discrimination, aucun favoritisme, aucun tirage au sort dans cette invitation. Dieu ne nous dit pas : « Pour avoir une chance de recevoir une invitation personnelle de ma part, fais ceci ou fais cela ». Non, Dieu dit, par sa Parole : « Alex, Christoph, Yvette, Jérôme, Michaël, Soohyun, Chantal, François, Abdel, Fatima, Gertrude, viens ! Juif ou non-Juif, méchant ou bon, tu es invité au repas de noces de mon Fils. Il y a beaucoup de demeures dans ma maison (Jn 14.2), et je veux que ma maison soit remplie ».
L’invitation de Dieu est une invitation réellement gratuite. Vous voyez pourquoi on ne peut pas être indifférent à cette invitation ? Et pourquoi, au contraire, cette invitation de Dieu devrait retenir toute notre attention ? Quelle chance extraordinaire, non ? Si quelqu’un vous disait : « Il y a quelqu’un là-bas qui distribue aux passants des sacs énormes remplis de billets de banque », ça vous intéresserait, non ? Eh bien là, il y a quelqu’un qui vous dit : « Il y a Dieu tout-puissant qui accueille gratuitement n’importe qui dans son royaume », qu’est-ce que ça va entraîner dans votre vie ?
Eh bien justement, la réponse à cette question est très importante, comme le montre la suite et la fin de la parabole. En effet, ce que Jésus veut souligner à travers la conclusion de cette parabole, c’est qu’il est indispensable de répondre dignement à l’invitation de Dieu. La chute de l’histoire fait un peu frémir, n’est-ce pas ? Le roi parcourt les tables, s’entretient avec les convives, et il voit quelqu’un qui ne s’est pas habillé pour l’occasion ; du coup il le fait arrêter, lier, et jeter « dans les ténèbres du dehors ».
En lisant cette conclusion, on pourrait se dire : « Mais quelle cruauté, on pensait que n’importe qui était invité ; personne n’a dit qu’il fallait mettre des habits spéciaux pour être accueilli dans le royaume ». En réalité, ce qui est reproché à cet homme, ce n’est pas qu’il n’a pas rempli la bonne condition pour venir, c’est plutôt qu’il n’a pas tiré la bonne conséquence du fait d’avoir été invité. En fait, il s’est rendu coupable d’à peu près la même chose que les premiers invités. Il n’a pas répondu dignement à l’invitation du roi. Les premiers invités étaient insolents ; lui est désinvolte. Dans les deux cas, il y a une forme d’indifférence (de négligence, v. 5). Dans les deux cas, ils n’ont pas mesuré la chance qu’ils avaient d’être invités par le roi aux noces de son fils.
Il y a quelques semaines, je plaisantais avec Dimitri (un ancien membre fidèle de l’église, qui jouait souvent de la flûte pour le culte) par rapport au fait qu’il avait mis un t-shirt du groupe Nirvana pour venir à l’église. Ça ne posait évidemment pas de problème, mais je le taquinais à ce sujet, parce que c’était la semaine avant le mariage de Christoph et Aurélie, et parce que Dimitri allait avoir un rôle important dans ce mariage en tant que témoin de Christoph. Alors j’imaginais avec lui ce que ce serait s’il portait le même t-shirt de Nirvana pour le mariage. Un peu déplacé !
Et je pense qu’effectivement, on a tous conscience que certaines occasions appellent certaines conséquences au niveau des vêtements qu’on porte. Si moi qui ai prêché au mariage de Christoph et Aurélie, j’y étais allé en short et en tongs, même si j’aurais été beaucoup plus confortable en raison de la chaleur qu’il faisait, beaucoup de gens se seraient dit que je me fichais d’eux. Ils auraient vu ma désinvolture et ils se seraient dit que je ne prenais pas le truc au sérieux !
Eh bien dans le texte, c’est un peu ça. La tenue de cet invité montre qu’il n’apprécie pas véritablement l’occasion. Il a été invité gratuitement par le roi aux noces de son fils ; mais il est venu comme s’il s’occupait de son champ ou de son commerce. C’était une invitation gratuite, réelle et sincère, oui, mais c’était une invitation tellement inouïe qu’elle aurait dû en toute logique entraîner des conséquences dans la vie de cet homme.
Pour conclure la parabole, Jésus dit qu’il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ; en disant cela, il veut dire effectivement qu’il ne suffit pas d’être appelé par Dieu, mais qu’il faut encore répondre à cet appel par la foi, la vraie foi, celle qui engage la vie tout entière. La foi qui se traduit en actes. Comme le dit le livre de l’Apocalypse, en décrivant la tenue des vrais croyants à la fin des temps, en disant que l’Église est vêtue « de fin lin, éclatant et pur. Le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Ap 19.8). La vraie foi se manifeste par des « œuvres justes », vous voyez ?
Il y a là, évidemment, un avertissement qui est adressé à tous ceux qui sont appelés par Dieu. Et vous tous qui êtes présents, ainsi que tous ceux qui écoutent sur internet, mais aussi tous ceux partout qui participent à la vie d’une église chrétienne, tous ceux qui s’intéressent ou se sont intéressés à la Bible, et tous ceux qui ont été baptisés, même abusivement, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, vous tous êtes, dans un certain sens au moins, appelés par Dieu.
Mais juste pour être sûr, écoutez bien : Dieu a envoyé son Fils Jésus-Christ dans le monde faire tout ce qu’il fallait pour nous délivrer du mal et de la mort ; Jésus a ainsi souffert sur la croix, prenant sur lui le poids de tous les péchés de tous les croyants de toute l’histoire, et il a détourné sur lui-même le châtiment de Dieu qui était destiné à ces péchés, il s’est substitué aux coupables pour expier leurs péchés, il est mort, il est enseveli, et le troisième jour il est ressuscité des morts, de sorte que tous ceux qui placent leur entière confiance en lui sont pardonnés pour leurs péchés et réconciliés pour toujours avec Dieu. Dieu a ouvert un accès auprès de lui-même par Jésus-Christ, à un prix inimaginable qu’il a payé lui-même.
Maintenant, vous tous qui êtes au courant de ce message, de cette bonne nouvelle, vous êtes appelés solennellement par Dieu à venir à lui. Il vous présente cette invitation à le connaître personnellement. Vous êtes tous appelés ! Mais combien sont élus ? Seuls ceux qui répondent dignement sont élus. C’est-à-dire ceux, non pas qui remplissent les bonnes conditions, mais ceux qui en tirent les bonnes conséquences. Ceux qui ont la foi. Et la foi, la vraie foi, c’est la foi vivante dont l’objet est Jésus-Christ, une foi qui nous met en mouvement, qui conditionne notre vie, qui nous transforme parce qu’elle fixe notre attention sur Jésus-Christ, l’auteur de la foi et celui qui la mène à la perfection (Hé 12.2).
L’application pratique principale de cette parabole, c’est donc qu’il faut que nous examinions notre vie pour nous assurer que nous vivons d’une manière qui reflète le caractère inouï de l’invitation que Dieu nous a adressée à le connaître personnellement. Dieu me présente sa grâce en Jésus-Christ ; je n’ai rien à payer pour devenir un enfant bien-aimé du créateur de l’univers. Mais est-ce que cette invitation (et même cet appel solennel) constitue la principale de mes préoccupations, ou bien l’ai-je rangée à côté ou en-dessous de mes autres préoccupations, comme mon travail, mes loisirs, mes études, mes relations amoureuses, mes passions, mes ambitions, ou encore, et tout simplement, mon bonheur personnel ?
Toute la leçon de ce passage, finalement, c’est la suivante : connaître Dieu, c’est une chance extraordinaire ! On l’a vu : une invitation qui vient de Dieu, c’est une invitation qui ne se refuse pas, et l’invitation de Dieu est une invitation réellement gratuite, mais il est indispensable de répondre dignement à l’invitation de Dieu. Si vraiment le maître du temps et de l’espace vous invite à le connaître personnellement et à faire partie de son cercle d’amis les plus proches, alors toutes les richesses de ce monde, tous les plaisirs éphémères, toutes les relations humaines, même les plus éminentes, même—s’il était possible—une amitié hypothétique avec Barak Obama ou Johnny Hallyday ou Ronaldo, tout cela est insignifiant en comparaison avec le fait d’être invité par Dieu aux noces de son Fils.
Et donc notre relation avec Dieu devrait être plus importante que tout. Notre foi en Jésus devrait conditionner notre vie, même quand c’est désagréable. Nous devrions valoriser la lecture de la Bible et la prière qui entretiennent notre relation personnelle avec Dieu. Nous devrions valoriser le culte le dimanche, et les occasions de rencontrer d’autres chrétiens dans la semaine. Nous devrions vivre humblement sous le regard de Dieu, en reconnaissant nos fautes quotidiennes, en lui demandant pardon, et en recherchant, avec l’aide du Saint-Esprit, à conformer tous les domaines de notre vie à sa volonté. Encore une fois, la question n’est pas de remplir certaines conditions pour avoir la faveur de Dieu, mais bien plutôt de tirer les bonnes conséquences de la faveur qu’il nous présente déjà en son Fils Jésus-Christ.